1992 - Archives de l'Assemblée nationale
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CAT DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE 206<br />
Communautés européennes : institutions :<br />
- Conseil <strong>de</strong>s Communautés : vote à la majorité qualifiée et<br />
droit <strong>de</strong> veto : « compromis <strong>de</strong> Luxembourg » (p . 956)<br />
- « déficit démocratique », « dérive technocratique » et « surproduction<br />
normative » (p . 956, 957).<br />
Communautés européennes : principes fondamentaux :<br />
- citoyenneté européenne : droit <strong>de</strong> vote dans le pays <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce<br />
pour les élections municipales et l'élection au Parlement<br />
européen (p. 957) ;<br />
- droit communautaire : intégration dans le droit français et<br />
conciliation avec l'ordre juridique interne (p . 957)<br />
- « subsidiarité » : principe : définitition et limites (p . 957).<br />
Europe : confédération européenne et autres alternatives à<br />
l'Union (p . 956).<br />
Indépendance et souveraineté :<br />
- indépendance et i<strong>de</strong>ntité <strong>nationale</strong>s « dissolution » dans<br />
l'Europe (p.956) ;<br />
- souveraineté <strong>nationale</strong> et délégations <strong>de</strong> compétences<br />
principes et définitions (p . 957).<br />
Discussion <strong>de</strong>s articles [12 mai <strong>1992</strong>] :<br />
Rappel au règlement : regrette que les groupes n'aient pu<br />
présenter, à l'occasion d'une discussion générale sur le<br />
rapport supplémentaire relatif au projet <strong>de</strong> loi constitutionnelle,<br />
le contenu <strong>de</strong> leurs amen<strong>de</strong>ments ainsi que le caractère<br />
lacunaire du projet <strong>de</strong> loi sur le plan juridique<br />
(p. 1012).<br />
Avant l'article 1•r :<br />
- défavorable aux amen<strong>de</strong>ments i<strong>de</strong>ntiques n os 29 <strong>de</strong> M . Alain<br />
Lamassoure et 61 <strong>de</strong> M . Pierre Mazeaud (suppriment du<br />
préambule <strong>de</strong> la Constitution le 2 e alinéa relatif à la communauté<br />
formée par la République française et les peuples<br />
d'outre-mer) (p . 1016) ;<br />
- son amen<strong>de</strong>ment n o 39 (art. 52 <strong>de</strong> la Constitution : dispose<br />
que le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République tient informé le Parlement<br />
<strong>de</strong> toute négociation sur les traités ou accords dont il<br />
<strong>de</strong>vra autoriser l'approbation ou la ratification) (p . 1032)<br />
vote réservé (p . 1033) : rejeté au scrutin public (p . 1123) ;<br />
- favorable à l'amen<strong>de</strong>ment n° 27 <strong>de</strong> M . Pierre Mazeaud<br />
(art. 53 <strong>de</strong> la Constitution : dispose que toute décision<br />
d'un organisme international qui modifie la loi interne au<br />
sens <strong>de</strong> l'article 34 <strong>de</strong> la Constitution doit être ratifiée par<br />
le Parlement avant d'entrer en application) (p . 1035) ;<br />
- favorable à l'amen<strong>de</strong>ment n° 67 <strong>de</strong> M. Pierre Mazeaud<br />
(art. 54 <strong>de</strong> la Constitution : précise que soixante députés<br />
ou soixante sénateurs peuvent saisir le Conseil constitutionnel<br />
d'un engagement international qu'ils estiment<br />
contraire à la Constitution) (p. 1037) ;<br />
- son amen<strong>de</strong>ment n° 40 (art. 54 <strong>de</strong> la Constitution : précise<br />
qu'en cas <strong>de</strong> conflit entre un traité et la Constitution,<br />
celle-ci est révisée par la voie <strong>de</strong> l'article 89, alinéa 2<br />
organise au profit <strong>de</strong> toute juridiction une saisine du<br />
Conseil constitutionnel par voie <strong>de</strong> question préjudicielle<br />
afin <strong>de</strong> s'assurer <strong>de</strong> la constitutionnalité d'un acte pris en<br />
application d'un traité et intégrable dans l'ordre juridique<br />
interne) (p. 1037) : rejeté au scrutin public (p . 1040) ;<br />
Communautés européennes : droit communautaire : primauté<br />
sur l'ordre juridique interne (p . 1037) ;<br />
- favorable au sous-amen<strong>de</strong>ment n° 96 <strong>de</strong> M . Jacques Toubon<br />
(supprime la disposition qui prévoit que la révision <strong>de</strong> la<br />
Constitution s 'effectue par la voie <strong>de</strong> l'article 89, alinéa 2,<br />
<strong>de</strong> la Constitution, à son amen<strong>de</strong>ment n a 40 (p. 1040) ;<br />
- son amen<strong>de</strong>ment n o 41 (art . .61 <strong>de</strong> la Constitution : confirme<br />
que les lois qui transposent en droit français les actes pris<br />
par les institutions communautaires peuvent être déférées<br />
au Conseil constitutionnel et prévoit qu'à cette occasion,<br />
celui-ci exerce un contrôle <strong>de</strong> constitutionnalité sur les<br />
actes transposés) (p . 1055) : rejeté (p . 1056) ;<br />
Communautés européennes : droit communautaire : primauté<br />
sur les constitutions <strong>nationale</strong>s (p. 1056).<br />
Article 1•r (nouvelle numérotation <strong>de</strong>s titres XIV et XV <strong>de</strong> la<br />
Constitution) :<br />
- ses observations (p . 1063) ;<br />
Communautés européennes :<br />
- liberté <strong>de</strong> circulation <strong>de</strong>s personnes : visas : règles <strong>de</strong> délivrance<br />
