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Flavius Josèphe, table des matières

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FLAVIUS JOSEPHE : Antiquités judaïqyues (livre 3)<br />

[158] Deutéronome, XXV, 2-3.<br />

[159] Selon la Bible, le nombre de coups est de 40. Mais la<br />

tradition le réduisait à 39 ; en effet, le Talmud (sur Makkot, III, 6)<br />

rapproche le mot hébreu qui finit le verset 2 du ch. XXV, du mot<br />

qui commence le verset 3, et il explique qu'il s'agit du nombre<br />

proche de 40, c'est-à-dire 39. La véri<strong>table</strong> raison était peut-être au<br />

fond, comme on l'a dit quelquefois, qu'on avait peur d'enfreindre<br />

la défense de dépasser le nombre de 40 et qu'on estimait, en<br />

conséquence, plus prudent de ne pas l'atteindre. Quoi qu'il en<br />

soit, la tradition est confirmée par <strong>Josèphe</strong> et aussi par l'apôtre<br />

Paul (II Cor., XI, 24). Mais, d'après la tradition, on appliquait, en<br />

général, la flagellation à quiconque violait un précepte négatif,<br />

lorsque la violation de ce précepte n'entraînait pas une pénalité<br />

plus grave. <strong>Josèphe</strong> restreint l'application de la peine de la<br />

flagellation à la transgression <strong>des</strong> lois énumérées immédiatement<br />

avant et après dans le Deutéronome (XXIV, 19-22; XXV, 4) ; voir<br />

aussi la note qui précède celle ci <strong>des</strong>sus.<br />

[160] Deutéronome, X, 19 ; XXIV, 18, 22.<br />

[161] Ibid., XIV, 28 ; XXVI, 12.<br />

[162] C'est le maaser ani de la Mishna. D'après <strong>Josèphe</strong>, il<br />

semblerait que la troisième année il fallut payer trois dîmes : celle<br />

<strong>des</strong> Lévites (maaser rischon), celle <strong>des</strong> festins (m. schèni) et celle<br />

<strong>des</strong> pauvres. Si telle était son opinion, elle serait contredite<br />

formellement par la tradition, qui établit (Rosch Haschana, 12 b,<br />

baraïta confirmée par la Mishna de Maaser Schèni, V, 9) qu'on ne<br />

donnait chaque année que deux dîmes ; la troisième année, on<br />

avait à payer la dîme <strong>des</strong> pauvres et celle <strong>des</strong> Lévites, qu'on payait<br />

toujours (aux Lévites et aux prêtres) ; mais les termes de <strong>Josèphe</strong><br />

ne sont pas assez précis pour qu'on y voie une doctrine différente.<br />

cf. Olitzki (op. cit.), p.16 sqq. Schürer a essayé de démontrer que<br />

<strong>Josèphe</strong> et la Mishna étaient d'accord (Theologische<br />

Litteraturzeitung, 1886, p. 122 sqq.).<br />

[163] Deutéronome, XXVI, 2.<br />

[164] Ibid., XXVI, 13.<br />

[165] Cf. C. Apion, II, § 200 et suiv. ; Deutéronome, XXII, 22.<br />

[166] Cette disposition, pas plus que la suivante, n'est tirée de<br />

l'Écriture ; <strong>Josèphe</strong> parle simplement en moraliste, et d'après<br />

l'usage de son temps.

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