25.02.2013 Views

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

1927 ESGLAVE — ESCOL (VALLEE D') 1928<br />

en quelques traits instructifs le portrait des esclaves employes<br />

<strong>dans</strong> une maison. Le serviteur fidele et prudent,<br />

que le maitre a charge de veiller sur ses gens et de leur<br />

distribuer la nourriture, se verra confier des fonctions<br />

encore plus importantes, si son maitre le trouve toujours<br />

a son devoir. Quant a 1'esclave negligent, qui abuse de<br />

1'absence de son maitre pour battre ses compagnons,<br />

manger et boire avec <strong>les</strong> debauches, il sera maltraite<br />

comme il le merite. Matth., xxiv, 45-51. L'esclave vigilant<br />

se tient en costume de service et la lampe a la main pour<br />

altendre le retour de son maitre, a la deuxieme ou a la<br />

troisieme veille, c'est-a-dire meme apres minuit passe.<br />

Le chatiment atteindra 1'esclave qui a cortnu la volonte du<br />

maitre et ne 1'a pas executee, et, proportion gardee, celui<br />

qui n'a pas connu la volonte de son maitre, mais s'est<br />

mal comporte. Luc., xn, 35-38, 42-48. Quand 1'esclave<br />

revient des champs, il a encore a preparer le souper de<br />

son maitre, a le ceindrej a le servir, a attendre qu'il ait<br />

fini son repas. C'est seulement ensuite qu'il peut songer<br />

a sa propre nourriture. En servant son maitre le premier,<br />

malgre sa propre fatigue, il ne fait que son devoir,<br />

sans qu'on ait a lui en rendre graces. Luc., xvn, 7-9. —<br />

3° Dans leurs Epitres, <strong>les</strong> Apotres rappellent aux maitres<br />

<strong>les</strong> devoirs de justice qu'ils ont a remplir vis-a-vis de<br />

leurs esclaves, Col., iv, 1, et a ceux-ci la soumission a<br />

laquelle ils sont obliges a 1'egard des maitres. Eph., vi, 5;<br />

Col., in, 22; Tit., n, 9; I Petr., n, 18.<br />

V. LES ESCLAVES DANS EE SENS METAPHORIQUE OU SPI-<br />

RITUEL. — 1° La Sainte Ecriture prend quelquefois le<br />

mot 'ebed <strong>dans</strong> un sens moins strict que celui d'esclave<br />

proprement dit. Elle appelle de ce nom ceux qui tiennent<br />

a quelque superieur par un lien de dependance, comme<br />

<strong>les</strong> ministres d'un roi, Gen., XL, 20; Exod., v, 21; I Reg.,<br />

xvi, 18; xxix, 3, etc., ceux-ci pouvant d'ailleurs parfois<br />

etre des esclaves de naissance; <strong>les</strong> soldats qui obeissent<br />

a un chef militaire. II Reg., n, 12, 13; HI, 22, etc. —<br />

2» La politesse orientale exige que quand on parle a un<br />

Superieur, on se disc son esclave. Le mot 'ebed revient<br />

continuellement <strong>dans</strong> <strong>les</strong> textes sacres avec ce sens metaphorique.<br />

