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6043. Prinses Amalia van Oranje. (H.A.)
Het is wel erg, dat men, in weerwil van uw laatste vertoog aan den Koning,
Beauregard toch nog blijft beschermen; terecht doet men dat op eenigszins
geheimzinnige wijze. Het is goed, dat gij in uwe gesprekken met de ministers telkens
wijst op het beleedigende van die handelwijze. Men moet wel lachen om de
grenzelooze ijdelheid van Beauregard. Wij moeten maar stil wachten op de komst
van lord Holles. Ik heb erg veel medelijden met die arme gevangenen in Avignon
en meende, dat men reeds lang geschreven had, dat er losgeld voor hen betaald
moest worden. Doe toch al uw best, dat er een einde aan die zaak komt. A la Haye,
ce 15 Mars 1663.
6044. Aan J. Sauzin. (H.A.)
Ma derniere fut du 2 e de ce mois 1) . Depuis, sçavoir le 6 e , j'ay receu vostre depesche
du 21 Febvrier et le 9 e celle du dernier 2) , ce qui est assez regulier, mais je ne sçay
d'où vient que je n'ay receu que le mesme 9 e les deux de M. de Lubieres du 21 et
23 Febvrier 3) . Vous feriez mieux de joindre vos pacquets ensemble, quand il y a
chose dont vous estimez qu'il importe que je sois informé de deux costez, ce qui
n'est pas tousjours necessaire, et en se rapportant parfois l'un à l'autre on peut
espargner multum olei et operae. La principale chose qui nous donne matiere
d'escrire est l'embaras qui se trouve dans la perception de nos revenus. Dorenavant,
s'il plaist à Dieu, cela cessera, et sans doubte vous aurez apprins pardelà comme
par arrest du 28 e Febvrier l'ordonnance de M. le commandeur de Gaut qui causoit
ce desordre a esté cassée, et à luy mesme ordonné de donner et faire donner à
noz fermiers toute ayde et assistence au recouvrement de nos droicts et revenus.
Je ne vous envoye point de copie de cest escrit, parce qu'il y est parlé d'une reserve
de 20 m. livres pour les pretentions de M. de Beauregard, disposition si prejudiciable
à l'autorité de S.A. que je me suis trouvé obligé de m'en plaindre, avec instance et
priere que ceste clause en puisse estre ostée. Cependant le S. r Alibert ouvre la
boursse comme il doibt, et vient de payer une des ordonnances de S.A. que je vous
ay dit avoir par devers moy, et promet de satisfaire à l'autre au premier jour. - Tandis
que j'escris arrive vostre lettre du 7 e 4) dont j'envoye un double à la Haye, comme
j'ay accoustumé de faire de tout ce qui me vient de là. Que personne ne se mette
en peine de ce que l'argent sort de la principauté. Pense-on qu'on ne sçait pas que
les officiers, les ouvrages etc. doibvent estre payez et qu'on ne s'avisera pas d'y
laisser pour cela ce qu'il faut? Au nom de Dieu, que chascun se mesle de ses affaires
et agisse comme il pretend en respondre à son Maistre, à qui on n'a que faire de
rien prescrire.
Vous recevrez cy joincte une response de S.A.M. qui ne vous portera pas peu
de consolation. Vous ferez bien de ne vous en prevaloir pas comme pour en braver
ou aigrir personne, mais la communiquer discretement partout ou vous jugerez
qu'elle puisse faire du bien, tant envers les bons qu'à l'endroit des detracquez, car
il y a dans ce bon texte de quoy faire prouffiter les uns
1) No. 6033 a.
2) No. 6028 a en b.
3) No. 6031 en 6031 a.
4) No. 6038 c.
Constantijn Huygens, Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663