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Flavius Josèphe, table des matières

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FLAVIUS JOSEPHE : Guerre <strong>des</strong> Juifs, livre IV (traduction)<br />

généraux, avec une partie <strong>des</strong> cavaliers et <strong>des</strong><br />

fantassins, ravageait l'Idumée supérieure : il prit<br />

d'assaut et incendia Caphétra, qui prétendait mériter le<br />

nom de ville (60) ; arrivé devant une autre bourgade,<br />

appelée Charabis (61), il en fit le siège. Mais les<br />

murailles étaient fortes, et Céréalis s'attendait à y perdre<br />

du temps, lorsque les défenseurs ouvrirent soudain les<br />

portes et vinrent en suppliants se livrer à lui. Céréalis,<br />

après leur soumission, marcha vers Hébron, autre ville<br />

très ancienne, située comme je l'ai dit. dans la région<br />

montagneuse à une faible distance de Jérusalem. I1 y<br />

entre de vive force, met à mort toute la jeunesse et<br />

incendie la ville. Le pays entier était déjà soumis à<br />

l'exception d'Hérodion, de Masada et de Machaeron, dont<br />

les brigands s'étaient emparés : les Romains se<br />

proposèrent alors Jérusalem pour seul objectif.<br />

10. Dès que Simon eut recouvré sa femme <strong>des</strong> mains <strong>des</strong><br />

zélateurs, il se retourna encore contre les restes de<br />

l'Idumée : ses courses incessantes sur ce territoire<br />

obligèrent la foule <strong>des</strong> habitants à chercher refuge à<br />

Jérusalem. Il les suivit lui-même jusqu'à cette ville et,<br />

cernant de nouveau les remparts, se mit à tuer tous les<br />

travailleurs qui s'aventuraient dans la campagne et<br />

tombaient entre ses mains. Hors <strong>des</strong> murs, Simon était<br />

pour le peuple un plus terrible fléau que les Romains ; à<br />

l'intérieur, les zélateurs étaient plus cruels que les<br />

Romains et que Simon. Parmi ceux-ci, la troupe <strong>des</strong><br />

Galiléens se distinguait par la faculté d'innover dans le<br />

crime et par l'audace : car c'étaient eux qui avaient élevé<br />

Jean au pouvoir ; et lui, pour les payer à son tour de<br />

l'autorité qu'il avait acquise, permettait à chacun d'agir à<br />

sa guise. Insatiables de pillage, ils perquisitionnaient<br />

dans les maisons <strong>des</strong> riches ; le meurtre <strong>des</strong> hommes, le<br />

viol <strong>des</strong> femmes étaient leurs jeux ; en même temps<br />

qu'ils s'abreuvaient de sang, ils dévoraient en débauches<br />

le produit de leurs vols. On les voyait outrager<br />

impunément la nature, et pour cela arranger leurs<br />

cheveux avec art, revêtir <strong>des</strong> vêtements féminins,<br />

s'inonder de parfums, se farder les yeux pour rehausser<br />

leur teint. Non seulement ils empruntaient la parure,<br />

mais ils imitaient même le sexe <strong>des</strong> femmes, imaginant,<br />

dans leur lubricité, toutes sortes de voluptés défendues :

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