29.06.2013 Views

[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

— Ils viendront.<br />

Et il s’en fut rejoindre les cavaliers, courant à faire trembler<br />

la terre.<br />

Quatre Vardens ouvrirent les portes. Brandissant son épée<br />

avec un cri de guerre, le roi Orrin quitta le camp au galop et<br />

entraîna ses hommes vers les soldats aux tuniques brodées d’or.<br />

Les sabots des chevaux soulevaient tant de poussière qu’on ne<br />

distinguait plus la formation en tête de flèche derrière le nuage<br />

couleur crème.<br />

— Jörmundur ? reprit Nasuada.<br />

— Ma Dame ?<br />

— Envoie deux cents hommes d’épée et cent lanciers à leur<br />

suite. Et poste cinquante archers à cent trente ou cent cinquante<br />

coudées du combat. Je veux que ces soldats soient écrasés,<br />

Jörmundur, anéantis jusqu’au dernier, renvoyés dans l’oubli.<br />

Pas de pitié, pas de quartier, que ce soit bien clair.<br />

Jörmundur s’inclina.<br />

— Et dis à tes guerriers que, si je ne participe pas à la bataille<br />

à cause de mes bras, mon esprit est à leurs côtés.<br />

— Ma Dame.<br />

Tandis que Jörmundur se retirait en hâte pour exécuter les<br />

ordres, Narheim dirigea son poney jusqu’à Nasuada :<br />

— Et les miens, qu’en fais-tu ? Quel rôle jouerons-nous dans<br />

la bataille ?<br />

Les yeux fixés sur l’épais nuage de poussière qui roulait sur<br />

la plaine, Nasuada fronça les sourcils :<br />

— Vous nous aiderez à garder le périmètre. Si des soldats<br />

ennemis…<br />

Elle dut s’interrompre : quatre cents Urgals – dont de<br />

nouvelles recrues venues grossir leurs rangs depuis la bataille<br />

des Plaines Brûlantes – émergeaient d’entre les tentes,<br />

franchissaient la porte et s’élançaient dans la plaine, martelant<br />

le sol de leurs pieds, rugissant des cris de guerre<br />

incompréhensibles. Lorsqu’ils eurent disparu à leur tour, elle<br />

reprit :<br />

— Si des soldats ennemis passaient malgré tout, vos haches<br />

seraient les bienvenues.<br />

Un souffle de vent leur apporta les hurlements des blessés,<br />

- 331 -

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!