ARCHEION

OBRÓT MATERIAŁAMI ARCHIWALNYMI — ZAGADNIENIA WYBRANE
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Adrian Niewęgłowski, Trading in archive materials — selected issues. The currently applicable
Act on National Archive Resources and Archives regulates to a very limited extent the topic of
trading in archive materials in a broad understanding of the term, i.e. trading as any and all types of
legal activities that lead to obtaining a consent to use an archive material. To a certain extent, the above
is related to the genesis of the legal act. It was adopted on 14 July 1983, in a completely different legal
and economic reality.
Although more than 30 years have passed since the Act was adopted, the legislator still fails to
keep up with the changes that accompany the process of trading in archive materials, amending the
Act on National Archive Resources and Archives — in the area pertaining to the subject in consideration
— in a rather superficial way, frequently without any reflection on whether specific legal
instruments being proposed are indeed adjusted to the specific nature of the archive materials treated
as a subject of trade.
In relation to the development of digital technologies and the advancing phenomenon of digitalization
of cultural resources which have also affected archive resources, the trading in archive
materials should be perceived not only in the area being the domain of the traditional civil law,
i.e. acts-in-law involving sales, exchange, donation, storage, or transport of archive materials. Although
those acts-in-law were discussed in the paper, attempts were made in it also to look at trading in
archive materials from a different perspective. Strictly speaking, archive materials are in general not
only an object of an ownership title but also a piece of work. Lots of archive materials comprise texts,
photographs or other intangible assets which can meet the conditions of a work within the meaning
of the Act on Copyright and Neighbouring Rights. What is more, in many cases those works may still
be protected by the copyright. Such “meeting point” of the copyright and property right must be taken
account of by the legislator. Otherwise, trading in archive materials will encounter obstacles more and
more frequently.
Adrian Niewęgłowski, Circulation des documents d’archives — problèmes choisis. La loi en
vigueur sur le fonds national d’archives et les archives règle d’une façon très restreinte la question de
la circulation des documents d’archives, au sens large du terme, c’est à dire comme tout acte juridique
qui mène à l’obtention du droit de consulter des archives. Ceci est lié, en quelque sorte, à la genèse
de cet acte juridique qui a été adopté le 14 VII 1983, dans une réalité juridique et économique tout à
fait différente.
Depuis l’adoption de cette loi plus de 30 ans sont déjà passés, et le législateur n’a toujours pas
accompli les changements qui accompagnent la circulation des documents d’archives et les archives,
en amendant la loi sur le fonds national d’archives, dans le domaine relatif à la circulation, plutôt
d’une manière superficielle et souvent sans trop réfléchir si les instruments juridiques concrets qu’il
propose sont adaptés à la spécificité des documents d’archives considéré comme objet de circulation.
Avec le développement des systèmes informatisés et le progrès dans la numérisation des fonds de
culture, qui a englobé également les fonds d’archives, la circulation des documents d’archives devrait
être considérée non seulement dans le domaine du droit civil traditionnel, à savoir les actes juridiques
tels que la vente, l’échange, le don, la conservation ou le transport des documents d’archives. Même
si nous consacrons une attention particulière à ces actes dans cet article, nous avons également essayé
de voir aussi un autre aspect lié à la circulation des documents d’archives. A proprement parler, le
documents d’archives n’est pas uniquement un objet du droit de propriété, mais aussi une œuvre.
Beaucoup documents d’archives contiennent des textes, des photos ou d’autres biens matériels qui
peuvent être considérés comme des œuvres au regard du droit d’auteur et des droits apparentés. Même
plus, dans beaucoup de cas il peut s’agir d’œuvres dont le temps de protection n’est pas encore expiré.
Ce « contact » entre le droit d’auteur et le droit de propriété devrait être traité par le législateur. Dans
le cas contraire, la circulation des documents d’archives devra de plus en plus souvent faire face à des
obstacles.