Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue ...

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même seulement lors du rengrave. » (Uist. du Pari, de N.,
IV, 455. j Quant à Grève, sol sablonneux d'un rivage, c'est
une forme du celt, gra^t, V. ce mot, auquel il faut ajouter :
GBAVE, àï.-N. etenH.-N.,lagrève, d'où gravier, l'homme
qui étend la morue sur la grève, iron, peltat, et degra,
collect, les graviers; graois, gravois; le v. f. graivager
sign, suzerain de la grève, du droit de bris ou d'épave; en
v. f. gravier, rivage de la mer : « Ensemble vinrent al
gravier;
•> {R. de Rou, v. -11642) le v. f. gravelle, grain
de sable, resté en fr. dans la maladie de ce nom, subsiste
encore en top., La Gravelle, comme Gréville (Hague), sign,
habitation de la grève, en a. gravel sign, sabler, et dans
Spenser, il se contracte engrail; l'a. gravy, jus de viande,
en V. f. grave, id., sign. litt. sédiment, gravier; gbava-
CHON, s. m. prune sauvage, à cause de son noyau ou caillou;
comme suffixe en a. , grave est pour grove, bosquet , ton-
nelle, ex.: Belgrave , mol que Cambden tire de cave,
creux. {Britannia, au comm. du -ler vol.) On trouve Grève
sous une autre forme dans un ms. n. : « Les messagiers
qui avoient lessié ledit lieu en bois et le virent en grieve. »
{Chron. du M. S. M., n» 24). Quant à graveuie, aide du
vicomte, V. aux orig. ail., en y ^.'joutant le n. jtr. n. Le
Gravereng (gravarengus), percepteur de la graverie. Le fr.
Graveleux, Gravelure (licencieux) représente Crapule.
GREC, avare. M. Phil. Chasles, dérive le fr. Grigou .
de l'it. griego, de grœculus; il y a eu n. un type de niais
appelé GR1G0UILLE, et on dit : « Ch'est coume Grigouille ,
qui s'mel dans l'iau d'pour de s'moillier. » A Val. on dit :