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[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

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— Ohé, vous autres ! Bande de chacals apeurés ! Nous ne<br />

sommes que onze, et nous vous bloquons le passage !<br />

Franchissez le barrage, et vous gagnez la liberté. Tentez votre<br />

chance si vous l’osez ! Comment ? Vous hésitez ? Où est votre<br />

courage ? Êtes-vous des hommes ou des vers rampants, bougres<br />

d’assassins à face de truie ? Vos pères n’étaient que des idiots<br />

baveux qu’on aurait dû noyer à la naissance ! Et vos mères, des<br />

catins de basse classe qui frayaient avec des Urgals !<br />

Il sourit, satisfait, quand des adversaires outragés lui<br />

hurlèrent des insultes en retour. L’un d’eux perdit cependant<br />

toute envie de se battre et s’enfuit vers le nord en se couvrant de<br />

son bouclier. Il courait en zigzags mais, malgré ses efforts, il<br />

n’avait pas fait plus de cent pieds qu’un Varden l’abattit d’une<br />

flèche.<br />

— Aha ! s’exclama Roran. Tas de vermine et de rats d’égout !<br />

Vous n’êtes qu’un ramassis de lâches tous autant que vous êtes !<br />

Pour vous redonner du cœur, sachez que je suis Roran Puissant<br />

Marteau, et qu’<strong>Eragon</strong> le Tueur d’Ombre est mon cousin !<br />

Pourfendez-moi, et votre abomination de roi vous<br />

récompensera d’un comté ou mieux encore ! Il faudra le mériter<br />

et me vaincre à l’épée, car vos carreaux sont sans effet sur moi.<br />

Approchez misérables limaces, viles sangsues parasites et tiques<br />

à ventre mou ! Approchez ! Relevez le défi si vous en êtes<br />

capables !<br />

Dans un concert de cris guerriers, trente soldats lâchèrent<br />

leurs arbalètes, dégainèrent leurs lames et, levant haut leurs<br />

boucliers, ils chargèrent les Vardens.<br />

Derrière Roran, Harald protesta :<br />

— Chef, ils sont trop nombreux.<br />

— Certes, répondit Roran sans quitter l’ennemi des yeux.<br />

Quatre tuniques rouges chancelèrent et s’effondrèrent,<br />

criblées de flèches.<br />

— S’ils chargent tous à la fois, nous n’aurons aucune chance,<br />

insista Harald.<br />

— Mais ils n’en feront rien. Vois comme ils sont<br />

désorganisés. Leur commandant a dû tomber. Tant que nous<br />

serrons les rangs et que nous maintenons la discipline, ils ne<br />

nous vaincront pas.<br />

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