Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue ...

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Hugo de Groiselers. » L'a. a de celle branche grocer, groat,
gross, grogrmn, gros grain. ï\\osç\\Q,grossness, etc.llyades
termespresqueinséparables, comme gros et gras, sew?- e^certain,
pop. , etc. M. du Méril cite deux verbes très-souvent
unis en y. t^gaber, moquer, et e5carm>, mépriser, l'a. Scorn,
du V. ail. Sceryion : « Si habiteres del ciel escliarnirat, li
Sires gaberat eals. » (Trad, des psaumes, ms.) « L'escarnirenl
mult e gabèrent. « (Lais de Gracient, v. ^89.)
GRANT, GRANTE, grand, grande : « Un grant houme,
unegrante femme, * du 1. grandis, V. Intr., p. 40. grand.
s. m. (Val.), grand-père; gramde, grand'mère; giunds ,
aïeux; grand, s. m. grandeur, étendue; on dit en terme de
contrat : « Au grand et portant , » c. à d. à la grandeur, à
la portée en ligne droite; « Echangier d' la terre grand
pour grand; » ce mot est plutôt un adj. pris subst. qu'un
abrégé de Grandeur ; c'est ainsi qu'on dit en n. : « Etre à
son libre, » c. à d. à son aise, en liberté; grandet, granuelet;
crandin, grandlnet, id.; grandier, fier, hautain;
GRANDEMENT, GKANMENT, beaucoup, par cx. : « Y avait grandement
de monde ; » ainsi en v. n. : « Si vi venir granment
de Danois; » (Mort du roy Siveyne) grandi, grandir. En a.
grand, grandam, grandee, grandeur, eîc. , q\ grand y
prend le sens du fr. Petit, grandson, petit-fils, etc.
GRAVATAIRE (Val.), grabataire, de Grabat , en gr.
xpa^axo;, en b.-l. grabatvs.
GRAVATER, accravatep. . accabler d'un fardeau, du 1.
gravis, en v. f. agravanter : « De ces gens ne nous agravante;
» (T, de Chartrose) » Chassez, confuz, cravanlez.
confonduz; » {Chanson de Molinet) « Accravantée contre
une muraille; (Brantôme) de même à Guern. accravaner,
abattre par terre; en v. f. cravanter : ces mots se disent
au centre de la Fr. ; engreger, s'aggraver : « Le mal engrège,
» en 1. ingravare, en v. f. grégier, endommager,
mot qui se rapproche du fr. Grièche (pie et ortie) et du n.
ToupiE-GRiÈcHE , OU cruclle , grosse toupie ronflante ou
diable; en v. f. grej', pénible, d'où g rifaine , escarpé,
sauvage : « Brelaigne qui toz tens fut terre grifaine; »
(li. du M. S. M., v. 50; litt. difficile à gravir : de là Grief,
grave reproche ; ce mot figurait dans deux composés ,
termes des monitoires , dans l'excommunication simple [
l'aggrave, et dans la seconde, fulminée pour refus de soumission,
ou rengrave : « L'ordinaire des hab. de Caen
estant de ne rien révéler qu'à la fin des publications ou
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