Gen., xxxn, 18, 20; xxxin, 5; XLII, 10; XLIII, 28;<br />

XLIV, 7; XL vi, 34; XLVII, 3; Num., xxxi, 49; xxxii, 25;<br />

Ruth, n, 13; in, 9; I Reg., xvm, 32, etc. Abigail fait<br />

mSme repondre a David, qui lui propose de 1'epouser,<br />

qu'elle est son esclave ('dmdh) pour etre 1'esclave<br />

(sifhdh) qui lavera <strong>les</strong> pieds des esclaves ('abdim) de<br />

son seigneur. I Reg., xxv, 41. II est difficile de pousser<br />

plus loin la formule de I'humilite". — 3° A plus forte<br />

raison, on prend le nom d'esclave quand on parle a Dieu.<br />

Gen., xvm, 3, 5; xix, 19; xxxn, 10; Exod., iv, 10. Ici, le<br />

mot 'ebed ne constitue plus une simple formule, puisque<br />

Dieu est le maitre de I'homme beaucoup plus que celuici<br />

ne Test de son esclave. Le nom d'esclave ou de serviteur<br />

du Seigneur est donne a Moise, Deut., xxxiv, 5;<br />

a Josue, xxiv, 29; a Samuel. I Reg., in, 9. Marie prend<br />

le nom de SouXyj Kupioo, « esclave du Seigneur, » Luc.,<br />

i, 38, pour marquer son total acquiescement a la volonte<br />

divine, qui lui est revelee par 1'ange. Dieu se plait luimeme<br />

a appeler son 'ebed, « son esclave, » c'est-a-dire<br />

son serviteur parfaitement obeissant, Moise, Jos., i, 2, 7;<br />

Job, i, 8; n, 3; David, II Reg., vn, 5; HI Reg., xi, 13;<br />

etc. II appelle aussi de ce nom son peuple elu, Is., XLI, 8;<br />

Jer., XLVI, 27, 28, pour indiquer ce qu'il devrait etre<br />

plutot que ce qu'il est, et meme Nabuchodonosor, Jer.,<br />

xxv, 9; xxvn, 6, en tant qu'agissant au nom de Dieu pour<br />

le chatiment des Israelites. — 4° Les Apotres aiment<br />

a s'appeler <strong>dans</strong> un sens figure <strong>les</strong> « esclaves de Jesus-<br />

