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spelfouten heeft gemaakt. - De Portugeesche gezant Miranda 1) is hier van morgen
aangekomen en de koerier aan onze gezanten te Parijs brengt den last over, het
tractaat niet te teekenen, ‘qu'en y stipulant la garantie de la pesche’.
5734. Aan Ph. Doublet 2)
. (K.A.)
Vous n'aviez que faire de vous donner la peine de me renouveller les asseurances
de vostre affection. C'est de quoy j'ay des impressions fort vives depuis longtemps,
et de quoy mesme je regrette de n'avoir eu moyen de vous tesmoigner mon
ressentiment, comme vous l'eussiez pû desirer. Je l'ay faict en partie, en vous
donnant en garde un quart de la possession que j'estime et cheris le plus en ce
monde, et vous m'avez faict veoir jusques ores, que la bonté divine m'a gouverné
en l'emploitté (?) d'un gage qui m'estoit precieux. Je vous recommande de luy
continuer tousjours vostre veritable amour pour celuy de nous deux, car elle le
merite, et je vous en prie, qui suis de tout mon coeur ..... 8 Dec. 1661.
5735. Prinses Amalia van Oranje 3)
. (H.A.)
‘J'ay reçeu vos dernieres du 8 e de ce mois, comme j'avois faict les precedentes du
premier, par lesquelles je ne voy, a mon grand regret, nul avancement en vostre
negociation. Je m'estonne qu'il s'en trouve a la cour qui peuvent s'accrocher a la
venüe du comte de Dona, et bien plus des discours que vous mandéz qu'on y tient,
des raisons qui l'y doibvent rendre peu agreable, et surtout de celle du peché originel
de sa naissance, que je n'estime pas luy devoir prejudicier, quand mesme il seroit
vray, comme il ne l'est pas, que je ne suis point Françoise et ne la voudrois estre.
Aussi sçait-on bien le contraire. Quelle justice seroit-ce, si pour cela on faisoit tort
a mes proches, qui d'ailleurs peuvent faire voir, qu'en diverses occasions ilz ont
rendus des services tresconsiderables a la France, et en ont pour tesmoins des
principaux ministres et officiers, comme ledit comte le pourra prouver, tant s'en faut
qu'il ayt cabalé ou rien faict au desservice du Roy, comme il semble qu'on luy vueïlle
imposer, pour couvrir les torts manifestes qu'on a faicts au Prince en sa principauté,
et que mesmes on n'avoit pas raison de luy faire, quand bien son gouverneur auroit
esté si criminel envers la France qu'on le veut faire. Mais je ne doute point qu'il ne
s'en defende tres bien, et qu'il ne destruise toutes ces calomnies. Et par la vous
jugeréz de la necessité qu'il avoit de se presenter en ceste cour, ou aussi je luy ay
donné ordre de ne se mesler de nos affaires, s'il ne void y pouvoir estre utile, a quoy
je le trouve aussi tout porté et resolu. Ce sera donc a vous de continuer d'agir,
suivant vos instructions et vos ordres, jusques
1) Niet H. de Souza Tavarez, graaf van Miranda, die in Dec. 1659 als Portugeesch gezant hier
was gekomen, het tractaat in orde had gemaakt en toen was afgereisd, maar Diego Lopes
de Ulhoa kwam hier en vroeg tegen 5 Dec. audientie aan, wat hem geweigerd werd.
2) Kopie. - De geadresseerde is Huygens' schoonzoon.
3) Voor een deel uitgegeven in Archives de la Maison d'Orange-Nassau, 2 e série, V, blz. 214.
Constantijn Huygens, Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663