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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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La baisse des prélèvements soutien également les revenus des ménages. Audernier trimestre 2000, les baisses de l’impôt sur le revenu et de la taxe d’habitation, ainsi quela suppression de la vignette automobile ont représenté un allégement fiscal de 4,57 milliardsd’euros (30 milliards de francs). En 2001, la baisse des cotisations Unedic, la poursuite de laréduction de l’impôt sur le revenu et le versement d’une prime pour l’emploi amplifient cemouvement. La baisse de l’impôt devrait être de 5 % en 2002, ce qui procurerait une haussedu pouvoir d’achat de 0,5 %. La prime pour l’emploi est fixée, en 2001 à 228,67 euros (1500Francs) pour un célibataire touchant entre + 0,3 Smic et – 1,54 Smic ou pour un coupletouchant moins de 3,08 Smic. Elle s’élèvera à 686,02 euros (4500 Francs) en 2003 pour lamême fourchette de revenus. Enfin, le reflux des prix du pétrole lié au ralentissementaméricain devrait se traduire par une certaine désinflation.Le glissement annuel des prix à la consommation contribue aussi à augmenterle pouvoir d’achat des ménages, cet optimisme s’accompagne d’une hausse de laconsommation. Confortés par une consommation de biens et de services qui resteraitsoutenue, les investissements des entreprises demeureraient dynamiques, d’autant que lesbesoins d’extension ou de renouvellement des équipements demeurent importants estimel’INSEE qui argue cependant que la confiance des Français est étroitement liée à la situationde l’emploi. La détente des taux d’intérêt à long terme, facilitée par le ralentissementaméricain devrait soutenir l’investissement, dynamisé par le passage à l’euro, par uneaccélération des dépenses en informatique et des dépenses d’investissement en services.Les chefs d’entreprise ne sont pas, comme les ménages, à l’abri d’une situationqui pourrait leur faire réviser à la baisse leurs programmes d’investissements. Quelles quesoient les décisions que prendra le Premier ministre, il faudra alimenter la confiance desconsommateurs sans miner celle des entrepreneurs.En 2001, la phase d’expansion de l’économie française a marqué le pas. Audelàde la croissance en moyenne annuelle (2,0 %), l’ampleur du ralentissement ressort dansla faible augmentation du PIB en glissement sur l’année (0,9 %). Le freinage vigoureux del’activité s’explique par deux éléments spécifiques : une contraction exceptionnelle deséchanges extérieurs, en liaison avec une pause simultanée de toutes les grandes économies, etune grande réactivité des entreprises devant la détérioration des perspectives mondiales, quien Europe s’est traduite par un vif mouvement de déstockage et une réduction précoce desdépenses d’investissement. Le seul soutien de la croissance en France a été la progression dela consommation des ménages, qui résulte principalement d’une augmentation record (4 %)du pouvoir d’achat. La baisse de régime de l’activité a entraîné un arrêt de la réduction duchômage à compter du printemps, même si l’accroissement de l’emploi sur l’année (+1,5 %,soit + 226 000 emplois dans le secteur marchand) a été supérieur au glissement du PIB.Au début de 2002, le trait le plus marquant de l’économie mondiale est lamultiplication des signaux suggérant que l’économie américaine a passé le creuxconjoncturel. Certes, l’environnement international de la zone euro est loin d’uneamélioration uniforme. Le Japon n’est pas sorti de la récession. Les zones émergentes, àl’exception de quelques pays d’Asie producteurs de haute technologie, ont encore une activitédéprimée. Mais le redressement des anticipations des entrepreneurs s’observe dans toutel’Europe. Il devrait induire un comportement moins restrictif et permettre, notamment, uneprogression de la production industrielle, dont la nette contraction a expliqué le recul de 0,2 %du PIB de la zone euro au quatrième trimestre de 2001.231

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