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m'a empesché d'abbreger, je ne feray plus rien, Monsieur, que de vous supplier
tres-humblement de vouloir aussi vous souvenir favorablement des deux autres
articles de mondit memoire, et de ne me refuser jamais la grace de me croire .....
A Paris, le 15 e Nov. 1662.
Apres avoir tant outré vostre patience je ne laisse pas de debvoir à la priere du
S. r de Chambrun ministre à Orange la justification dont il s'est trouvé obligé de
m'instruire par l'extraict des registres du Parlement cy joinct 1) , de peur qu'on ne
travaille à vous surprendre d'impressions sinistres et non conformes à la verité,
comme asseurement si le thresorier s'oublie si avant que d'encore remuer de
nouveau, ce sera par son ancien artifice, en faisant sonner la haine qu'il veult qu'on
croye que ceux de la religion auroyent contre luy, là où en ceste derniere controverse
il s'est veu condamné par des conseillers de l'autre, noz Princes mesmes n'ayans
jamais souffert que sur ce point là il fust faict aucune distinction entre leurs subjets.
5965. Prinses Amalia van Oranje. (H.A.)
Hierbij zend ik u een afzonderlijken brief, dien gij aan de ministers kunt laten lezen 2) .
Gij moet alle mogelijke middelen aanwenden, om een einde te maken aan dat
schandelijke onrecht. Uwe memorie vind ik goed en ik ben benieuwd, welk antwoord
gij na het rapport van den heer le Tellier zult ontvangen; gij moet krachtig bij hem
aandringen en pogen den Koning te spreken. Uit Engeland hoor ik, dat lord Hollis
nu werkelijk spoedig zal afreizen. Gij moet uw best doen voor de bevrijding der
gevangenen te Avignon, die voor hun eigen rechters terecht dienen te staan. Ik heb
er wel eene som voor over, of om hen te bevrijden, of om in hunne behoeften te
voorzien. A la Haye, ce 16 e Novemb. 1662.
5966. Prinses Amalia van Oranje. (H.A.)
Uw laatsten brief en de bijgevoegde stukken heb ik ontvangen, ook de brieven van
de heeren le Tellier en de Bezons en berichten over de handelwijze van den heer
de Gaut. ‘Certes, comme ce sont choses inusitées, et mesmes inouïes, on a de la
peine a prendre des mesures la dessus, et tout ce que je puis faire sur de si
estranges incidens, est de vous reïterer mes ordres, que vous ayéz a emploier tous
moiens possibles pour arrester ces outrages, et de poursuivre a la cour ou vous
estes, les ordres necessaires pour faire cesser a Orange les violentes infractions
que ledit commandeur de Gaut, et d'autres font aux droits de mon petit-filz, a ses
finances, et a toute sa souveraineté. Vous feréz bien mesme de tascher d'en parler
au Roy, et de luy remonstrer avec vigueur les consequences d'une telle iniquité. Sa
Maj. té a, sans doute, trop de justice, et trop de generosité pour la vouloir authoriser,
ayant tousjours declaré qu'elle n'entendoit pas que ses officiers se meslassent de
l'administra-
1) Zie No. 5957.
2) No. 5966.
Constantijn Huygens, Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663