Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue ...

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— 252 — commencer et qu'meinchier à Val. ; cooiiENceEMENr et à Val. «u'MEiNCHEMENT : « Il y a qu'menchement partout. » Les formes chuintées sont très-anciennes : « Il commencha oreir issi. » {R. du M. S. M. V. ^J 53). A Vire, où domine la pron. a. de e en i, on dit comminchier. COMPLIET, complet, du 1. Completns ; couvlîètek , compléter; complues et compliens, complies (Comp/eYorm), dérivé du I. en a. Complin; ajoutons un mot assez voisin , Complex, c. à d. accompliice , complice , en a. Accomplice. COMPTOUR , compteur, dul. Computare; ce moi éiàit devenu en v. f. Contour ; il y a en N. beaucoup de familles Le Contour, le Conteur, le Coûteux; ce mot signifiait trésorier : « Lesquelz vingt-cing livres nous paions au compteur du vicomte de Caen. » {Aveu de S.-Etienne, -J554) ; plus anciennement que cette date on ne trouve guère que la forme Contour : « Et y sont les semonces exécutées par le prestre et coustour d'ycelle Eglise. » {Acte de -1283.) « Procureurs et serviteurs du grand cousteur de N-D. de Bayeux. » {Invent. ap. Pluquet, Essai, 88.) Ce mot était encore usité dans les temps modernes ; M. Demons dans l'état de la cathédrale de Coutances, fait en ^8I4, dit qu'il y avait avant la Révolution : « Trois coustours ou bedeaux.» (Mss du séminaire de Coût.) Il existait aussi en a. : « A sherieve hadde he ben and a countour. » (Chaucer) ; on écrivait aussi Comptour, d'après les notes de Cant, tales , -1 p. 76 ;coDTRE, signifie encore sacristain en H. -IS.; enB.-N., c'est le ccsTo , et en pat. a. Countour sign, trésorier selon , ledict.d'Halli\Yell; accontocr, escompteur; en ^.Account, compter, Count, compte. Counter, jeton; aussi dit-on encore dans l'Av. : « Je ne sais ni jeter ni compter. » discon- ToiiR, prêteur d'argent, usurier, en a. Discounter , escompteur. CONE, corne, du 1. Cornu : le n., comme l'a., ne pron. pas le r devant une consonne; on dit prov. : « L'bouen Dieu n'doune pas d'cônes à bête qui hurte. » côjner son- , ner d'une corne; cônu, cornu; cô>u, gâteau en forme de chausse-trape ; cônu, cocu, et en pat. a. Cornifle sign, duper; cornart (cheval), atteint de cornage, c. à d. dont la respiration imite le bruit du cor; côîjard, cerf-volant; coRNAED , côNARD , cocu ; il y avait à Rouen et à Evreux des Fêtes des Cônards ; de ceux de Rouen on disait : Aux Cônards est permis tout dire Sans offenser du prince l'ire.
— 253 — Les CônanJs, Conardi, élisaient leur ahbé cl le promenaient k Rouen sur un chariot, et à Evreux sur un âne; suivant Taillepied (Ant. de Rouen) les Cûnards avaient succédé à une confrérie de Coqueluchiers {Coqiieluchon , capuchon) ; ils avaient les termes de Conardie, l'adv. Co- 7iardemcnt : o L'ingénieuse lessive qu'ils ont conardement montrée aux jours gras de lo'iO; » (Le Triomphe de Vabbaye des Cornards, Rouen 1587.) comau , cocu, d'où le sobriquet : « Les coniaux de Barou, » près de Falaise, et « Un tour de Barou, » sign, une bêtise; corkette, femme dont le mari courtise une autre femme : « Si o l'a fait cornard, i l'a faite cornette; » côNtELLE, la perce-oreille, qui a deux cornes; cô.mère, s. f. coin de maison : « E le rucl doit venir à la cosnièrc de la meson Eudet. » [Pan. lib. rub. Troarni, fol. I '».) ; on dit encore la corne d'un bois, d'un champ; c'est l'a. Corner, coin; on disait aussi Cornet : « Faire la cauchie deu cornet du cymetière jusqu'au premier pont. » (Liv. des Jurés de St-Ouen.) Le fr. ap[>elle Cornier ce qui est à l'angle d'un objet, et Cornière désigne un angle à la rencontre des gouttières , et en H.-N. cornet sign, coin : « Dans le cornet de notte queminel. » (Muse n.) il y a un poisson dit goornaut , en a. Gurnet et Gurnard, dont Skinner dérive le nom de Corniculum , parcequ'il est remarquable par sa tête osseuse; corgini: , s. f. angle, coin; corgne, (Av.) borgne, litt. qui regarde de coin; en V. f. Corner sign, être dans un coin; et « Une croix qui corne, » en pic, est une croix plantée dans un coin; Cornet, encrier, a pour syn. en a. Inkhorn; bigorne, de Bicornis, enclume à deux pointes, en a. Bickern; bigornée, façonner sur la bigorne, cigorne, pièce de bois noueux; DÉCORNER : « I ventait à décorner les bœufs ; » counebichet et BicHET, vase à boire en forme de corne, comme les vases à boire des Scandinaves; c'est aussi le coquillage dit Bernard-l'ermite, ou encore coRNir.ArT et bernigact; encornet, le calmar céphalopode; écorné, châtré : « Un mouton cornut u coillut; » (Cârê de 1263.) corne du diable ou la Macrc. Le fr. Cornemuse vient du bret. Corneor et flloîiez, voix humaine. La Cornouaille en A. et en Bret., latinisée en Cornu, renferme l'idée de coin. CONEILLE , corneille, du 1. Cornicula ; conillot , cornillas : « Neir coume un conillot ; le coniau ci-dessus, sobriquet des habitants de Barou, pourrait bien être ce mot contracté : cornaille s. f. (Gl.-n.), la famille des corneilles.
