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[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

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au rang de stratège. Qu’en penses-tu, Jörmundur ?<br />

— L’idée me paraît excellente.<br />

Nasuada hocha la tête avec satisfaction :<br />

— Le seul problème, c’est que je vais devoir te placer sous les<br />

ordres d’un autre capitaine, Roran.<br />

— Ma Dame, pourquoi ne commanderais-je pas ma propre<br />

patrouille ? Ne m’en suis-je pas montré digne lors de ces deux<br />

missions comme par mes succès passés ?<br />

— Si tu continues à te distinguer de la sorte, Puissant<br />

Marteau, tu auras bientôt une unité à toi. Patience. Deux<br />

missions, aussi impressionnantes soient-elles, ne permettent<br />

pas de juger pleinement la personnalité d’un homme. Je suis<br />

d’une rare prudence quand il s’agit de confier mes guerriers à<br />

des tiers. Je te demande de te plier à mes désirs.<br />

Roran serra la tête de son marteau qui dépassait de sa<br />

ceinture, si fort que ses veines et ses tendons saillaient. S’il lui<br />

en coûtait, il demeura courtois :<br />

— Bien sûr, Dame Nasuada.<br />

— Bon. Un page te fera connaître ta nouvelle affectation plus<br />

tard dans la journée. Oh, et veille à prendre un repas copieux<br />

quand vous aurez fêté vos retrouvailles, Katrina et toi. C’est un<br />

ordre, Puissant Marteau. Tu semblés sur le point de défaillir.<br />

— Ma Dame.<br />

Il se retirait déjà quand Nasuada leva la main :<br />

— Roran ?<br />

— Ma Dame ?<br />

— À présent que tu as combattu ces hommes qui ne sentent<br />

pas la douleur, penses-tu que, si nous étions protégés comme ils<br />

le sont contre les souffrances physiques, nous aurions moins de<br />

peine à les vaincre ?<br />

Après une hésitation, Roran secoua la tête :<br />

— Leur force est aussi leur faiblesse. Ils ne se défendent pas<br />

comme ils le feraient s’ils craignaient la morsure d’une lame ou<br />

le dard d’une flèche, ils agissent sans prudence, au mépris de<br />

leur vie. Il est vrai qu’ils continuent à se battre quand des<br />

soldats normaux seraient morts depuis longtemps, ce qui est un<br />

avantage appréciable. Mais ils meurent aussi en grand nombre,<br />

car ils ne se soucient pas de leur corps. Dans leur folle témérité,<br />

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