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[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

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tu l’imagines. L’Empire est vaste, nous avons tout juste planté<br />

une épingle dans son cuir. Aussi longtemps que Galbatorix<br />

ignore l’existence d’Oromis et de Glaedr, nous disposons d’un<br />

avantage.<br />

— Ils n’utilisent pas toutes leurs capacités, et tu appelles ça<br />

un avantage ? maugréa-t-il.<br />

Elle ne daigna pas répondre. Il se sentit bien sot et regretta<br />

ses protestations infantiles. Abattre le roi félon était le plus cher<br />

désir d’Oromis et de Glaedr. Ils ne seraient pas restés à<br />

Ellesméra sans de solides raisons. Dont certaines lui étaient<br />

connues, à commencer par la principale : l’incapacité d’Oromis<br />

de jeter des sorts exigeant de grosses dépenses d’énergie.<br />

La température fraîchissait. Il rentra les mains dans ses<br />

manches et croisa les bras pour les réchauffer :<br />

— Qu’est-ce que tu as dit à cet esprit, Arya ?<br />

— Il était curieux de savoir pourquoi nous avions employé la<br />

magie. C’est ce qui a attiré leur attention. Je lui ai tout expliqué,<br />

et je lui ai appris que tu avais libéré les esprits enfermés dans le<br />

corps de Durza. J’ai l’impression que ça lui a fait très plaisir.<br />

Dans le silence qui suivit, elle s’approcha du lys et l’effleura.<br />

— Oh ! s’exclama-t-elle. Ils étaient vraiment reconnaissants.<br />

Naina !<br />

Sur son ordre, une douce lumière éclaira leur bivouac. Il vit<br />

alors que la feuille et la tige du lys étaient en or, les pétales, d’un<br />

métal blanc qu’il ne put identifier, et le cœur de la fleur qu’Arya<br />

lui montrait semblait taillé dans des rubis et des diamants.<br />

Émerveillé, <strong>Eragon</strong> suivit d’un doigt la courbe de la feuille, dont<br />

le fin duvet le chatouillait. En se penchant pour l’examiner de<br />

plus près, il discerna les creux, les bosses et les nervures dont il<br />

l’avait ornée en la créant. À ceci près qu’elle était à présent en<br />

or.<br />

— Incroyable ! C’est une copie exacte de la mienne.<br />

— Et elle est vivante.<br />

— Pas possible !<br />

Il se concentra, guettant des signes de chaleur, de<br />

mouvement. Les signes vitaux étaient bien là, aussi forts qu’ils<br />

pouvaient l’être la nuit pour une plante. Tâtant de nouveau la<br />

feuille, il déclara :<br />

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