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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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considérée comme une limitation à la liberté individuelle de trouver un emploi ou comme uneingérence abusive dans la sphère stratégique du cabinet de reclassement.Si les consultants sont d'origines diversifiées, une grande majorité de ceux - ciest constituée par des personnes qui ont été elles - mêmes licenciées ou reclassées. Dans lecabinet qui gère le plan social de l'entreprise X, le responsable est un ancien DRH licencié etsa principale collaboratrice est une de ses connaissances, comptable, restée plus de 10 ans auchômage, période pendant laquelle elle s'est occupé bénévolement d'associations. Selon uneenquête réalisée aux États - Unis, les consultants ont en moyenne 48,5 ans et possèdent 2diplômes (l'un de commerce/affaires et l'autre en psychologie), 3/4 d'entre eux sont deshommes et 1/4 sont des femmes et moins de 2 consultants sur 3 ont été personnellementlicenciés.La qualité du consultant est primordiale et conditionne en grande partie lesuccès de la mission dans la mesure où il doit instaurer des relations de confiance avecl‘entreprise cliente dont il gère le plan social et les salarié qui adhèrent à ce même plan social.Aucune des deux parties ne doit avoir l‘impression d‘être délaissée au profit de l‘autre. Deschiffres étayent leur vision de leur rôle et de l‘avenir qu‘ils comptent donner à la suite de leuractivité. Selon une enquête, la majorité des consultants considèrent leur métier comme untravail difficile, 2/3 ont l'intention de continuer leur métier, le 3ème tiers n'en est pas sûr. Lamajorité trouve que l'activité de conseil est à la fois la partie la plus valorisante et la plusdifficile de leur mission. Ils gèrent en moyenne 12 à 15 clients, ouvrent en moyenne 4nouveaux cas par mois (les bons mois), passent 1/4 de leur temps à vendre leurs services afinde trouver de nouveaux clients et de fidéliser les anciens. 41 % possèdent leur propre affaireet 27 % de ceux qui ne sont pas propriétaires considèrent la vente de leurs services comme unproblème majeur. 273 Les sociétés de reclassement sont assez discrètes sur les chiffres qu'ellesréalisent, on estime que près d'une vingtaine de sociétés réalisent 70 % des missions deconseils (loi des 20/80 de PARETO 274 ).Dans la majorité des cas, le consultant ne participe pas à la négociation quimatérialise l'annonce du licenciement. Juridiquement, la société de reclassement estmandataire de l'employeur. Commercialement parlant, la société de reclassement estfournisseur de services vis-à-vis de l'organisme qui licencie. Cette relation tripartite(entreprise, société de reclassement et candidat) peut générer des ambiguïtés. Il peut êtredifficile pour une société de reclassement de défendre avec autant de détermination lesintérêts de l'entreprise qui la paye et ceux du candidat qu'elle est censée soutenir. Cetteambiguïté peut même devenir critique en cas de conflit entre l'entreprise et le candidat.Pour éviter ce genre de situations, les sociétés de reclassement ont lapossibilité de remettre au candidat soit le contrat type de reclassement qu'elles utilisent, soit lecontrat renseigné qu'elles ont signé avec l'entreprise.Les codes de déontologie varient avec les sensibilités et les approches dechaque cabinet et des consultants qui les constituent mais des points invariables sont traités :* Les conditions préalables avec la possibilité de refuser certaines missions, la participation àla décision de licenciement et le début de la mission après accord du candidat.273Conférence Nationale d'Out – Placement.274La Loi de PARETO, aussi appelée aussi loi des 80/20, cf annexe 19 en finde thèse.472

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