05.07.2013 Views

Flavius Josèphe, table des matières

Flavius Josèphe, table des matières

Flavius Josèphe, table des matières

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

FLAVIUS JOSEPHE : Antiquités judaïqyues (livre 3)<br />

[13] Exode, XVI, 14.<br />

[14] Dans une interprétation midraschique (Mechilta, Weiss, p. 58)<br />

d'un verset <strong>des</strong> Psaumes (LXXVIII, 25) qui rappelle l'épisode de la<br />

manne, on attribue à Josué un fait analogue à celui qui est<br />

rapporté ici à propos de Moïse.<br />

[15] L'Écriture ne parle pas de neige (il ne neige guère dans le<br />

désert arabique), mais de gelée blanche. La comparaison avec la<br />

neige est déjà dans Artapanus. Dans la Mechilta (sur Ex., XVI, 14)<br />

R. Josué ben Hanania (Tanna de la fin du Ier et du<br />

commencement IIe siècle) dit que la manne était menue comme du<br />

givre, interprétation adoptée par le Pseudo-Jonathan.<br />

[16] Nombres, XI, 7.<br />

[17] Plus connu sous le nom de bdellium. Cette comparaison de la<br />

manne au bdellium, - pour la couleur -, n'est pas dans l'Exode,<br />

mais dans les Nombres (XI, 7). L'explication que donne <strong>Josèphe</strong> du<br />

mot hébreu bdôlah, qu'il traduit par « sorte d'aromate », n'est pas<br />

celle <strong>des</strong> LXX.<br />

[18] <strong>Josèphe</strong> substitue ici l'assaron (hébreu : issarôn) à une autre<br />

mesure, l'ômer, que donne l'Exode (XVI, 16). Les deux mesures<br />

sont, d'ailleurs, équivalentes. L'ômer, selon la Bible elle-même<br />

(Ex., XVI, 36), vaut un dixième d'éfa, et l'issarôn, comme son nom<br />

l'indique, vaut, de même, un dixième d'éfa (31,64).<br />

[19] La Sapience dit de même de la manne qu'elle renfermait tout<br />

ce qui est agréable au goût (XVI, 20) et qu'elle se changeait en tout<br />

ce qu'on désirait (21). Cette tradition se retrouve dans le Midrash.<br />

Exode Rabba (XXV) dit que la manne avait toutes les saveurs et<br />

que chaque Israélite y trouvait celle qui lui plaisait. Dans Yoma,<br />

75 a, R. Abbahou (Amora de la fin du IIIe siècle) dit en jouant sur<br />

le terme hébreu (Nombres, XI, 8) : « De même que l'enfant trouve<br />

différentes saveurs au lait maternel, de même les Israélites<br />

trouvaient différentes saveurs à la manne ». R. Yosé ben Hanina<br />

(Amora du IIIe siècle) disait (ibid., 75 b) que la manne avait le goût<br />

du pain pour les jeunes gens, de l’huile pour les vieillards, du miel<br />

pour les petits enfants. Cf. <strong>des</strong> variantes <strong>des</strong> mêmes dires dans<br />

Sifré sur Nombres, XI, 8 ; Tanhouma (Sur Ex., XVI, 14) ; Ex. R., V ;<br />

Pesikta, 110 a.<br />

[20] Cette observation est confirmée par ceux qui ont visité cette<br />

partie de l'Arabie. Il existe une manne végétale provenant d'un<br />

arbrisseau, la Tamirix mannifera.<br />

[21] Manna est l'araméen de man.<br />

[22] Même étymologie que dans l’hébreu et les LXX.<br />

[23] Exode, XVII, 1.<br />

[24] En hébreu : Rephidim.<br />

[25] Il ne peut s'agir que de la Tora : cf. Antiquités, liv. V, I, 17.<br />

[26] Exode, XVII, 8.<br />

[27] <strong>Josèphe</strong> a déjà parlé précédemment (Antiquités, liv. II, I, 2) de<br />

la Gobolitide, habitée par les Amalécites. Ou ne trouve que chez<br />

lui cette expression géographique. Cependant on lit une

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!