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de souffrir que ceste lettre originelle 1) , que je produis pour ma descharge, puisse
servir à vous donner d'autant plus d'impression de ce que nous souffrons avec
estonnement de tout le monde, sans que le Roy en prouffite autre chose que les
importunitez qu'on est obligé de luy en donner. Vous voyez, Monsieur, comme
Madame la Princesse Douariere desire que je me donne l'honneur d'en parler à
S.M. té . Mais comme elle n'a pû sçavoir que vous avez eu aggreable de vous charger
du rapport de mes plaintes, qui asseurément fera plus d'effect que mes mauvaises
expressions de bouche ne sçauroyent produire, j'espargne ceste audience, jusques
à ce que vous me fassiez la grace de m'informer des justes et favorables resolutions
qu'il aura pleu au Roy de prendre sur les poincts de mon dernier memoire, qui, en
somme, revienent tous là, que durant le temps que S.M. voudra differer la restitution
qui nous a esté si bien promise sans aucune restriction, et laquelle j'attens tousjours
avec tant d'impatience, pour le moins en suitte de ce que desjà vous avez prins la
peine d'en escrire une fois, Mons. r le commandeur de Gaut et tous autres puissent
avoir ordre expres de ne se mesler en aucune sorte de l'administration des affaires
de S.A., de la function de ses officiers, et sur toutes choses de ce qui est de sa
judicature, dans laquelle est notoirement comprise la connoissance de ce qui se
pourroit trouver avoir esté commis au faict de la Monoye, et absolument tout autre
forfaict civil ou criminel. J'attendray avec vostre permission ce qu'il vous plaira me
faire sçavoir sur tout cecy apres en avoir parlé à S.M. té , pour prendre mes mesures
là dessus, et cependant me diray ..... A Paris, 21 e Nov. 1662.
5971. J. Sauzin. (H.A.)
Uw brief heb ik meegedeeld aan de leden van het Bureau, behalve aan de heeren
Sylvius en de Beauregard, die nooit aanwezig zijn, wanneer er zaken moeten worden
behandeld, die hun niet aangenaam zijn. De ‘fermiers’ zijn hier geweest; ik heb hun
gezegd, dat zij 39000 livres schuldig waren, maar zij voerden aan, dat zij 10000
livres aan den graaf van Dona en aan u, en 5000 aan den heer Buysero hadden
betaald, zoodat er nog 24000 l. overbleven. Gisteren zijn zij weer vertrokken, zonder
dat de afrekening heeft plaats gehad. In mijn onderhoud met den intendant 2) heb ik
hem van alles op de hoogte gebracht en tegen zijne beweringen alle mogelijke
argumenten aangevoerd. De arme gevangenen te Avignon zijn nog altijd niet
vrijgelaten. D'Orange, ce 22 e Novemb. 1662.
5972. Lubieres. (H.A.)
Zooals gij gehoord zult hebben, is de zaak met de ‘fermiers’ nog niet in orde, ook
al doordat de heeren Sylvius en de Beauregard tegenwerken. Men zegt hier, dat
vele maatregelen, door de Voogdij genomen, volstrekt geene
1) Van de Prinses Douairière; No. 5966.
2) De Bezons.
Constantijn Huygens, Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663