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Flavius Josèphe, table des matières

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ANTIQUITES JUDAÏQUES<br />

lettre sur la parenté qui nous unit à vous, - lettre dont la copie se<br />

trouve ci-<strong>des</strong>sous[98] - nous l'avons reçue avec joie et avons<br />

témoigné nos bonnes dispositions à Démotélès et à Areios ; nous<br />

n'avions cependant pas besoin de cette démonstration, car le fait nous<br />

était appris par nos livres saints[99]. Nous n'avons pas voulu prendre<br />

l'initiative de cette reconnaissance, pour ne pas paraître courir après<br />

la gloire que nous recevrions de vous. Bien <strong>des</strong> années se sont<br />

écoulées depuis le jour où fut proclamée à nouveau (?) la parenté qui<br />

nous unit dès l'origine[100], et toujours, dans nos fêtes sacrées et nos<br />

anniversaires, en offrant à Dieu <strong>des</strong> sacrifices, nous le prions pour<br />

qu'il vous donne la sécurité et la victoire. Nous avons eu à soutenir<br />

bien <strong>des</strong> guerres nées de la convoitise de nos voisins ; mais nous<br />

n’avons voulu être un embarras ni pour vous ni pour aucun de nos<br />

parents. Cependant après avoir battu nos ennemis, comme nous<br />

envoyions aux Romains Nouménios, fils d'Antiochus, et Antipater,<br />

fils de Jason, qui sont <strong>des</strong> hommes honorés appartenant à notre Sénat,<br />

nous leur avons aussi donné <strong>des</strong> lettres pour vous, afin de renouveler<br />

l'amitié qui nous unit ensemble. Vous ferez donc bien de nous écrire<br />

de votre côté et de nous mander ce que vous pourriez désirer, assurés<br />

que nous sommes prêts à agir conformément à vos souhaits. » Les<br />

Lacédémoniens firent un cordial accueil aux envoyés, rendirent un<br />

décret d'alliance et d'amitié, et l'envoyèrent aux Juifs[101].<br />

9[102]. A cette époque, il y avait parmi les Juifs trois sectes qui<br />

professaient chacune une doctrine différente sur les affaires<br />

humaines : l'une était celle <strong>des</strong> Pharisiens, l'autre celle <strong>des</strong><br />

Sadducéens, la troisième celle <strong>des</strong> Esséniens. Les Pharisiens disent<br />

que certaines choses, mais non pas toutes, sont fixées par le <strong>des</strong>tin et<br />

que l'accomplissement ou le non accomplissement de certaines autres<br />

dépend de notre propre volonté. Les Esséniens déclarent que le <strong>des</strong>tin<br />

est maître de tout et que rien n'arrive aux hommes qui n'ait été décrété<br />

par lui. Les Sadducéens mettent de côté le <strong>des</strong>tin, estimant qu'il<br />

n'existe pas et qu'il ne joue aucun rôle dans les affaires humaines, que<br />

tout dépend de nous-mêmes, en sorte que nous sommes la cause du<br />

bien qui nous arrive, et que, pour les maux, notre seule imprudence<br />

nous les attire. Mais sur ce sujet j'ai donné d'assez exacts<br />

éclaircissements dans le second livre de mon histoire judaïque[103].<br />

10[104]. Les généraux de Démétrius, voulant prendre leur revanche<br />

de leur défaite, rassemblèrent une armée plus considérable que la<br />

première et marchèrent contre Jonathas. Lorsque celui-ci apprit leur<br />

approche, il se porta rapidement à leur rencontre dans le pays

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