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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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eclassement entraîne une mobilité géographique. L'Antenne emploi qui a fait connaissancede tous les salariés et qui travaille avec la directrice du personnel, Mme <strong>LE</strong>FEBRE, connaîtles contraintes et les problèmes de chaque salarié : elle est souvent apte à juger si l'intéresséest raisonnable face à l'emploi proposé ou s'il refuse parce que les conditions à court terme, del'assurance-chômage lui paraissent préférables. C'est ainsi que certains salariés comme M.DAOU, de l'entreprise X se sont permis de refuser tous les postes proposés par l'Antenneemploi pendant les six mois de la convention pour venir se plaindre ensuite de n'avoir plusaucune offre. Au bout de neufs refus d'OVE, ayant discrédité l'Antenne emploi M. DAOU quia préféré "profiter de sa convention" ne bénéficie plus ni de l'infrastructure de l'Antenne ni del'aide à l'embauche qui peut influer positivement sur la décision d'un employeur. Un salariéprésenté pour un emploi par son employeur à une autre entreprise a nettement plus de chancesd'être accepté que si sa candidature est issue de l'ANPE, elle sera étudié avec plus d'attention.C'est d'autant plus vrai que dans le cadre d'une embauche d'un salarié encore en convention deconversion, le nouvel employeur bénéficiait d'une prime à l'embauche de 3049,25 €(20.000 F) octroyée par l'entreprise X.Ces démarches coûtent cher à une entreprise déjà en difficulté et elle ne mettrace dispositif en place que si elle y trouve une compensation ; or, nous avons montré dans letableau comparatif entre le licenciement et le reclassement que les seules compensations dansce dernier cas, étaient d'ordre psychologique et on sait qu'elles pèsent peu quand une solutionmoins chère est possible.L'entreprise X aura dépensé 9,15 millions d’€ (60 millions de F) pour 140salariés, collèges Etam et assimilés cadres et employés et ouvriers confondus :- 60 % sont allés en direction des personnes physiques : 35 % dont 4,12millions d’€ (27 millions de F) directement pour les salariés et 2,23 millions d’€ (14,6 millionde F) indirectement (primes à l'embauche pour les autres entreprises) 1,07 à 1,22 million d’€(7 à 8 millions de F) n'ont pas encore été réclamés- 40 % sont allés en direction des biens immobiliers et desinvestissements industriels.La "loi quinquennale" du gouvernement qui comprend un ensemble de mesurespour améliorer la flexibilité de l'emploi, ne prévoit (hors le recours au chômage partiel delongue durée) aucune incitation pour éviter les réductions d'effectif et l'augmentation dunombre de chômeurs. Rien n'est prévu pour inciter ceux-ci à prendre un nouvel emploi (quidans la plupart des cas se traduit pour l'intéressé, par une baisse de revenu, en généralmomentanée), mis à part une politique de différentiels de salaires menée depuis peu.Pourtant, l'expérience prouve qu'un stage probatoire chez l'employeur potentielconfortant la formation reçue et non rémunéré par celui-ci avant engagement ferme, est unechance quasi certaine, de réussite. C'est une solution couramment utilisée par les entreprisesqui reclassent le personnel dont elles souhaitent le départ.Au terme de l'article L.321-4 du Code du travail, l'employeur doit indiquer aucomité d'entreprise saisi d'un projet de licenciement collectif les catégories professionnellesconcernées. Une cour d'appel retient exactement la notion de catégories professionnelles, quisert de base à l'établissement de l'ordre des licenciements, concerne l'ensemble des salariésqui exercent au sein de l'entreprise des fonctions de même nature supposant une formationprofessionnelle commune.466

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