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[Tome 3] Christopher Paolini - Eragon - Brisingr - Archive-Host

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moi si vous le pouvez ! Je suis Roran Puissant Marteau et je ne<br />

crains personne !<br />

Il y eut un mouvement vers l’avant. Trois soldats grimpèrent<br />

sur les corps de leurs camarades morts pour échanger des coups<br />

avec lui. Roran esquiva d’un saut de côté, planta sa lance dans la<br />

mâchoire de celui qui se trouvait le plus loin sur sa droite et lui<br />

brisa les dents. Il retira le fer sanglant de la blessure, mit un<br />

genou à terre et empala celui du milieu.<br />

Un choc secoua son épaule gauche. Son bouclier parut<br />

doubler de poids. En se relevant, il vit une lance plantée dedans,<br />

et le dernier des trois soldats qui se précipitait vers lui, l’épée au<br />

poing. Roran leva sa propre lance comme un javelot puis,<br />

voyant l’adversaire hésiter, il lui asséna un coup de pied à<br />

l’entrejambe et l’expédia de vie à trépas. Pendant la pause qui<br />

suivit, il se débarrassa de son bouclier et le jeta avec la lance<br />

fichée dans le bois entre les pieds de ses ennemis pour qu’ils<br />

trébuchent.<br />

D’autres tuniques rouges s’avancèrent, tremblant devant<br />

Roran, son sourire carnassier et sa lance meurtrière. Les<br />

cadavres s’amoncelaient devant lui. Lorsqu’ils lui arrivèrent à<br />

hauteur de la taille, il bondit au sommet du rempart de corps et<br />

y resta. L’avantage que lui procurait cette position dominante<br />

compensait ses difficultés d’équilibre. Il lui était aisé de tuer ses<br />

adversaires tandis qu’ils s’efforçaient de grimper le rejoindre,<br />

butant contre un bras, une jambe, s’enfonçant dans un trou ou<br />

glissant sur la surface lisse d’un pavois.<br />

De son perchoir, il découvrit que le reste des ennemis<br />

s’étaient joints à la mêlée, à l’exception d’une vingtaine qui, à<br />

l’autre bout du village, ferraillaient toujours contre les Vardens<br />

d’Edric et de Sand. Il comprit alors qu’il n’aurait pas de repos<br />

avant que les combats prennent fin.<br />

Au fil de la journée, il récolta une douzaine de blessures,<br />

sans gravité pour la plupart : quelques éraflures à l’avant-bras,<br />

un doigt cassé, une légère entaille au flanc là où un poignard<br />

avait déchiré sa cotte de mailles. Il y en avait aussi de plus<br />

sérieuses. Il était couché sur le tas de cadavres quand un coup<br />

de couteau au jarret le handicapa pour de bon. Peu après, un<br />

costaud dont l’haleine empestait l’oignon et le fromage<br />

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