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LE RECLASSEMENT PROFESSIONNEL SUITE AUX ... - E-Corpus

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Les procédures de restructuration apparaissent en août 1980, les réformesinstitutionnelles vont être complétées par des lois en 1988 et 1989 ; elles ne vont cesserd’évoluer et une notion sociale sera incluse dès 1989. Les mesures d’accompagnement sontdiverses (bilans de compétences, formations) et l’accompagnent des plans sociaux estcomplexe, les conventions de toutes natures apparaissent. Les bilans de compétences mis enplace en 1991 sont une aide précieuse à l’accompagnement.Ils permettent de faire une synthèse de ce que la personne à déjà fait (passé), dece qu’elle fait actuellement (ou elle en est) et de ce qu’elle veut faire (ou elle veut aller). Desfiches structurent et guident le bilan de compétences qui devient un outil technique fiable pourencadrer ces plans sociaux qui obligatoires pour les entreprises à partir de 200 personnesdoivent être sans faille pour être validés par l’administration du travail et acceptés par lessalariés qui le subissent.Les plans sociaux sont très contrôlés, ils sont honéreux, encadrésjuridiquement et médiatiquement. Ils sont obligatoires pour les sociétés qui licencient mais lesalarié licencié est libre d’y adhérer. S’il refuse, il devient chômeur immédiatement alors ques’il accepte, il bénéficie d’un délai de 6 mois pour trouver un autre poste ou une solutionfinalisée qui peut être la création d’entreprise, la formation, la pré-retraite, etc.Suite à un licenciement, un plan social est mis en place, depuis la loi sur lamodernisation sociale de juin 2001 appliquée en janvier 2002, le nom change et devient« plan de sauvegarde de l’emploi » mais les activités des cellules de reclassement sonttoujours d’aider les adhérents à trouver une solution qui leur conviennent. Le temps de travailpeut être réduit à 35 heures, aménagé pour tenter de partager cette denrée qui se fait rare.Il existe deux grands types de plans sociaux : le premier est appelé plan socialdéfensif : c’est le cas de celui mené par l’entreprise X où il s’agit de « sauver » ce qui reste del’entreprise en délocalisant pour réduire les coûts. Le second vise à réduire les coûts pouraugmenter les marges de profit des actionnaires : actuellement très pratiqué, il suscitecritiques et protestations, des mobilisations et une médiatisation souvent fortes.L’entreprise X, équipementier automobile, qui délocalise sa production maisqui garde une activité commerciale sur Paris met en place un plan social pour 136 salariésdont 66 appartenant au collège Etam/cadre et 70 appartenant au collège ouvrier/employé. Ellene peut bénéficier que de reclassements externes pour ses salariés travaillant dans laproduction ainsi que pour les salariés administratifs qui ne veulent pas aller travailler surParis. Elle fait appel à des consultants externes eux aussi pour gérer l’antenne emploi. Seuleune salariée responsable du personnel travaille avec le Cabinet, dans un premier temps, elleaide à la mise en place de l’antenne emploi, apporte ses connaissances de l’entreprise etrassure les salariés, ses anciens collègues, elle les quittera au bout de quelques mois pour allertravailler sur Paris.Le bilan est sans appel et certains ne résistent pas aux ravages liés à un plansocial, aussi performant soit-il. Les moins pénalisés sont tout de même les salariés qui ont unestructure familiale stable, qui sont relativement jeunes sans être pour autant débutants,diplômés et qualifiés, mobile géographiquement.590

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