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[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

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l’opération sur un cadavre voisin.<br />

Les épaules velues de l’elfe se soulevèrent et retombèrent :<br />

— Ils semblent avoir pris peur quand tu es apparue,<br />

Shur’tugal.<br />

« C’est la moindre des choses », gronda la dragonne.<br />

<strong>Eragon</strong> draina l’énergie de trois autres soldats et récupéra le<br />

bouclier rond du dernier.<br />

— Bien, déclara-t-il en se relevant. Si nous allions ouvrir ces<br />

grilles aux Vardens ?<br />

— Inutile de tarder davantage, approuva Arya.<br />

Elle se mit en marche, puis coula un regard de biais à<br />

<strong>Eragon</strong>.<br />

— Tu as une nouvelle épée, observa-t-elle.<br />

— Oui. Rhunön m’a aidé à la forger.<br />

— Et quel est le nom de cette lame, Tueur d’Ombre ? s’enquit<br />

Lupusänghren.<br />

<strong>Eragon</strong> s’apprêtait à le lui dire quand quatre soldats<br />

débouchèrent d’une ruelle sombre, lance tendue devant eux.<br />

D’un geste fluide, <strong>Eragon</strong> dégaina <strong>Brisingr</strong>, qui luisait d’un éclat<br />

joyeux et sauvage, et, dans le même mouvement, il fendit la<br />

première hampe et décapita le soldat de tête. Arya en embrocha<br />

deux autres avant qu’ils puissent réagir, tandis que<br />

Lupusänghren bondissait de côté pour tuer le dernier de sa<br />

dague.<br />

— Vite ! s’écria Arya, qui partit à toutes jambes en direction<br />

des grilles.<br />

<strong>Eragon</strong> et Lupusänghren l’imitèrent, suivis de Saphira dont<br />

les griffes claquaient sur les pavés de la rue. Des archers les<br />

criblaient de flèches depuis les remparts et, par trois fois, des<br />

groupes de soldats se jetèrent sur eux. Sans même ralentir,<br />

<strong>Eragon</strong>, Arya et Lupusänghren fauchaient leurs attaquants,<br />

quand Saphira ne les douchait pas d’un torrent de feu.<br />

À mesure qu’ils approchaient des portes de la ville, les coups<br />

sourds du bélier se firent plus fort. Devant les lourds battants<br />

hauts de quarante pieds et renforcés de ferrures, ils aperçurent<br />

deux hommes et une femme vêtus de longues robes noires. Les<br />

bras levés vers le ciel, ils oscillaient d’un côté à l’autre et<br />

psalmodiaient en ancien langage. En voyant <strong>Eragon</strong> et ses<br />

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