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Flavius Josèphe, table des matières

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FLAVIUS JOSEPHE : Guerre <strong>des</strong> Juifs, livre V (traduction)<br />

forces. - 4. Revers de la X e légion. - 5. Titus rétablit la<br />

situation.<br />

1. Dans cette invasion du territoire ennemi, Titus faisait<br />

marcher en tête les contingents <strong>des</strong> rois et toutes les<br />

troupes alliées, après eux <strong>des</strong> pionniers et <strong>des</strong><br />

arpenteurs pour dresser le camp, ensuite les bagages<br />

<strong>des</strong> chefs, avec les soldats d'infanterie préposés à leur<br />

garde. Il suivait en personne, entouré de soldats d'élite et<br />

de gar<strong>des</strong> armés de lances : derrière lui, la cavalerie de<br />

la légion ; celle-ci précédait les machines<br />

qu’accompagnaient les tribuns avec leurs soldats d'élite<br />

et les commandants de cohortes. Ensuite marchaient les<br />

enseignes, entourant l'aigle, précédées <strong>des</strong> trompettes,<br />

que suivait l'armée rangée par files de six hommes. Les<br />

serviteurs de chaque légion venaient par derrière,<br />

précédés <strong>des</strong> bagages <strong>des</strong> légions ; en dernier lieu les<br />

artisans et une arrière-garde pour les surveiller. C'est<br />

ainsi que Titus menait en bon ordre son armée, suivant<br />

l'usage romain ; il pousse à travers la Samaritide jusqu'à<br />

Gophna que son père avait prise auparavant et qui était<br />

alors occupée par une garnison. Il y campe toute une<br />

nuit, puis part vers l'aurore ; après une journée de<br />

marche, il dresse son camp dans le lieu appelé par les<br />

Juifs dans leur langue « Val <strong>des</strong> Épines », près du bourg<br />

nommé Gabath Saül, ce qui veut dire « colline de Saül<br />

»[6], à trente sta<strong>des</strong> environ de Jérusalem[7]. Là il prit<br />

avec lui environ six cents cavaliers d'élite pour<br />

reconnaître la ville, l'état de ses défenses et les<br />

sentiments <strong>des</strong> Juifs : il voulait savoir si, frappés de<br />

crainte à sa vue, ils ne se rendraient pas avant tout<br />

combat. Car Titus était informé - et le renseignement<br />

était exact - que le peuple, épouvanté par les factieux et<br />

les brigands, désirait la paix, mais qu’il demeurait inerte,<br />

trop faible pour se soulever.<br />

2. Tant que Titus s'avança à cheval sur la route qui<br />

montait en ligne droite vers les remparts, personne ne<br />

parut hors <strong>des</strong> portes ; mais quand il se détourna de la<br />

route pour se rapprocher de la tour Psephinos[8] par une<br />

marche oblique, à la tète de ses cavaliers, soudain, prés<br />

<strong>des</strong> tours appelées « tours <strong>des</strong> femmes », une<br />

innombrable multitude s'élança par la porte située en

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