Christ », c'est-a-dire ses ministres. Rom., i, 1; Phil.,<br />

i, 1; Jac., i, 1; II Petr., i, 1; Jude, 1. Saint Paul fait<br />

profession d'etre 1'esclave de tous. I Cor., ix, 19; II Cor.,<br />

iv, 5. Les Chretiens, jadis « esclaves du peche », Joa.,<br />

VIH, 34; Rom., vi, 17; II'Petr., n, 19, sont devenus par<br />

la grace « esclaves de la justice », Rom., vi, 18, et du<br />

Christ. I Cor., vii, 22. "».-._,<br />

. VI. LE MESSIE 'EBJSD DE JEHOVAH. — Par deux fois, le<br />

Seigneur promet d'envoyer au monde son 'ebed. Is.,<br />

XLII, 1; Zach., in, 8. Jesus-Christ a ete cet 'ebed; « il<br />

s'est aneanti en prenant la forme d'esclave, » Phil., n, 7,<br />

et n'a vecu sur la terre que pour faire la volonte de son<br />

Pere, comme un esclave fidele fait celle de son maitre.<br />

Joa., vi, 38. Cf. H. Hottinger, De servo Dei electo,<br />

<strong>dans</strong> le Thesaurus de Hasee et Iken, Leyde, 1732, t. i,<br />

p. 892-897. —-Voir M. Maimonide, De servis et ancillis<br />

tractatus, trad, de J. C. Kail, Copenhague, 1744; M. Mielziner,<br />

Die Verhdltnisse der Sklaven bei den alien Hebraern,<br />

nach biblischen und talmudischen Quellen dargestellt,<br />

in-8°, Copenhague, 1859; Sam. Meyer, Die<br />

Rechte der Israeliten, Athener und Homer, 2 in-8°,<br />

Leipzig, 1862-1866, t. n, p. 40-67. H. LESETRE.<br />

ESCOBAR Y MENDOZA Antoine, jesuite espagnol,<br />

ne a Valladolid en 1589, mort <strong>dans</strong> la meme ville<br />

le 4 juillet 1669. Entre au noviciat des Jesuites le<br />

16 mars 1605, il fut presque toute sa vie applique a la<br />

predication et se fit un nom <strong>dans</strong> la chaire; il precha<br />

pendant cinquante ans le careme. Ses ouvrages sur 1'Ecriture<br />

Sainte se ressentent un peu de ce ministere, auquel<br />

il s'adonna specialement. Mais c'est surtout comme theologien<br />

moraliste qu'il est connu, grace a Pascal, qui a<br />

immortalise son nom. Ses ouvrages exegetiques sont:<br />

1° In caput vi Joannis de augustissimo ineffabilis<br />

Eucharistiae arcano, in-f°, Valladolid, 1624. — 2° In<br />

Evangelia Sanctorum et temporis, Christi, Deiparse,<br />

Apostolorum... Tomus primus de Sanctis. Christus.<br />

Volumen prius, in-f°, Arcos, 1637; — Volumen i-n.<br />

Lignum vitale, in-f°, Lyon, 1642-1648. Chacun de ces<br />

volumes a un sous-titre : Christi vita, — Christi solemnia,<br />

— Maria vera, — Sunamitis, — Apostoli, —<br />

Religionum fundatores, — Angeli, martyres, confessores..,,<br />

defunctorum obsequia. — 3° In Evangelia temporis<br />

commentarii. Lignum vitale Christi miracula,—<br />

persecutiones, — colloquia, — sermones, — prophetise,<br />

—^parabolas, 6 in-f°, Lyon, 1648. — 4° Vetus ac Novum<br />

Testamentum litteralibus et moralibus commentariis<br />

illustratum, 8 in-f°, Lyon, 1652-1667. — 5° In Canticum<br />

commentarius sive de Marias Deiparse. elogiis, in-f°,<br />

Lyon, 1669. C. SOMMERVOGEL.<br />

1. ESCOL (hebreu: 'Eskol; Septante : 'E^wX),<br />

Amorrheen, frere de Mambre et d'Aner; tous <strong>les</strong> trois<br />

firent alliance avec .Abraham et poursuivirent avec lui<br />

Chodorlahomor et ses allies. Gen., xiv, 13, 24. Ils habitaient<br />

pres d'Hebron. Gen., xni, 18. La vallee d"Eskol,<br />

aux environs de cette ville, lui doit son nom, d'apres<br />

quelques-uns. Voir ESCOL 2. Josephe, Ant. jud., I, x, 2,<br />

le nomme 'Eff^wXYi;, et pretend qu'il etait 1'aine : ce qui<br />

s'accorde bien avec I'ordre suivi par <strong>les</strong> Septante, <strong>dans</strong><br />

Gen., xiv, 24; mais non avec 1'hebreu massoretique, qui<br />

nomme Aner le premier.<br />

2. ESCOL (VALLEE D') (hebreu : Nahal 'Eskol;<br />

Septante : 9ap«Y$ porpuoc; Vulgate : Torrens botri,<br />

Num., xni, 24; Nehe<strong>les</strong>col, id est Torrens botri, Num.,<br />

xni, 25; Vallis botri, Num., xxxn, 9; Deut., i, 24), vallee<br />

des environs d'Hebron, d'ou <strong>les</strong> espions envoyes par<br />

Moise, pour explorer la Terre Promise, rapporterent une<br />

magnifique grappe de raisin, avec des grenades et des<br />

figues. Num., xm, 24; xxxii, 9; Deut., i, 24. Les versions<br />

grecque et latine ont traduit litteralement 1'hebreu;<br />

'eskol veut dire, en effet, « grappe » de raisin. D'apres le<br />

texte sacre, Num., xni, 25, le lieu en question devait son<br />

nom au fait lui-meme mentionne Num., xm, 24. II faut<br />

remarquer cependant que, bien avant 1'airivee des Hebreux<br />

en Chanaan, 1'un des freres de Mambre s'appelait<br />

Escol. Gen., xiv, 13. Celui -ci aurait-il primitivement,<br />

comme celui-la, donne son nom a une vallee voisine<br />

d'Hebron, nom que <strong>les</strong> Israelites auraient plus tard

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!