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Flavius Josèphe, table des matières

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<strong>Flavius</strong> Josephe, ANTIQUITES JUDAÏQUES, livre 1<br />

[256] <strong>Josèphe</strong> simplifie les données de la Bible : dans l'Écriture,<br />

c'est d'abord Isaac qui invoque Dieu (v. 21), puis c'est au tour de<br />

Rébecca (v. 22), et c'est à Rébecca seule que Dieu révèle l'avenir de<br />

ses fils.<br />

[257] Ni dans la Bible, ni dans les LXX, Esaü ne porte le nom de<br />

Séîr. Aussi toute cette fin de phrase parait à M. G. Schmidt (De Fl.<br />

Josephi elocutione, Leipzig, 1883, p. 9) une glose d'un éditeur<br />

hébraïsant qui, ne connaissant pas de substantif tiré de la racine<br />

d'où vient le nom d'Esaü, a pensé au nom de Séîr, formé de la<br />

racine poil, cheveu, mot qui lui était suggéré, d'ailleurs, par<br />

l'histoire d'Esaü, où il revient souvent comme désignation<br />

géographique (pays de Séîr, montagne de Séîr). Mais il n'est pas<br />

nécessaire de recourir à cette hypothèse d'une interpolation<br />

érudite. <strong>Josèphe</strong> a pu fort bien se fonder sur le verset 25 du ch.<br />

XXV, et induire que Séîr était un autre nom d'Esaü. Dans une<br />

autre version rapportée par certains manuscrits et adoptée par<br />

Niese, on ne trouve pas le nom de Séîr et on lit cette phrase : «<br />

…Esaü, ainsi nommé parce qu’il etait couvert de poils ; les<br />

Hébreux appellent la chevelure d’un autre mot ». Si tel est le texte,<br />

<strong>Josèphe</strong> aurait tout à fait brouillé les deux racines que contient le<br />

verset 25. L'étymologie de ces deux racines, qui est implicitement<br />

renfermée dans ce verset, aurait été adoptée par <strong>Josèphe</strong>, qui,<br />

pour la rendre plus apparente, aurait inversé ces deux racines.<br />

C'est là un artifice dont <strong>Josèphe</strong> était capable. Il est donc assez<br />

difficile d'établir au juste à cet endroit le texte original.<br />

[258] Genèse, XXVI, 1.<br />

[259] C'est-à-dire : Ravin. Il est assez singulier que <strong>Josèphe</strong>,<br />

voyant dans le mot Nabal-Gerar (Gen., XXVI, 17) un nom propre,<br />

l'ait néanmoins traduit en grec. Il semble avoir suivi les LXX, qui<br />

traduisent de même Nabal-Gerar par « dans le ravin de Gérar » ;<br />

mais les LXX ne font pas comme lui de nahal un nom propre.<br />

[260] En hébreu : Rehoboth. La traduction qu'en donne <strong>Josèphe</strong><br />

concorde avec celle <strong>des</strong> LXX. Les LXX ne donnent pas les noms<br />

hébreux <strong>des</strong> trois puits qui sont énumérés dans ce passage.<br />

[261] En hébreu : Ecek. Les LXX traduisent par « injustice ».<br />

[262] En hébreu : Sitna.<br />

[263] En hébreu : Phikhol.<br />

[264] Genèse, XXXVI, 1.

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