bekijk - digitale bibliotheek voor de Nederlandse letteren

412
de vriendelijkste van zijne ministers mij niet wil begrijpen. Of ik Fransch spreek of
Latijn, het wordt voor dooven gezongen. Gij handelt niet goed in deze zaak. Gaarne
wil ik van u hooren, hoe het nu eigenlijk met de zaak van Oranje staat. Lutet[iae],
postrid. infamis diei, et quam nulli unquam Lomenio placuisse satis certus sum.
CIƆIƆCLXII.
5785. J. Sauzin. (H.A.)
‘Nous attendons tousjours avec grande impatience l'heureux fruict de vos travaux,
desquels on nous parle avec tant d'incertitude que cella nous tient entre l'espoir et
la crainte. On assure que Mons. de Porteclaire a escript du 25 e du mois passe aux
conseillers residents qu'en vostre audiance du 6 e du mesme mois S.M. n'avoit rien
douné de positif, mais qu'il avoit respondu qu'il rendroit la place, quand il cognoistroit
qu'il en seroit temps, et l'avoit reitere, qnand vous avies reitere vos demandes. Vous
pouvez bien juger, Monsieur, a quelles fins cella s'escript et l'effect qu'il peut
produire’. ..... De ‘fermier general’ wil den Prins een proces aandoen, als hij
aansprakelijk wordt gesteld voor de geheele pacht, nu de Munt hier gesloten is.
D'Orange, ce 5 d'Apvril 1662.
5786. C. van Aerssen 1)
. (H.A.)*
Ik heb weer erge koorts gehad en bezit niet veel weerstandsvermogen meer. ‘Ainsi
que j'ay presenti, l'apparense du succes de nostre traicté avec la France a des
l'aultre sepmaine faict faire des grandes instances au S. r de Wit en la Generalité,
pour authoriser nos ambassadeurs de s'en revenir, en cas que leurs commissaires
ne se contentent du temperemment et adjustement que Douning 2) et de Wit ont faict
icy. Ceci a esté fortement contredict, et rejetté par presque tous les deputes des
aultres provinces, mais Douning d'un aultre costé s'en est si outrecuidemment voulu
prevaloir, pour dans ces conferences se faire attribuer des honneurs, qui ne sont
en aucune facon deubs, n'y n'ont jamais esté deferés à qui que ce soit, qui aye eu
pareil charactere qu'il a, que toute la Generalité s'en sent si fort offensée et en est
tant despitée, qu'elle retracte asteure ce qu'elle luy avoit desja de trop accordé, de
facon que, luy estant aussi à l'angloise fier et altier de son costé, il seroit à craindre,
selon le langage qu'il tient, que, si la sagesse de son Roy ne le retenoit, il pousseroit
les choses dans les extremités, car apres tout, son dernier memoire est tres
chocquant, non seulement accause de son mauvais Francois, mais parce que tout
le contenu n'en vault rien. Encores qu'apres le grand point il soit survenu quelque
subject à des aygres disputes entre nos ambassadeurs et leurs commissaires, il en
sont pourtant venus trop avant de part et d'aultre, pour n'achever leur traicté, mais
le temps nous fera voir comment il sera observé, car il y a asteure si peu [de] loyauté
et de fermeté dans la Chrestienté, que doresenavant je ne tiens tous traictés que
seulement pour du papier brouillié. On s'est resolu icy a faire recompenser
liberalement les commissaires de pardela, et je croy aussi que la France à cette
occasion fera des instances pour faire recevoir à nos ambassadeurs les presens,
que sa Majesté en pareilles rencontres a accoustumé de faire donner de sa part
aux ambassadeurs, dont je croy que les nostres, et avec justice, ne seront pas
marris, car apres tout, cette resolution non seulement frustroit les personnes de
1) Gedeeltelijk uitgegeven in Archives de la Maison d'Orange-Nassau, 2 e serie, V, blz. 223.
2) Zie blz. 361.
Constantijn Huygens, Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663