(p . 1063) ;<br />
- union économique et monétaire (p . 1063).<br />
Lois : projet <strong>de</strong> loi constitutionnelle : contenu (p . 1063).<br />
Article 2 (insertion dans la Constitution d'un titre XIV : « De<br />
l'Union européenne ») :<br />
Avant l'article 88-1 <strong>de</strong> la Constitution<br />
son amen<strong>de</strong>ment n° 42 rectifié (dispose que la France adhère<br />
à l'Union européenne qui respecte les principes fondamentaux<br />
du droit constitutionnel français et l'i<strong>de</strong>ntité <strong>nationale</strong><br />
<strong>de</strong> la France ; précise que les compétences <strong>de</strong> cette Union<br />
sont strictement limitées aux actions nécessaires à l'application<br />
<strong>de</strong>s traités sur les Communautés européennes)<br />
(p . 1074) : rejeté (p. 1076) ;<br />
ses observations sur l'amen<strong>de</strong>ment n° 11 <strong>de</strong> la commission<br />
<strong>de</strong>s affaires étrangères (dispose que la République participe<br />
à la Communauté et à l'Union européennes dont les<br />
Etats membres choisissent librement d'exercer en commun<br />
certaines compétences) (p . 1077)<br />
Assemblée <strong>nationale</strong> : examen <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>ments : procédure<br />
(p . 1077) ;<br />
son sous-amen<strong>de</strong>ment n° 99 (précise que les compétences <strong>de</strong><br />
l'Union européenne sont strictement limitées aux actions<br />
nécessaires à l'application <strong>de</strong>s traités sur les Communautés<br />
européennes) à l'amen<strong>de</strong>ment n o 33, <strong>de</strong>uxième rectification,<br />
<strong>de</strong> M. Alain Lamassoure (dispose que la République<br />
participe à la Communauté et à l'Union européennes dont<br />
les Etats membres choisissent librement d'exercer en<br />
commun certaines <strong>de</strong> leurs compétences propres)<br />
(p . 1077) : rejeté (p . 1081).<br />
Article 88-1 <strong>de</strong> la Constitution (transfert <strong>de</strong> compétences pour<br />
l'application du traité <strong>de</strong> Maastricht) :<br />
- son amen<strong>de</strong>ment n o 43 (dispose que les transferts <strong>de</strong> compétences<br />
ne sont consentis que pour la ratification du traité)<br />
(p . 1087) : rejeté (p . 1088) ;<br />
son amen<strong>de</strong>ment n o 45 soutenu par M . Pierre Mazeaud<br />
(subordonne à une autorisation législative la mise en<br />
oeuvre, au 1 sr janvier 1996, <strong>de</strong> la politique communautaire<br />
<strong>de</strong> franchissement <strong>de</strong>s frontières et, en 1997 ou 1999, <strong>de</strong> la<br />
troisième étape <strong>de</strong> l'union économique et monétaire) :<br />
rejeté (p . 1096) ;<br />
son amen<strong>de</strong>ment n° 44 soutenu par M . Pierre Mazeaud (précise<br />
que les traités relatifs à l'Union européenne et les<br />
actes qui en découlent ne peuvent affecter les garanties <strong>de</strong>s<br />
droits et libertés reconnus aux citoyens, ni la compétence<br />
<strong>de</strong>s juridictions <strong>nationale</strong>s en la matière) : rejeté (p. 1096).<br />
Article 88-2 <strong>de</strong> la Constitution (droit <strong>de</strong> vote et éligibilité aux élections<br />
municipales <strong>de</strong>s ressortissants Communautaires résidant<br />
en France) :<br />
son amen<strong>de</strong>ment n° 47 soutenu par M . Pierre Mazeaud (précise<br />
que les dispositions <strong>de</strong> l'article 88-2 ont pour but la<br />
« ratification » et non l'« application » du traité sur<br />
l'Union européenne) (p. 1105) ; rejeté (p. 1106) ;<br />
son amen<strong>de</strong>ment n o 49 corrigé (dispose que les ressortissants<br />
<strong>de</strong>s Etats membres <strong>de</strong> la Communauté européenne résidant<br />
en France sont électeurs mais non éligibles aux élections<br />
municipales ; précise qu'ils ne peuvent exercer <strong>de</strong> fonctions<br />
à caractère juridictionnel) (p. 1106) : non soutenu<br />
(p. 1107) ;<br />
son amen<strong>de</strong>ment n o 48 (précise que les ressortissants <strong>de</strong>s<br />
Etats membres <strong>de</strong> la Communauté européenne résidant en<br />
France sont également électeurs et éligibles aux élections<br />
européennes) (p. 1109) : rejeté (p. 1110).<br />
Après l'article 88-2 <strong>de</strong> la Constitution<br />
- ses observations sur l'amen<strong>de</strong>ment n° 93 <strong>de</strong> la commission<br />
(dispose que le Gouvernement soumet pour avis à <strong>l'Assemblée</strong><br />
<strong>nationale</strong> et au Sénat, dès leur transmission au<br />
Conseil <strong>de</strong>s Communautés, les projets d'actes communautaires<br />
intervenant dans le domaine <strong>de</strong> la loi ; précise que<br />
chaque Assemblée émet son avis soit au sein d'une délégation<br />
constituée à cet effet soit en séance) (p . 1120) ;<br />
- son amen<strong>de</strong>ment no 50 (dispose que le Parlement est saisi<br />
pour avis préalable lorsque le Conseil <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong>s<br />
Communautés est appelé à se prononcer à la majorité qualifiée<br />
sur <strong>de</strong>s dispositions concernant <strong>de</strong>s « intérêts très<br />
importants » <strong>de</strong> la France) (p . 1115) : rejeté (p. 1121).