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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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dégrade : chômage en hausse, effondrement du dollar... Sur le plan international, il participe àla signature des accords de Camp David en 1978 entre Israël et l'Égypte. Mais la prise enotage de personnels américains à Téhéran (1979-1980) et l'accord sur la limitation desarmements stratégiques, signé avec l'URSS mais non ratifié par le Congrès, ternissent sonimage. Il perd alors les élections de 1980. Malgré sa défaite, il poursuit une carrière denégociateur diplomatique, ce qui lui vaut le Prix Nobel de la paix en 2002.CHABAN-DELMAS Jacques (1915- 2000); Né à Paris, docteur en droit et diplômé del’École libre des sciences politiques, Jacques DELMAS est très tôt parmi les partisans dugénéral DE GAUL<strong>LE</strong> et entre dans la Résistance dès 1940, sous le pseudonyme de CHABANqu’il conservera par la suite. Inspecteur des Finances en avril 1943, il devient, en octobre de lamême année, membre de la délégation militaire du Gouvernement provisoire de la Républiquefrançaise à Londres. En 1944, il est délégué militaire national chargé de la coordinationmilitaire sur l’ensemble du territoire, avec le grade de général de brigade, puis secrétairegénéral au ministère de l’Information (1945-1946). Il est député radical-socialiste de laGironde en 1946 et devient maire de Bordeaux en 1947. La même année, il quitte le partiradical pour le R.P.F. (Rassemblement du peuple français). Il préside en 1950 le grouperépublicain-social à l’Assemblée nationale. Ministre des Travaux publics sous PierreMENDES FRANCE (1954-1955), il est ministre d’État sous Guy MOL<strong>LE</strong>T (févr. 1956-juin1957) et ministre de la Défense sous Félix GAILLARD (nov. 1957-avr. 1958). En mai 1958,il prépare activement le retour du général DE GAUL<strong>LE</strong>. Devenu membre du comité centralde l’Union pour la Nouvelle République (U.N.R.), il sera dès lors élu, et toujours réélu,député de la Gironde. Il est président de l’Assemblée nationale de décembre 1958 à juin 1969et ensuite Premier ministre, du 20 juin 1969 au 5 juillet 1972, rendant familières aux Françaissa voix et son allure sportive. En janvier suivant, il est réintégré dans les cadres del’inspection des Finances et il reçoit, en février, le grade d’inspecteur général. Il est enfinréélu député U.R.P.-U.D.R. de Bordeaux, en mars 1973. Lorsque le décès de GeorgesPOMPIDOU ouvre la succession à la présidence de la République française, JacquesCHABAN-DELMAS est le candidat officiel du parti majoritaire, l’Union des démocratespour la Ve République; il n’obtient que 14,5 % des voix exprimées, précédé non seulementpar le candidat de l’union de la gauche, François MITTERRAND (43,3 %), mais égalementpar Valéry GISCARD D’ESTAING (32,6 %), qui a reçu le soutien de Jacques CHIRAC. Ladéfaite est d’autant plus lourde à porter que Jacques CHABAN-DELMAS croit pouvoirl’attribuer à la défection de certains de ses compagnons. En 1978, son élection contre EdgarFAURE à la présidence de l’Assemblée nationale a des allures de revanche. Il restera au«perchoir» jusqu’en 1981. En fait, malgré un nouveau retour au perchoir à la faveur de lapremière «cohabitation» (1986-1988), la carrière nationale de Jacques CHABAN-DELMASn’a pas résisté à l’échec de 1974. Cette relative éclipse du «baron du gaullisme» ne faitpourtant que mieux mettre en évidence l’exceptionnelle réussite locale de celui dont l’imagepersonnelle se confond avec celle de Bordeaux. De 1947 aux élections municipales de 1995,pour lesquelles il s’efface devant Alain JUPPE, «CHABAN» aura été maire de la villependant près de cinquante ans. Il a su étendre sa domination politique à l’agglomérationbordelaise (il préside la Communauté urbaine de Bordeaux de 1967 à 1977 et à nouveau àpartir de 1989), à la Gironde, dont il est l’élu permanent, à la région Aquitaine, enfin, dont ilpréside le Conseil régional de 1974 à 1979 et de 1985 à 1988. Le «système CHABAN»,constitué de réseaux qui dépassent les clivages politiques, a intéressé de nombreuxpolitologues. Il a semblé trouver ses limites vers la fin du dernier mandat de maire deBordeaux, marquée par les vicissitudes du projet de métro.632

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