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Flavius Josèphe, table des matières

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<strong>Flavius</strong> Josephe, ANTIQUITES JUDAÏQUES, livre 1<br />

[21] Cette distinction de trois éléments dans l'homme - corps,<br />

souffle et âme - se retrouve dans plusieurs écrits contemporains<br />

de <strong>Josèphe</strong>, par exemple Saint Paul, I re aux Thessaloniciens, V, 23<br />

[T. R.]<br />

[22] <strong>Josèphe</strong>, pour ne pas effaroucher ses lecteurs romains et<br />

grecs, hellénise presque tous les noms propres en les déclinant,<br />

comme il le dit lui-même plus loin ; il arrive ainsi à modifier<br />

parfois singulièrement le nom qu'il transcrit. En français, nous<br />

garderons l'orthographe de <strong>Josèphe</strong> pour les noms peu importants<br />

; pour ceux qui reviennent très souvent, nous conservons la forme<br />

traditionnelle en indiquant, entre parenthèses, à la première<br />

mention, la transcription de <strong>Josèphe</strong>.<br />

[23] <strong>Josèphe</strong> fond ici les deux explications de la racine hébraïque :<br />

le sens de « terre » est le seul qui soit donné pour Adam dans la<br />

Bible. Quant au sens de « rouge », on ne le trouve pas dans la<br />

littérature rabbinique, excepté dans le Pirké de Rabbi Eliezer, XII,<br />

qui s'inspire d'écrits chrétiens.<br />

[24] Dans l'Écriture, c'est Adam qui donne leurs noms aux<br />

animaux.<br />

[25] Transcription de l’hébraïque. La Version latine porte : issa.<br />

[26] <strong>Josèphe</strong> transcrit l'hébreu, faisant venir, par conséquent,<br />

Phisôn de la racine hébraïque « s’étendre, prendre de gran<strong>des</strong><br />

proportions ». Philon traduit (Leg. alleg., M. I, p. 24) « changement<br />

de corps ». Le Phison est assimilé au Gange parce que, d'après<br />

l'Écriture, il entoure « le pays de l'or ».<br />

[27] <strong>Josèphe</strong>, en proposant deux traductions, voit dans le mot<br />

hébraïque deux racines : la première signifiant en effet,<br />

dispersion, et la seconde, fleur. Philon (Leg. alleg., I, 23) traduit<br />

par « fertilité » ; il pensait sans doute à fructifier.<br />

[28] Diglath n'est pas hébreu, mais araméen (Onkelos et Pseudo-<br />

Jonathan, Gen. II, 14) ; en assyrien, c'est diklat ou idiklat. En<br />

réalité, <strong>Josèphe</strong> traduit le mot hébreu qu'il décompose sans doute<br />

en deux mots; de là les deux termes. La question est de savoir<br />

comment il le décompose. Peut-être, comme le propose Siegfried<br />

(op. cit.), <strong>Josèphe</strong> a-t-il vu dans hiddékel : had et dak ; mais le mot<br />

dak signifie « fin », et non « étroit ». Dans Gen. R., XVI, le mot<br />

hiddékel est décomposé en « aigu » et « voix » ou « rapide ».<br />

Gesenius (Geschichte der hebr. Sparche) distingue dans hiddékel :<br />

had et dékel, équivalent un peu altéré de Tigris qui signifie « flèche<br />

», « cours rapide ». <strong>Josèphe</strong> l'entendait peut-être ainsi, à moins,

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