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x^j^^SnvK '"^"'"'"^ ^;.,^Sf}.^7 •
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AVRANCHES. IMl'RIMEfilK PK H, HAMrV
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GLOSSAIRE NATIJREl ET ÉTYHOLOGIQM
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employé dans un souhait du Dessin
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et rosser, Baiiny, excepté, litt.
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— 7 — f. Bouter, en a. To put,
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— 9 — une besogne, brossp.b. vr
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— Il — el To dieal , duper, cui
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— 13 — dans le putois de l'Anjo
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— \:> — Escopi la eniiiii le vi
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— 17 — homme dont jamais person
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— 19 — gueur, en a. dredgers, p
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— 21 — dans les dictons de Rabe
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FEou (Mme) . femme — 23 — brusq
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— 25 — «iCETTE, jeune fille fo
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— 27 — rabée.i) {Essai sur B.,
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— 29 — GouGiN, en a. Gudgin : g
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— 31 — Encor va grochant la for
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— 33 — démolition de la maison
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t. xx»^.) Il avait fini par se cor
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çuEUER, coureur de filles. L'en. f
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— 39 — li permettre de dire Ho
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— 4^ — comme l'isl. Hup; quant
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Hastings : Ut! selon Wace, et c'est
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IGRE, s. f. (Val.) ongle, griffe, m
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— 47 — LACHIER: la syll. Lack e
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— 49 — presque toute anglaise ,
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mannes honde. » Elle est très-rar
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— 53 — d'où le fr. pop. LOUSTI
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Mutineer, mutin, Mutter, grommeler.
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qu'on appelle un cuir dans la lectu
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— 61 — iiornuAv , (Bay.) lieu o
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— Go — n. ajouie iisseia. qui s
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— (55 — plus contondant que per
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— 67 — lî.-N.) Ce ternie sembl
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— 69 — donne à l'a. Trappings,
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— 71 - sign, rechigner, el le fr.
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— 73 — RUFF , expression d'une
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— 7o — L'a. Whistle, siffler, e
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— 77 — Tacoin, coup de poing, a
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tête ties processions, tjaterelle
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— 8J — TOUTKE : Roquefort cite
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— 83 — LIER, mourir, râler, en
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L'a. Whip, fouet, a la même racine
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— S7 — chrét. MuiiiERS. Monast
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— 89 — sign, une petite banne,
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— 9) — tome, revenant. C'est le
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tiges submergées; en fr. Berle.- L
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— y:; — BISCACOIN (de), (Orne),
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— 117 — Bocage, près Val. hôc
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— 99 — famille de Bose , le Buc
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— 105 — Il imite plaisamment so
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— I2j — M. (le Gcrville met à
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— I 3 — I ('•lé inventé. On
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— 133 — (Gemmetica), Genesville
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BREiiis. grand arbre horizontal du
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— M7 — Ce mot est très-commun
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— IVJ — flisail Railli en irl.,
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— 151 — Kamen en armoricain, o
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— Iu3 — nomcn indidit; » en al
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— 1 35 — grand nombre de Taurn,
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VIeddig nu Maxime le Fort dans un s
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— 159 — ACATER, acheter (ad cap
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— 16» — actes, les êtres : «
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— U3 — l'açon de la terre à l
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— 165 — ALLELUIA, mot hébreu (
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— ^67 — « Pour une ramcnde aux
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— ^Gy — sign, petit serpent; du
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— 173 — V. n. la forme plus et.
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— I7.J — gent. V. l'art, des m
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— 179 — AU(jUEJl, V. a. pron. d
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— 185 — « Tantes , bunières c
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— 187 — Maine; baissiis, homme
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— I SI) — cuisine, pop. bai te
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— 197 — Bestia dans un sens d'i
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— 205 — fait de Bouler en Begui
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Devant Baieues, à St Joire, Ço co
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— 3S5 — avait ce sens en v. a.
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GUEUSARD, mauvais gueux, forme péj
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— 307 — est usité à T.-N. à
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— .'.01 — « iMaims ferreas qua
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J'ai (ant filé, tant travaillé, q
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de lait : Allaiter, Laitage, Laite,
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Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue ...

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