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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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des enfants. La nécessité d’un processus de perfectionnement est un thème constant dansl’œuvre de MORELLY, qui est passionnément convaincu que le progrès est la «loi généralede la nature». Cette idée centrale prend toute sa portée lorsqu’il développe son projetd’organisation sociale et politique. Si MORELLY, qui n’est guère économiste, condamnesévèrement la propriété privée, c’est en raison de l’égoïsme que traduit cette institution et desconséquences désastreuses qu’elle introduit dans les rapports interpersonnels. De même, cettedimension morale de son œuvre est indispensable pour comprendre le modèle de société qu’ilpropose et dont il donne une description détaillée dans le Code de la nature. Ses choixsociaux et politiques sont dictés par la préoccupation de construire une société qui soit enadéquation avec la nature de l’homme et qui favorise l’épanouissement de la qualité humainefondamentale: la probité. Dans cette perspective, MORELLY élabore un système qui, d’aprèslui, n’est pas une construction purement imaginaire, mais fait référence à un «âge d’or»,époque que presque tous les peuples ont connue et que l’on peut d’ailleurs encore observer, auXVIIIe siècle, chez les populations d’Amérique du Nord. La société idéale, qui est fondée surce modèle et qui a un caractère centralisateur accusé, obéit à trois lois «fondamentales etsacrées» qui ne peuvent être ni modifiées ni même discutées. En premier lieu, elle ne doit pluscomporter aucune propriété personnelle, sauf pour «les besoins, les plaisirs, ou le travailjournalier des individus». La deuxième loi garantit, pour tout citoyen, le droit d’être nourri,entretenu et d’obtenir un emploi «aux dépens du public», c’est-à-dire de la collectivité. Enfin,tout citoyen doit contribuer pour sa part au bien-être et à la prospérité de la collectivité, enfonction de ses forces, de son âge et de ses capacités. En matière économique, MORELLY,dans La Basiliade, prévoit une organisation communautaire fondée sur une répartition paratelier de cent personnes, et le Code de la nature institue une division très stricte entre lesdeux principaux secteurs de la production, l’industrie et l’agriculture; dans ce dernier, enraison du caractère pénible des tâches, doivent seuls être employés les jeunes gens de vingt àvingt-cinq ans. Le communisme de MORELLY est exempt de tout emprunt à la philosophiematérialiste, qu’il n’a cessé de critiquer, affirmant, en effet, avec vigueur l’existence d’unedivinité et d’un «plan divin», et voyant en celle-là le principe premier de toutes choses. Tel estd’ailleurs, pour lui, le fondement de la prééminence de la nature: Dieu étant à l’origine deslois, de l’ordre et du droit naturel, c’est ce caractère divin qui entraîne la nécessité absolue des’y conformer.MÜNSTERBERG Hugo (1863-1916) publie The Photoplay en 1916, peu après queNaissance d’une nation (1915) confirme l’existence de l’art cinématographique. Le vulgairecroit, selon MÜNSTERBERG, que l’art imite la réalité, et le raffiné rejette le film à cause decette imitation. Il n’en est rien, dit-il. Le film est une mixture de reproduction mécanique et demécanismes psychiques. Mais ceux-ci sont l’essentiel: le mouvement et la profondeur n’ontpas d’existence sur l’écran, leurs perceptions sont des actes mentaux. S’il anticipe sur lathéorie d’Arnheim, MÜNSTERBERG ne cherche pas à montrer comment l’angle, l’objectif,le cadre, la lumière, etc., transfigurent la reproduction. Celle-ci est d’emblée appréhendéecomme le support d’activités mentales, et le film comme la mise en œuvre, par le moyen dugros plan et de la succession des vues, de notre intériorité et des actes psychiques: attention,mémoire, imagination qui la commandent. Le film, d’après MÜNSTERBERG, raconte unehistoire à travers la parfaite unité de l’intrigue et de l’apparence visuelle.NADAUD Martin est un homme politique français né le 17 novembre 1815 à Soubrebostdans le hameau de La Martinèche (Creuse) de Léonard NADAUD et Marie JULIEN, et mortle 28 décembre 1898 au même endroit. Son père tenait à ce que son fils ait de l'instruction,malgré l'opposition de sa femme et du reste de la famille. Le 26 mars 1830, il partit à Parisavec son père que maçon de la Creuse. Il découvrit alors les conditions de travail de ses694

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