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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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ayant la même nationalité et les groupes sociaux internationaux comprenant des individus denationalité différente. La société universelle, la communauté humaine globale, secrèteégalement son droit objectif qui est le droit des "gens", c'est-à-dire le droit des individus, ledroit des membres du groupe social mondial. De même que le droit objectif de la sociétéétatique qui inclut des groupes sociaux plus restreints est supérieur au droit objectif de cesgroupes restreints, de même le droit objectif de la société universelle, le droit des "gens" estsupérieur au droit objectif des Etats, des groupes sociaux territoriaux. C'est la loi de lahiérarchie des normes. La norme étatique est subordonnée à la norme internationale. Le droitinternational est un ordre juridique de superposition. Certes la société universelle ne comportepas encore d'organes pouvant constater l'existence du droit objectif et le transformer ainsi endroit positif dont il faudrait assurer l'exécution. En attendant la formation d'un groupe socialuniversel aussi élaboré que le groupe social étatique ce sont les Etats qui, en vertu de la loi dudédoublement fonctionnel, agissent à la fois pour leur compte et au nom de la sociétéuniverselle en participant à la formation du droit international, droit positif, et en assurent sonexécution.SCHULTZ, Theodore William (1902-1998) est un économiste américain spécialisé enéconomie du développement. Une grande partie de sa carrière universitaire se déroulera àl'université de Chicago. En 1960, SCHULTZ devient président de l'American EconomicAssociation et obtient en 1972 la médaille WALKER, le titre le plus élevé délivré parl'association. Il partage le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoired'Alfred NOBEL 1979 avec Arthur <strong>LE</strong>WIS. Mais contrairement à ce dernier, SCHULTZcritique le primat de l'industrie dans les processus de développement envisagés. Il réfute,l'idée dominante à l'époque, d'une productivité marginale nulle dans l'agriculture dansl'ouvrage The economic organization of agriculture (1953). Un autre apport de SCHULTZ estl'élaboration de la notion de capital humain qui deviendra célèbre grâce aux travaux de GaryBECKER.SCHUMPETER Joseph Alois (1883-1950) économiste autrichien (bien que ne faisant paspartie de l'école autrichienne) des plus connus du XX e siècle. Il se retrouve orphelin à 4 ans. Ilentre en 1901 à la Faculté de droit de Vienne et s’intéresse successivement à la sociologiepuis à l’économie en suivant notamment les cours des théoriciens de l'école autrichienneFriedrich VON WIESER et Eugen VON BÖHM-BAWERK. Docteur en 1906, il voyage, semarie en 1908 en Angleterre. Avocat au Caire, il publie son premier ouvrage devenu très viteun classique de la statistique économique, Nature et contenu principal de la théorieéconomique qui lui fit obtenir à 26 ans une chaire de professeur d’université en économiepolitique à l'université de Czernowitz puis en 1911 à l'université de Graz (en autriche). Avecles sociologues Werner SOMBART et Max WEBER, il dirige les Archives pour les sciencessociales et entre 1911 et 1919, il enseigne à Graz. L’année suivante paraît sa Théorie del’évolution économique, ouvrage qui s’affranchit du cadre néo-classique et témoigne de sonintérêt pour la dynamique et les lois du changement économique. SCHUMPETER metparticulièrement en exergue l'importance de l'entrepreneur et du processus de destructioncréatrice apportée par l'offre de nouveaux produits sur le marché. Après la guerre, il estbrièvement ministre des Finances (1919-1920) d’un gouvernement socialiste alors quel’Empire austro-hongrois s’effondre, puis il dirige pendant quatre ans une banque privée,Biederman Bank, qui fait faillite (1920-1924). Il reprend sa carrière universitaire à l'universitéde Bonn puis à Harvard suite à la montée du nazisme en Europe centrale puis s’installedéfinitivement aux États-Unis en 1932. De 1937 à 1941, sa réputation internationale lui vautde présider la Société d’économétrie dont il est l’un des fondateurs. En publiant en 1939 LesCycles des affaires, il revient sur l’analyse de la croissance. En 1942, Capitalisme, socialisme717

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