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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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ouvrier est licencié de l'atelier dans lequel il travaillait parce que le progrès a permis de leremplacer par une machine et ainsi de lui procurer du temps pour se consacrer à d'autresactivités plus intéressantes, le profit de l'opération c'est à dire le revenu du salarié estentièrement partagé entre la société qui possède l'usine et celle qui fabrique la machine.L'ouvrier lui ainsi que le reste de la population se trouvent exclu du profit de l'opération alorsque celle-ci tire son existence d'une situation qui est au départ pour le bien collectif. Al'ouvrier, le patron oppose des siècles d'histoire.Le progrès technique qui se traduit par une modification de l'activitééconomique (essor de certains secteurs et déclin d'autres) et de l'emploi (changement del'organisation du travail, changement des qualifications) conduit en cas d'accélération brutaleà des délais d'ajustement et donc à un chômage transitoire d'inadaptation. L'explication par leprogrès technique est ancienne. Elle met en jeu la problématique de la compensation. Si, àcourt terme, le progrès technique entraîne du chômage, à long terme, il y aura compensation.D'une part, le progrès technique se traduit par des innovations dans les biens de productionmais aussi au niveau des biens de consommation d'où une demande qui conduit à une plusgrande production et donc à des emplois. D'autre part, le progrès technique se traduit par unaccroissement de la productivité. Cet accroissement peut déboucher sur une baisse des prix,un accroissement de la demande et ainsi de la production et de l'emploi. Il peut augmenter lesmarges de profits des entreprises d'où plus d'investissements, plus de production et del'emploi. Il peut également permettre une augmentation des salaires qui stimulera laconsommation, la production et l'emploi. Il peut également déboucher sur une réduction dutemps de travail avec une hausse de l'emploi en compensation. Au total, pour certains, cesdifférents mécanismes conduisent à une compensation des pertes d'emplois de court terme. Iln'en demeure pas moins qu'une "bonne" répartition des gains de productivité (salaires, profits,réduction du temps de travail, prix) est nécessaire à la stabilité du système économique.Si K. MARX a fait un usage intensif de la notion de classes sociales, lamajeure partie des penseurs du XIXe siècle estime que sa paternité lui est cependantantérieure. Pour MARX, les classes sociales ne sont pas des " agrégats d'individus " mais un"système de positions antagonistes définies par des rapports sociaux". Les rapports deproduction sont à l'origine de la division sociale en deux groupes distincts : les détenteurs desmoyens de production (capitalistes) et ceux qui ne possèdent que leur force de travail(prolétaires). Les classes sociales n'existent que dans le cadre de la lutte des classes, lutte parlaquelle elles prennent conscience d'elles-mêmes, ce qui constitue le moteur de l'histoire.Selon les théoriciens du déséquilibre, les prix des biens et des services ainsi que le salaire sontfixes et tout déséquilibre sur les marchés qu'ils soient des biens et des services ou bien dutravail entraîne un rationnement par les quantités. Dans le cas du chômage classique, le niveaude profit est insuffisant donc les entreprises n'augmentent pas voire baissent leur productionmême s'il existe une demande non satisfaite. Dans le cas de l'inflation contenue, cela signifieque par rapport à la demande de biens et de services, il y a une insuffisance de main d'oeuvreet de production ce qui conduit à une hausse des prix. Les deux types de chômage, keynésienet classique, sont extrêmement difficiles à distinguer car ils entretiennent des relations ce quiexplique les difficultés à lutter contre. Ainsi, l'évolution des capacités de production quisemble avoir limité la demande de travail à certaines périodes est déterminée par le tauxd'investissement, qui lui-même dépend des perspectives de demande. D'autre part, lacompétitivité sur les marchés extérieurs influence le niveau de la demande extérieure. Lafaiblesse de la demande étrangère peut être le reflet d'une compétitivité insuffisante. Entermes de politique économique, tenter de remédier à un chômage keynésien (insuffisance dela demande) par une plus grande flexibilité du marché du travail ne résout rien tant que les254

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