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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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similaires dans le marché du travail. En encourageant l'apprentissage mutuel à tous lesniveaux dans des domaines clés de la SEE, on étend aussi des connaissances sur les politiquesles plus efficaces et comment elles doivent être mises en pratique.- Approche intégrée: Les lignes directrices pour l'emploi ne se limitent pas aux politiquesactives de l'emploi et couvrent également des domaines tels que les politiques sociales,l'éducation, le système fiscal, la politique d'entreprise et le développement régional. Lesréformes structurelles ne peuvent pas être obtenues au moyen d'actions isolées et dispersées :elles exigent une action cohérente et concertée sur un large éventail de politiques et demesures. Ces mesures doivent en outre être adaptées afin de répondre à des besoins et à desconditions spécifiques. Cela signifie que le processus de Luxembourg n'est pas la "propriétéexclusive" des ministères du travail et de l'emploi : il nécessite la mise en œuvre de politiquesd'emploi globales impliquant les gouvernements dans leur totalité, ainsi qu'un grand nombred'acteurs concernés.- Gestion par objectifs: Le succès de la stratégie repose sur l'utilisation de mesures deréférence et d'objectifs quantifiés afin d'assurer un suivi et une évaluation approfondie desprogrès accomplis. Ces objectifs se fondent sur les valeurs partagées par les États membres etcouvrent des questions considérées d'intérêt commun. Les progrès dans la réalisation de cesobjectifs sont définis en termes d'indicateurs quantitatifs ou qualitatifs. Par l'utilisationd'objectifs quantifiés et d'indicateurs, les résultats des politiques sont rendus transparents etdonc ouverts à l'examen public.F. <strong>LE</strong>S POLITIQUES FACE A L’EMPLOI ET <strong>AUX</strong> LICENCIEMENTSLes politiques de l’emploi, entendues comme mesures spécifiques de luttecontre le chômage et d’amélioration de la situation du marché du travail, existent dans tous lespays de l’O.C.D.E 489 . Les débats sur leur bien-fondé et leur efficacité sont récurrents. Outreleur dimension politique, en tant qu’objet d’analyse scientifique, ces politiques posent ausside nombreux problèmes : leur définition et leur contenu sont flous, en partie parce qu’il s’agitd’une construction historique relativement récente, les spécificités nationales sontimportantes, et les évaluations disponibles de leur efficacité donnent souvent des résultatscontradictoires. L’approche économique de ces politiques permet de mettre en lumière lesleviers d’intervention correspondant aux différentes mesures, ainsi que les enchaînementssupposés conduire à une baisse du chômage ou à une amélioration du fonctionnement dumarché du travail. Sur le plan empirique, les mesures doivent toutefois être appréhendées dansleur contexte macroéconomique et institutionnel : de ce point de vue, la comparaisoninternationale est nécessaire à l’analyse des politiques de l’emploi.Dans une perspective large, les politiques de l’emploi comprennent unensemble d’interventions publiques très variées : politiques macroéconomiques visant à luttercontre le chômage conjoncturel, mesures de réglementation du marché du travail (salaireminimum, règles de licenciement, temps de travail), interventions sur le coût du travail,incitations fiscales à l’activité, indemnisation du chômage, préretraites, mesures ciblées surles chômeurs (formation, aide à la recherche d’emploi ; stages ou emplois publicstemporaires), etc. Cependant, la définition conventionnelle la plus couramment retenue,notamment par les organismes internationaux, comme l’O.C.D.E., est plus restrictive : elleexclut l’ensemble des interventions générales, d’ordre macroéconomique ou juridique, et lesmesures de baisse du coût du travail bénéficiant à l’ensemble des salariés en fonction d’unseuil de salaire (baisses de charges en France, par exemple). Cette approche ne retient donc489 L’OCDE compte 30 pays membres, cf annexe 16 en fin de thèse.414

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