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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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ministère de l’Emploi a par ailleurs constaté que les conditions de l’annonce représentaient undélit d’entrave. Un procès-verbal est adressé au Parquet.- « Une veste en justice pour Marks & Spencer », commente LIBERATION qui évoque unejournée noire pour la direction. Si les salariés sont conscients d’avoir remporté une « victoiremorale » et d’avoir « gagné du temps », ces décisions sont avant tout symboliques, rappelle lequotidien. La justice ne peut obliger le groupe à revenir sur sa décision de fermer lesmagasins.- « Marks & Spencer a violé la loi » titre L’Humanité. Si les licenciements sont repoussés, ilfaudra, comme pour Danone, plus que cette décision pour qu’ils soient abandonnés.Franck RIBOUD, PDG du groupe Danone, s’exprime ce matin dans lescolonnes du FIGARO. Il réagit pour la première fois aux appels d’un certain nombre d’éluslocaux appelant au boycottage des produits de sa société. « Certains ont voulu faire deDanone un symbole, celui d’une économie mondialisée soumis au seul diktats desactionnaires. Nous sommes devenus les boucs émissaires d’un combat politique. Cela suffit !Arrêtons de taper sur un champion national », affirme Franck RIBOUD, pour qui ceboycottage est un « appel au suicide » servant les grands concurrents de Danone.- « AOM-AIR Liberté : sursis dans la descente aux enfers», constate LA TRIBUNE. Les deuxsociétés, lâchées par leur actionnaire swissair, ont obtenu une dernière chance pour prouverleur viabilité. Un plan de restructuration prévoit entre 1 000 et 1 500 suppressions d’emplois.<strong>LE</strong>S ECHOS indiquent que le PDG Marc ROCHET a présenté hier un plan deredécollage sur des bases réduites, dans l’attente d’un éventuel repreneur. AOM et Air Libertése cherchent un avenir, souligne LA CROIX. Les salariés en appellent au gouvernement pourconvaincre Air France de reprendre ces compagnies.La presse suit l’accélération des dépôts de bilan des entreprises toujours plusnombreuses à faire des plans sociaux suite aux licenciements économiques, la fortemédiatisation amplifie probablement aussi ce mouvement. Le 16 octobre 2002 256 , uncommuniqué paraît dans Libération. « En vingt ans d’action syndicale, je n’ai jamais vucela. » Sur le parvis du palais omnisports de Bercy, à Paris, Marc BRETTEIL, le secrétaire del’Union des syndicats de la métallurgie CFDT de la région parisienne, montre la liste desentreprises en restructuration en Île-de-France. 130 noms, parmi les plus grands de l’industriefrançaise, y figurent : Aérospatiale, Alcatel, Alstom, ATT, Facom, Bull, Delphi, Siemens,IBM, Thalès, Valéo... ». C’est une lame de fond. Des plans de restructuration, on en a connu.A tel point que la métallurgie en Ile-de-france est passée de 950 000 emplois en 1980 à 350000 aujourd’hui. Mais avant c’était un secteur à la fois, l’automobile ou l’informatique. Onsavait quand cela commençait et où cela s’arrêtait. Aujourd’hui, c’est tous ensemble:l’automobile par équipementiers, l’informatique, la téléphonie mobile, l’aéronautique.»Particulièrement touchée, la ceinture ouest de la région parisienne d’Evry à Vélizy, où setrouve CIT Alcatel : « Tchuruk (PDG d’Alcatel) a fixé un objectif, explique BernardFICH<strong>AUX</strong>, délégué CFDT de CIT, moins 23 000 emplois d’ici à l’an prochain. Mais il n’y aaucun plan de restructuration d’ensemble, et donc aucune visibilité; Chaque direction d’entitése débrouille. Chez CIT, on sait qu’on doit passer de 8 000 à 6 000 emplois. Mais, enl’absence de plan social, cela échappe à tout contrôle. Résultat, la direction encourage lesdéparts, avec des licenciements transactionnels.»256Article L’Ile de France laminée par les plans sociaux extrait duquotidien Libération, 16 octobre 2002.442

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