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Flavius Josèphe, table des matières

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FLAVIUS JOSEPHE : Antiquités judaïqyues (livre 3)<br />

plus amples détails sur ces interdictions dans le C. Apion, I, 7, §<br />

30 et suivants ; cf. aussi Antiquités, liv. XIII, 10, 5 fin (histoire de<br />

Jean Hyrcan).<br />

[276] On a beaucoup commenté Ces mots singuliers et qui<br />

répondent malaisément à la zona ou à la halala de l'Écriture. Il<br />

faut croire qu'à l'époque de <strong>Josèphe</strong> le métier d'hôtelière était mal<br />

famé. Chose remarquable, on trouve dans les Targoumim le mot<br />

pandokita, hôtelière, comme traduction de l'hébreu zona (cf.<br />

Lévitique, Chaldaisches Wörtenbuch, 11, 272 : ex. Juges, XI, 1 ; I<br />

Rois, III, 16 ; Ezéchiel, XXIII, 44). Cette traduction suppose sans<br />

doute dans le mot zona la racine zoun, qui signifie nourrir. Un<br />

passage de <strong>Josèphe</strong> viendrait à l'appui de cette observation : au<br />

livre V, I, 2, les explorateurs envoyés par Josué s'en vont chez une<br />

femme, nommée Rachab, qui est représentée comme une<br />

aubergiste ; or la Bible l'appelle précisément zona (Josué, II, 1). -<br />

Le mot grec employé par <strong>Josèphe</strong> parait correspondre à l'hébreu<br />

halala.<br />

[277] Voir livre IV, VIII, 23 et note.<br />

[278] Lévitique, XXI, 10.<br />

[279] C'est-à-dire ne la point répudier, ou bien veiller sur ses<br />

mœurs, si la leçon est exacte ; mais ces mots ont paru, non sans<br />

raison, un peu étranges, et Mangey (II, p. 212, n, i) a<br />

ingénieusement proposé de lire : « une femme de sa tribu », c'est-àdire<br />

de souche sacerdotale, ce qui concorderait avec le passage du<br />

texte de Philon « non seulement une vierge, mais une prêtresse<br />

issue de prêtres ». Cette leçon parait cependant devoir être<br />

écartée, car la tradition (Sifra sur Lévitique, XXI, 14; Yebamot, VI,<br />

4 ; 77 b) admet que le grand-prêtre peut épouser une laïque ; or<br />

<strong>Josèphe</strong>, issu d'une famille pontificale, devait être renseigné sur<br />

ce point. D'ailleurs, il dit lui-même, dans le C. Apion, I, 7. § 31 : «<br />

il doit prendre une femme de sa nation », ce qui ne veut pas dire<br />

de souche pontificale. En revanche, le mot grec employé, s'il<br />

voulait dire une simple Israélite, serait impropre. Voir, pour plus<br />

de détails, Grünebaum, Die Priestergesetze bei Fl. Josephus, Halle,<br />

1887, p. 26 sqq.<br />

[280] Lévitique, XXI, 2.<br />

[281] Ibid., 17 ; cf. Bellum, V, 5-7, et C. Apion, I, 31.<br />

[282] Le Sifra sur Lévitique, VI, 1, déduit de même <strong>des</strong> mots du<br />

verset : « tout mâle parmi les fils d'Aaron en consommera » que ce<br />

privilège s'étend même aux prêtres affligés de défauts corporels<br />

qui les rendraient, d'ailleurs, impropres au ministère sacré. Cela<br />

ressort, d'autre part, de Lévitique, XXI, 22. Cf. Mishna de<br />

Zebahim, XII, 1 ; Philon, De Monarchia, II, 13.<br />

[283] Lévitique, X, 9 ; XXII, 17-26. La tradition (Keritot, 13 b),<br />

interprétant le verset Lévitique, X, 9, explique que le vin n'était pas<br />

défendu d'une façon absolue ; elle fixe la quantité minima<br />

susceptible d'entraîner l'ébriété. Les mots grecs employés par<br />

<strong>Josèphe</strong> doivent pas être pris sans doute tout à fait à la lettre ; ils<br />

signifient vraisemblablement « tant que le prêtre est de service » ;

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