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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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MEGRET, Bruno (1949- ) est un homme politique français, classé à l'extrême droitefondateur du Mouvement national républicain (MNR). Il est le fils d'un haut fonctionnaire,Jacques MEGRET, et de Colette CONSTANTINIDES. Il est l'aîné d'une famille de 4 enfantsdont il est le seul garçon. Bruno MEGRET est scolarisé à l'école européenne. De retour àParis, il est interne au pensionnat catholique Bossue, pour effectuer sa classe préparatoire aulycée Louis-le-Grand où il lutte contre Mai 68 et entre à l'École polytechnique. Il termine dansla « botte » et entre aux Ponts et chaussées. Diplômé des Hautes Études de la Défensenationale, capitaine de réserve de l'Arme blindée de cavalerie, il a fait Saumur, 3 ans d'activitédont un stage commando à Quellern (1969 à 1973). Il séjourne dans la garnison d'Offenburgen Allemagne et pendant 8 mois dans un régiment de cuirassiers à Lens. Pendant l'annéescolaire 1974-1975, il passe un an aux États-Unis et en revient diplômé de l'université deBerkeley. Il est chargé de mission au Commissariat général au Plan en 1975 et 1976. Il estaffecté à l'aménagement du territoire dans la préparation du VIe plan. Il est à la directiondépartemental de l'équipement de l'Essonne de 1977 à 1979, il a été Conseiller technique auCabinet du ministre de la Coopération de 1979 à 1981, directeur adjoint des infrastructures etdes transports à la préfecture de la région Île-de-France jusqu'en 1986. Mis en disponibilité, ilrejoint son corps d'origine deux ans plus tard, après sa défaite aux élections législative.Jusqu'en juin 1989, où il devient député européen, il émarge au conseil général des Ponts etChaussés. En 1979, après être devenu membre du Club de l'Horloge, il entre au RPR via lesréseaux de Charles PASQUA et devient presque immédiatement membre du comité central.En 1981, lorsque François MITTERRAND est élu, il se présente aux élections législativescontre Michel ROCARD qu'il met en ballotage. Ressentant un manque de considération de lapart du parti, il le quitte à la fin de cette année et fonde en janvier 1982 les Comités d'actionrépublicaine, un club destiné à lui servir de tremplin politique, dont il reste le Présidentjusqu'en 1988. Avec les CAR et de nombreux clubs et associations, il a créé la CODAR, àl'initiative de laquelle se tiendront les premiers et seconds états généraux de l'opposition en1984 et 1985.En 1986, profitant du scrutin à la proportionnelle, Jean-Marie <strong>LE</strong> PEN, président du Frontnational, décide de créer le Rassemblement national avec pour but de s'ouvrir à d'autresmouvements. Bruno MEGRET et les Comités d'action républicaine s'allient au Front national:« Plutôt que d'être 22 e au RPR, il vaut mieux être second au FN. » Il est alors élu député del'Isère et devient député européen en 1989. En 1987, il rejoint le Front national et Jean-Marie<strong>LE</strong> PEN le nomme directeur de sa campagne présidentielle et responsable de la cellule depropagande. Quelques semaines plus tard, il se présente dans la 10 e circonscription desBouches-du-Rhône (Gardanne), où il obtient 26 % des suffrages au premier tour et 44 % ausecond. Il prend une influence de plus en plus importante dans le parti, rival de Jean-PierreSTIRBOIS, le secrétaire général. Ce dernier meurt dans un accident de voiture et est remplacépar Carl LANG, puis Bruno GOLLNISCH. En octobre 1988, il est nommé Délégué généraldu Front national par Jean-Marie <strong>LE</strong> PEN. Il est chargé de la formation, de la communication,de la propagande, des études, et des manifestations du Mouvement national. En juin 1989, ilest élu au Parlement européen ou il est membre de la Commission politique et de laCommission économie. Depuis octobre 1990, il est, de surcroît, le leader du Front nationaldans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il conduit la liste aux élections régionales dansles Bouches-du-Rhône et en mars 1992, il est élu conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Bruno MEGRET s'impose comme numéro deux du Front national endurcissant son image. Il provoque un tollé en proposant de revenir sur la naturalisationd'immigrés. Aux législatives de mars 1993 dans la circonscription de Marignane, il frôlel'élection avec 49,5 % des voix au second tour. C'est en décembre 1993 qu'il choisit Vitrollescomme point de chute. Pour les élections européennes de juin 1994, il est placé en deuxièmeposition sur la liste conduite par Jean-Marie <strong>LE</strong> PEN et réélu au Parlement de Strasbourg. En686

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