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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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constitue la première tentative pour faire entrer le communisme dans la réalité sociale. Aucours de l’hiver de l’an IV (1795-1796), au spectacle de l’effroyable misère qui accable lepeuple et de l’incapacité gouvernementale, BABEUF, bientôt réduit à la clandestinité par lapolice du Directoire, en vient à l’idée de jeter bas par la violence cet édifice social inique. Laconjuration groupa autour d’une minorité acquise au communisme des membres du club duPanthéon, anciens jacobins, tels AMAR, ancien membre du Comité de sûreté générale,DROUET, l’homme de Varennes, LINDET, ancien responsable de la Commission dessubsistances du Comité de salut public: les buts de ces hommes demeuraient essentiellementpolitiques: BUONARROTI, en revanche, ancien commissaire du Comité de salut public enCorse, puis à Oneglia sur la Rivière du Ponant, toujours fervent robespierriste, eut une partconsidérable dans l’élaboration du programme communiste de la conjuration et dans sonorganisation politique. Le 10 germinal an IV (30 mars 1796) fut institué un comitéinsurrecteur où entrèrent avec BABEUF, ANTONEL<strong>LE</strong>, BUONARROTI, DARTHE, FELIX<strong>LE</strong>PE<strong>LE</strong>TIER et Sylvain MARECHAL. La propagande se développa, dirigée par un agentdans chacun des douze arrondissements parisiens. Les circonstances étaient favorables,l’inflation poursuivait ses ravages.BALLADUR, Édouard est un homme politique français né le 2 mai 1929 à Izmir (Turquie).Il fut Premier ministre de la France du 29 mars 1993 au 11 mai 1995. Aux sources de cettefamille smyrniote de souche arménienne, un certain André BALLADUR, qui, en compagniede quelques parents, fuit son Nakhitchevan natal. Convertis par des missionnairesdominicains, les BALLADUR sont des catholiques romains et les persécutions périodiquesdes Perses, qui disputent alors ce pays à la Turquie, expliquent l'arrivée de la famille àSmyrne, où on ne recense plus les communautés européennes étrangères, qui prospèrent leplus souvent dans le négoce. Tournant décisif dans la famille, en 1795, par édit du sultanSélim III, les BALLADUR ont rang de « sujets francs ». La pratique est alors courante : lesultan, suivant son bon vouloir, accorde aux ambassades occidentales un certain nombre de« bérats » ou « barats ». Commerçant avec Livourne, Manchester, mais surtout Marseille, lesBALLADUR sont des « barataires » francs, ce qui facilitera leur demande de naturalisationfrançaise en 1926. Entre-temps, la situation en Turquie change et les Jeunes Turcs voulaient àtoute force récupérer le pouvoir économique dont disposaient les Grecs, les Arméniens, etc,soit tous ceux qu'on a coutume d'appeler les levantins. Tout ressortissant des communautésétrangères n'est plus persona grata dans la Turquie d'Atatürk. Quelques années plus tôt, lesArméniens ont été massacrés et le nouveau régime a convié les Grecs à un prompt et définitifdépart. En 1922, un incendie ravage Smyrne jusque-là préservée des massacres : il détruitsurtout les quartiers chrétiens. Fils d'un banquier de la Banque Ottomane, ÉdouardBALLADUR naît à Smyrne, en Turquie et n'arrive en France, à Marseille, qu'à l'âge de sixans. Entre-temps la famille BALLADUR a évolué. Par mariages successifs, elle s'est alliée àdes Arméniens, comme les ISSAVERDENS, à des Italiens, de préférence Vénitiens, maisplus encore à des Français et en particulier des Provençaux. Les parents d'ÉdouardBALLADUR débarquent à Marseille en 1935 avec leurs 5 enfants dans un appartement au227 boulevard Chave. La famille vit bourgeoisement, malgré la baisse de standing, depuis ledépart de Smyrne. À 6 ans, il entre à l'institution diocésaine Jean-Baptiste de La SAL<strong>LE</strong>, puisen 1942, au Lycée Thiers. Il demeura très attaché, non à Marseille, mais à la Provence. Sonfrère, Robert BALLADUR sera l'un des notables de la cité phocéenne. Il voulait être médecin,il fera ses études de droit à l'Institut d'études politiques de Paris, section service public dont ilest diplômé en 1950. Une tuberculose l'éloigne des études mais, guéri, il entre à l'Écolenationale d'administration en 1955 et en sort dans la « botte » en 1957. (Promotion « France-Afrique »). Il a constitué à l'ENA un petit groupe de travail, avec Jérôme MONOD, PierreVERBRUGGHE, ancien préfet de police de Paris, Jacques CALVET, ancien PDG de617

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