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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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démarcation entre la théorie marxiste de l’histoire elle-même et l’ensemble des philosophieshumanistes de l’histoire (identifiant dialectique et subjectivité). En fait, si elle a pu servir à laconstitution d’une ontologie dogmatique (le Diamat, qui fut la philosophie officielle del’U.R.S.S.), cette dialectique inachevée et probablement inachevable n’importe pas tant parson « application » aux sciences de la nature que par son rapport à l’histoire et à la politique.Plus que la « négation de la négation », ses catégories centrales sont l’« unité des contraires »et l’ « action en retour ». Le lien est immédiat avec les tentatives du dernier Engels pourconstituer une théorie des idéologies et de l’État, une histoire des « conceptions du monde »(religieuse, juridique, prolétarienne), et par là pour développer une analyse des mouvementsde masses (et non simplement des antagonismes de classes) qui constituent les « forcesmotrices » concrètes du procès historique. L’activité politique d’ENGELS fut très importante.On peut le considérer comme le premier dirigeant effectif du prolétariat international. En1864, il participe à la fondation de l’Association internationale des travailleurs. Puis,conseiller des socialistes marxistes de tous les pays, il intervient notamment de très près dansla constitution des partis socialistes allemand et français, dans le développement du socialismerusse et italien. Jusqu’à sa mort à Londres, son rôle fut d’orientation et de rectificationpolitique (notamment sur la question décisive de la dictature du prolétariat), d’éducation (laplupart des dirigeants de la IIe Internationale furent ses élèves directs), enfin de centralisationdes luttes et des programmes. Dans ses derniers textes (notamment la Critique du Programmed’Erfurt, 1891, où il est dit que « la République démocratique est la forme spécifique de ladictature du prolétariat », et la Préface à la réédition des Luttes de classes en France deMARX, en 1895, baptisée le « Testament d ’ENGELS » par la social-démocratie allemande,qui l’édita avec des coupures significatives), ENGELS avait commencé d’analyser les formesde lutte politique de la classe ouvrière adaptées à une nouvelle époque historique, biendifférente de 1848 ou de 1871, caractérisée par de nouveaux développements du capitalisme,mais aussi des syndicats et des partis ouvriers de masse, potentiellement majoritaires, donccapables d’accéder au pouvoir par la voie du suffrage universel, quitte à le préserver ensuitepar la force. Ces formulations, même rétablies dans leur intégralité, laissaient place àdifférentes interprétations; elles débouchent directement sur le conflit des différents« marxismes » de la IIe Internationale: le « révisionnisme » de BERNSTEIN, l’« orthodoxie »de KAUTSKY, les « communismes » de Rosa LUXEMBURG et <strong>LE</strong>NINE.FABIUS, Laurent né le 20 août 1946 à Paris, est un homme politique français, ancien premierministre, membre du Parti socialiste. Laurent FABIUS est le fils d’André FABIUS, marchandd’art, et de son épouse, Louise, née MORTIMER. Il est divorcé de la productrice FrançoiseCASTRO, avec qui il a eu deux enfants : Thomas, né en 1982, chef d'entreprise, fondateur descrèches d'entreprise et Victor, né en 1983, élève à l'École normale supérieure. Il passe sesannées de lycée à Janson-de-Sailly. Après le baccalauréat, il s’inscrit en hypokhâgne à LouisLe Grand. Il est admis à l’École normale supérieure, où il passe l’agrégation de lettres etintègre parallèlement l’Institut d'études politiques de Paris. Élève de l'École nationaled'administration, promotion François RABELAIS (1971-1973), il sort dans les trois premierset devient auditeur au Conseil d'État. Il passe maître des requêtes en 1981. C’est peu après sasortie de l’ENA, en 1974, qu’il adhère au parti socialiste et rencontre FrançoisMITTERRAND, dont il devient le directeur de cabinet. Il travaille à ses cotés jusqu’à savictoire de 1981 : c’est ainsi qu’il le défendra vigoureusement au congrès de Metz en avril1979, en affirmant contre Michel ROCARD que : « entre le Plan et le marché, il y a lesocialisme ». Parallèlement, il est élu premier adjoint au maire du Grand-Quevilly en 1977,puis député de la quatrième circonscription de Seine-Maritime (Elbeuf, Le Grand-Quevilly),l'une des plus à gauche du pays. Il pose ainsi les bases de ce qui deviendra son fief électoral.648

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