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[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

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eaucoup.<br />

— Ah ! Je suis heureux que tu aies accepté. Je ne plaisante<br />

pas le moins du monde, et je te promets que, demain, tu<br />

marcheras parmi des arbres de granit. C’est l’une des merveilles<br />

des Beors. Tous les invités du Dûrgrimst Ingeitum devraient<br />

avoir la chance de la visiter.<br />

*<br />

Le lendemain matin, <strong>Eragon</strong> se leva de son lit trop petit dans<br />

sa chambre de pierre au plafond bas et au mobilier de taille<br />

réduite ; il se débarbouilla dans une cuvette d’eau froide et, par<br />

habitude, il chercha mentalement l’esprit de Saphira. Rien. Il ne<br />

rencontra que ceux des nains et des animaux alentour. Accablé<br />

par un profond sentiment d’isolement, il chancela, s’accrocha à<br />

la table de toilette et resta là, le souffle coupé, tétanisé,<br />

incapable de réfléchir tandis que des taches rouges dansaient<br />

devant ses yeux. Enfin, il soupira et inspira à fond.<br />

« Elle me manquait au retour de Helgrind, mais au moins je<br />

savais que je rentrais le plus vite possible. Cette fois, je<br />

m’éloigne d’elle, et j’ignore quand nous serons de nouveau<br />

réunis. »<br />

Lorsqu’il se fut ressaisi, il se vêtit et s’aventura dans les<br />

couloirs de Bregan Hold, saluant sur son passage les nains qui<br />

lui lançaient des « Argetlam ! » enthousiastes.<br />

Il trouva Orik avec douze des siens dans la cour de la<br />

citadelle, occupés à seller un train de solides poneys dont<br />

l’haleine formait des panaches de vapeur blanche dans l’air<br />

froid. <strong>Eragon</strong> se faisait l’effet d’un géant parmi ces petits<br />

hommes trapus qui s’affairaient autour de lui.<br />

— Ah, <strong>Eragon</strong> ! s’exclama Orik. Nous avons un âne pour toi à<br />

l’écurie si tu veux une monture.<br />

— Je te remercie, je préfère aller à pied.<br />

— Libre à toi.<br />

Lorsqu’ils furent prêts à partir, Hvedra, en longue robe à<br />

traîne, descendit le grand escalier de l’entrée principale : elle<br />

tendit à Orik un olifant d’ivoire à l’embouchure et au pavillon<br />

incrustés d’or.<br />

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