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[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

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mailles polies se tenaient au garde-à-vous, répartis en deux<br />

blocs importants devant le trône et sur deux doubles files, de<br />

chaque côté de la galerie longue d’un mile qui menait à la grille<br />

est de Tronjheim. Beaucoup d’entre eux portaient des enseignes<br />

décorées de motifs étranges. Hvedra, l’épouse d’Orik, était au<br />

premier rang. En prévision du couronnement, il l’avait envoyée<br />

chercher sitôt après que le conseil eut banni le Grimstborith<br />

Vermûnd. Elle était arrivée le matin même.<br />

Pendant une demi-heure, les trompettes sonnèrent et le<br />

chœur caché chanta tandis que, d’une démarche mesurée, Orik<br />

avançait depuis la porte est jusqu’à la salle centrale. Sa barbe<br />

avait été brossée et frisée ; il portait des bottes de cuir souple<br />

lustrées avec des éperons d’argent, des jambières de laine grise,<br />

une chemise de soie pourpre qui chatoyait à la lumière des<br />

lanternes et, par-dessus, un haubert dont les mailles étaient<br />

faites d’or blanc. Une longue cape ourlée d’hermine et brodée à<br />

l’emblème du Dûrgrimst Ingeitum tombait de ses épaules et<br />

formait une traîne. Volund, le marteau de guerre que Korgan,<br />

premier roi des nains, avait forgé, était fixé à sa large ceinture<br />

cloutée de rubis. Paré de ces somptueux atours et de sa<br />

splendide armure, Orik semblait briller de l’intérieur ; <strong>Eragon</strong><br />

en fut ébloui.<br />

Douze enfants nains le suivaient, six garçons et six filles à en<br />

juger par leur coupe de cheveux. Vêtus de tuniques rouges,<br />

brunes et or, ils portaient entre leurs mains en coupe des globes<br />

polis d’un diamètre de six pouces faits de douze pierres<br />

différentes.<br />

Au moment où Orik pénétra au cœur de la cité-montagne, le<br />

hall s’assombrit et de petites taches d’ombre mouvantes se<br />

mirent à danser sur tout ce qui s’y trouvait. Surpris, <strong>Eragon</strong> leva<br />

les yeux. Ce qu’il vit l’étonna davantage encore : il neigeait des<br />

pétales de roses depuis les hauteurs de Tronjheim ! Tels de gros<br />

flocons roses, les pétales veloutés se posaient sur la tête et les<br />

épaules des spectateurs, formaient un tapis sur le sol et<br />

embaumaient l’air de leur doux parfum.<br />

Les trompettes et le chœur se turent tandis que, au pied du<br />

trône noir, Orik mettait un genou à terre et baissait la tête.<br />

Derrière lui, les douze enfants s’étaient immobilisés.<br />

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