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[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

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— Puissant Marteau, nous ne sommes qu’une poignée !<br />

Jamais nous n’aurons raison d’eux.<br />

Roran lui jeta un regard enflammé :<br />

— Bien sûr que si ! Nous nous battons pour protéger nos<br />

familles, pour reprendre nos terres et nos maisons. Ils se battent<br />

parce que Galbatorix les y oblige. Leur cœur n’y est pas. Pensez<br />

à vos familles, à vos foyers. Un homme qui se bat pour un idéal<br />

peut tuer à lui seul cent de ses ennemis sans peine !<br />

Tandis qu’il parlait, il revit Katrina dans sa robe de mariée<br />

bleue, sentit le doux parfum de sa peau, entendit sa voix<br />

assourdie lorsque, tard dans la nuit, ils bavardaient ensemble.<br />

Katrina.<br />

Une seconde encore, et l’ennemi était sur eux. Il n’y eut plus<br />

que le fracas des épées contre son bouclier, le bruit de son<br />

marteau s’abattant sur les casques et les cris de ses victimes. Les<br />

adversaires fondaient sur lui avec l’énergie du désespoir sans<br />

parvenir à ouvrir une brèche dans le mur des Vardens. Ils<br />

n’étaient pas à la hauteur. Quand le dernier attaquant succomba<br />

sous ses coups, Roran éclata d’un grand rire euphorique. Quelle<br />

joie de neutraliser les forces malfaisantes qui menaçaient la vie<br />

de son épouse bien-aimée et de son enfant à naître !<br />

Il était d’autant plus satisfait qu’aucun de ses guerriers<br />

n’avait de blessures sérieuses. Pendant l’affrontement, il avait<br />

aussi remarqué que plusieurs archers étaient descendus des<br />

toits pour les rejoindre, montés sur leurs chevaux.<br />

— Bienvenue dans la mêlée ! leur lança-t-il en souriant.<br />

— C’est ce qui s’appelle un accueil chaleureux ! répondit l’un<br />

d’eux.<br />

De son marteau sanglant, Roran désigna trois de ses<br />

hommes :<br />

— Toi, toi et toi, entassez les corps sur la droite de la rue.<br />

Faites-moi un entonnoir avec le chariot de manière à ne laisser<br />

passer que deux ou trois soldats à la fois.<br />

— Bien, chef ! acquiescèrent les guerriers en sautant de leurs<br />

montures.<br />

Un carreau vola vers Roran qui l’ignora pour se concentrer<br />

sur le gros des troupes adverses. Une centaine de tuniques<br />

rouges s’assemblaient en vue d’une nouvelle charge.<br />

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