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Flavius Josèphe, table des matières

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<strong>Flavius</strong> Josephe, GUERRE DES JUIFS, livre 2<br />

tuèrent un grand nombre de cavaliers et de fantassins.<br />

Cestius passa cette nuit dans son camp du Scopos ; le<br />

lendemain, en continuant sa retraite, il ne fit<br />

qu'encourager encore les ennemis ; ceux-ci, s'attachant<br />

aux derniers rangs de l'armée, les décimaient, et, se<br />

répandant <strong>des</strong> deux côtés de la route, tiraient sur les<br />

flancs de la colonne. Les soldats de l'arrière-garde<br />

n'osaient faire volte-face contre ceux qui les blessaient<br />

par derrière, croyant avoir sur les talons une<br />

innombrable multitude ; ils ne se sentaient pas non plus<br />

la force de chasser ceux qui menaçaient leurs flancs :<br />

lourdement chargés, ils craignaient de rompre leur<br />

ordonnance, tandis qu'ils voyaient les Juifs alertes et<br />

prompts aux incursions ; ils éprouvèrent donc de<br />

gran<strong>des</strong> pertes sans riposter à leurs adversaires. Tout le<br />

long de la route on voyait <strong>des</strong> hommes frappés, arrachés<br />

de leurs rangs et tombant à terre. Après avoir perdu<br />

beaucoup de monde, et dans le nombre Priscus, légat de<br />

la 6 e légion[271], le tribun Longinus, Æmilius<br />

Jucundus, commandant d’une aile de cavalerie[272],<br />

l'armée atteignit à grand'peine son ancien camp de<br />

Gabaô, abandonnant la plus grande partie de ses<br />

bagages. Cestius y resta deux jours, incertain de ce qu'il<br />

devait faire ; le troisième, voyant que le nombre <strong>des</strong><br />

ennemis ne cessait d'augmenter et que les hauteurs<br />

environnantes foisonnaient de Juifs, il comprit que ses<br />

retards n'avaient fait que lui nuire et qu'un plus long<br />

arrêt ne pouvait que grossir les forces ennemies.<br />

8. Pour s'échapper plus vite il ordonna de retrancher<br />

tout ce qui embarrassait la marche de l'armée. On tua<br />

donc les mulets, les ânes, toutes les bêtes de somme<br />

sauf celles qui portaient les armes de jet et les machines,<br />

qu'on garda pour leur utilité et par crainte que les Juifs,<br />

en les prenant, ne les tournassent contre les Romains.<br />

Cela fait, Cestius se remit en marche vers Béthoron.<br />

Tant qu'on resta en terrain découvert, les attaques <strong>des</strong><br />

Juifs furent rares, mais dés que les troupes, resserrées<br />

dans les défilés, eurent commencé la <strong>des</strong>cente[273], une<br />

partie <strong>des</strong> ennemis, prenant les devants, leur barra la<br />

sortie ; d'autres refoulaient l'arrière-garde dans le ravin,<br />

pendant que le gros de leurs forces, posté sur le col de la

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