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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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investies. La demande globale sera donc suffisante pour absorber tous les biens et servicesproduits (loi des «débouchés»); il ne saurait y avoir ni surproduction générale ou déficiencede la demande au niveau national, ni par conséquent chômage involontaire. Aucuneintervention de l’État dans la vie économique n’est donc nécessaire. L’équilibre sur le marchédes produits et services se définit habituellement au plan national par l’égalité de l’épargne(S) et de l’investissement (I). L’équation prend la forme de S = I. Pour qu’il y ait équilibre, ilfaut, en effet, que l’offre globale de biens et services, c’est-à-dire le produit national (Y), soitégale à la demande (D) de ces mêmes biens et services. L’équation est la suivante, Y = D. Leproduit global (Y) se compose d’une masse de biens de consommation et d’une masse debiens d’équipement qui sont offerts sur les marchés. En contrepartie de la production de cesbiens, une masse de revenus est distribuée, dont le montant est égal à Y. De ces revenus, lesbénéficiaires font deux parts: l’une est dépensée en achats de biens de consommation, l’autreest épargnée; on peut donc écrire que Y = C + S. Les sommes épargnées sont retirées de lacirculation; mais, empruntant ces sommes ou utilisant des crédits bancaires, les entreprisespeuvent acheter des biens d’équipement, c’est-à-dire procéder à des investissements (I). Lademande globale de biens et services peut donc être représentée par la somme de D = C + I.Lorsque l’équilibre est réalisé sur le marché des biens et services, l’offre et la demandeglobales sont égales et Y = D, ou, ce qui revient au même C + S = C + I. D’où l’on tirel’égalité de l’épargne et de l’investissement S = I.Dans le système keynésien, le comportement des agents économiques, en cequi concerne l’utilisation de leurs revenus, est décrit par une propension à consommer ou àépargner en vertu de laquelle l’épargne (S) apparaît comme une fonction croissante du revenu(Y) S = f (Y). Quant à l’investissement effectué par les entreprises, il dépend de l’efficacitémarginale du capital, c’est-à-dire du rendement d’un investissement supplémentaire; encomparant ce rendement au coût financier de l’investissement matérialisé par le taux del’intérêt, on peut déterminer les investissements qu’il est profitable d’effectuer. Il est clair queplus le taux d’intérêt pratiqué par les banques est élevé, moins nombreux sont lesinvestissements rentables; c’est dire que l’investissement global (I) est une fonctiondécroissante du taux d’intérêt (i ) I = (i ). À l’équilibre, nous avons l’égalité suivante, S = I ouS(Y) = I(i ). Cette condition d’équilibre signifie que, pour tout taux d’intérêt donné, il existeune et une seule valeur de Y pour laquelle l’épargne et l’investissement considérés a priorisont égaux et inversement. Ainsi, Y est une fonction de i et inversement. Il résulte deshypothèses posées que Y diminue lorsque i augmente; en effet, un taux d’intérêt plus hautentraîne une diminution de l’investissement et donc de l’épargne qui lui est égale; or, uneépargne plus faible suppose un revenu réel moins important. On peut donc dire que Y est unefonction décroissante de i. Cette fonction est connue sous le nom de «fonction IS».2° Les théoriciens de l’équilibre généralL’équilibre sur le marché monétaire est nécessaire et implique ce queKEYNES introduit explicitement dans l’analyse, l’équilibre suppose l’égalité de l’offre (M) etde la demande (L) de monnaie sous la forme de M = L. Le volume (M) de l’offre de monnaie(ou la quantité de monnaie en circulation) dépend des autorités monétaires et bancaires; onpeut le considérer comme donné. Quant à la demande de monnaie (L), elle dépend de lapréférence pour la liquidité des agents économiques. Une distinction est introduite entre lademande de monnaie pour les transactions et le motif de précaution (L1) et la demande demonnaie pour la spéculation (L2); la première est une fonction croissante du niveau du revenunational nominal (revenu réel multiplié par niveau des prix, soit p Y); la seconde est unefonction décroissante du taux d’intérêt (i).362

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