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Flavius Josèphe, table des matières

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FLAVIUS JOSEPHE : Guerre <strong>des</strong> Juifs, livre IV (traduction)<br />

résultat : car la grandeur et l'exact appareillage <strong>des</strong><br />

pierres triomphaient de toutes les machines. D'autres<br />

soldats sapaient les fondements de la porte du nord ;<br />

après bien <strong>des</strong> efforts, ils <strong>des</strong>cellèrent les pierres<br />

extérieures : celles du dedans résistèrent, et la porte<br />

resta debout. Alors, renonçant à faire ces tentatives avec<br />

les machines et les leviers, ils appliquèrent <strong>des</strong> échelles<br />

contre les portiques. Les Juifs ne se pressèrent pas de<br />

les en empêcher : mais les soldats une fois montés, ils<br />

les assaillirent et engagèrent la lutte. Refoulés, quelques<br />

Romains tombaient la tête la première ; d'autres furent<br />

tués par ceux qui marchaient à leur rencontre. Les Juifs<br />

frappaient de leurs épées beaucoup de soldats qui<br />

<strong>des</strong>cendaient <strong>des</strong> échelles, avant qu'ils pussent se<br />

couvrir de leur bouclier placés en haut, ils inclinaient et<br />

renversaient les échelles remplies de fantassins. Euxmêmes,<br />

d'ailleurs, éprouvèrent <strong>des</strong> pertes sensibles. Une<br />

lutte très vive s'engagea autour <strong>des</strong> enseignes, car les<br />

Romains jugeaient désastreux et honteux de se les<br />

laisser ravir. A la fin, les Juifs s'emparèrent <strong>des</strong><br />

enseignes et tuèrent ceux qui étaient montés ; les<br />

autres, frappés d'effroi devant le malheur de leurs<br />

camara<strong>des</strong> morts, se retirèrent. Il est vrai qu'aucun <strong>des</strong><br />

Romains ne pérît sans s'être signalé par quelque<br />

prouesse ; quant aux factieux, ceux qui s'étaient<br />

distingués par leur vaillance dans les précédents<br />

combats en firent preuve encore, et parmi eux Eléazar,<br />

neveu du tyran Simon. Titus, dès qu'il vit que son désir<br />

d'épargner le monument d'un culte étranger aboutissait<br />

à <strong>des</strong> échecs et causait la mort de ses soldats, donna<br />

l'ordre de mettre le feu aux portes.<br />

2. A ce moment il reçut dans son camp Ananos<br />

d'Emmaüs, le plus sanguinaire <strong>des</strong> gar<strong>des</strong> de Simon, et<br />

Archélaos, fils de Magaddate ; ils espéraient obtenir leur<br />

grâce, puisque les Juifs étaient vainqueurs au moment<br />

où ils les avaient quittés. Mais Titus blâma la conduite<br />

de ces hommes, qu’il soupçonnait de ruse, et du reste,<br />

informé de leurs cruautés à l’égard de leurs propres<br />

concitoyens, il eut d'abord l'intention de les mettre tous<br />

deux à mort. « C'est, disait-il, la nécessité qui les pousse<br />

et non leur inclination qui les amène en ma présence ;<br />

ils ne sont pas dignes d'avoir la vie sauve, ces Juifs

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