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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1517 DUPIN — DYSENTERIE 1518<br />

une nouvelle explication de ce livre avec des dissertations<br />

sur <strong>les</strong> millenaires, in-12, Paris, 1714. — Voir<br />

abbe Qoujet, Bibliotheque des auteurs ecc<strong>les</strong>iastiques<br />

du xvin* siecle, pour servir de continuation a, celle de<br />

M. du Pin (1736), t. i, p. 1; Hurler, Nomenclator litterarius<br />

(2» ed.), t. n, p. 814. B. HEURTEBIZE.<br />

DUPUY Francois, ne a Saint-Bonnet, <strong>dans</strong> le Forez,<br />

vers 1450, mort le 17 septembre 1521. II fut d'abord<br />

official des ev£ches de Valence et de Grenoble. 11 avail<br />

cinquante ans lorsqu'il entra chez <strong>les</strong> Chartreux; il se<br />

distingua tenement par ses vertus, que ses confreres<br />

n'hesiterent pas a 1'elire general de 1'ordre (1503), malgre<br />

le court espace de temps qu'il avait passe en religion. On<br />

a de lui: Catena aurea super Psabnos, in-f° ou in-4°,<br />

Paris, 1510, 1520, 1529, 1530, 1533 et 1534.<br />

M. AUTORE.<br />

DURA (chaldeen : Dura"; Septante : Asetpa), nom<br />

d'une plaine ou d'une vallee des environs de Babylone,<br />

ou Nabuchodonosor fit elever la statue plaquee d'or que<br />

Daniel et ses compagnons refuserent d'adorer. Dan., HI.<br />

Ce nom est assez commun en Babylonie et en Assyrie :<br />

Ammien Marcellin, xxnr, 5, et xxv, 6, edit. Didot, 1855,<br />

p. 197 et 239, et Polybe, v, 48 et 52, edit. Didot, 1852,<br />

p. 294 et 296, mentionnent deux localites ainsi nominees,<br />

1'une en Assyrie, 1'autre en Mesopotamie. — Les textes<br />

cuneiformes en mentionnent egalement plusieurs, specialement<br />

trois en Babylonie. The Cuneiform Inscriptions<br />

of the Western Asia, t. iv, pi. 38, obv. c. n, 1. 9-11;<br />

Frd. Delitzsch, Wo lag das Paradies, p. 216; Schrader-<br />

"Whitehouse, The Cuneiform Inscriptions and the Old<br />

Testament, 1888, t. n, p. 128 et 315. Ge nom, sous sa<br />

forme babylonienne de duru, signifie « forteresse ». —<br />

La localite mentionnee par Daniel doit etre evidemment<br />

cherchee <strong>dans</strong> le voisinage de Babylone. On la retrouve,<br />

sous son nom ancien de Doura, a huit kilometres sudest<br />

de cette ville, ou Ton voit <strong>les</strong> restes d'un ancien canal<br />

nomme Nahr-Doura, « fleuve de Doura, » et des collines<br />

ou amas de ruines nominees <strong>les</strong> tells de Doura. L'une<br />

d'el<strong>les</strong>, en briques sechees au soleil, est de forme si reguliere,<br />

que <strong>les</strong> indigenes la nomment el-mohattat, « 1'alignee,<br />

» haute de six metres sur une base carree de quatorze<br />

metres de cote. M. J. Oppert, Expedition en Mesopotamie,<br />

1.1, p. 238-240, a suppose que c'etait le piedestal<br />

meme de la statue de Nabuchodonosor. Cf. Vigouroux,<br />

La Bible et <strong>les</strong> decouvertes modernes, 6 e edit., 1896,<br />

t. iv, p. 303-304; J. Menant, Babylone et la Chaldee,<br />

1875, p. 244, et la carte, p. 261. E. PANNIER.<br />

DUTRIPON Francois Pascal, correcteur a 1'imprimerie<br />

Adrien Le Clere, a Paris, ne a Nogent-sur-Seine<br />

(Aube), en 1793, mort a Paris le 13 decembre 1867.<br />

On doit a cet homme laborieux une bonne edition des<br />

concordances verba<strong>les</strong> latines de la Bible : Concordantise<br />

Bibliorum Sacrorum Vulgatse editionis, notis historicis,<br />

geographicis, chronicis locupletatse, in-4°, Paris, 1838;<br />

2» edit., Bar-le-Due, 1868, etc. (Voir CONCORDANCES,<br />

col. 899); Verba Christi gallice et latine ex sacris<br />

Evangeliis aliisque Novi Testamenti libris collecla,<br />

in-12, Paris, 1845. 0. KEY.<br />

DYSENTERIE (grec : SutrevTsp/a, de 8v;, particule<br />

inseparable impliquant 1'idee de mal, de douleur, de<br />

peine, et d'eVrepa, « entrail<strong>les</strong> »), inflammation et ulceration<br />

des intestins, accompagnee de tranchees, tormina,<br />

cornme <strong>les</strong> appelle Celse, et souvent aussi d'hemorragies<br />

intestina<strong>les</strong>. C'est une des maladies <strong>les</strong> plus dangereuses<br />

et <strong>les</strong> plus meurtrieres des pays chauds, ou elle est presque<br />

toujours epidemique. 11 en est deja parle <strong>dans</strong> le tres ancien<br />

Papyrus Ebers, ubersetzt von Joachim, in-8°, Berlin,<br />

1890, p. 9-11. Herodote, ym, 115, raconte que la dysenteric<br />

ravagea 1'armee perse en Thcssalie. Pendant la cam-<br />

pagne d'Egypte (1798-1801), elle fit perir plus de soldats<br />

francais que la peste qui sevissait alors <strong>dans</strong> le pays. Ea<br />

1887, au Caire, sur 16545 morts, 1328 deces ont etc dus<br />

a la dysenteric, et en 1888, 1321 sur 17754. Kartulis,<br />

Dysenteric, p. 8.<br />

1° Cette maladie est celle dont il est question <strong>dans</strong> la<br />

leltre que le prophete Elisee envoya a Joram, roi de Juda :<br />

«Voici que Dieu frappera d'une grande plaie ton peuple,<br />

tes enfants, tes femmes et tout ce que tu possedes. Et lu<br />

seras [toi-meme en proie] a la maladie, tu souffriras<br />

d'un mal d'entrail<strong>les</strong> jusqu'a ce que tu rejettes tes entrail<strong>les</strong><br />

jour par jour. » Joram perdit, en effet, sa famille<br />

et ses biens. « Et apres tout cela, continue le texte sacre,<br />

Jehovah le frappa <strong>dans</strong> ses entrail<strong>les</strong> d'une maladie incurable.<br />

Et <strong>les</strong> jours passerent <strong>les</strong> uns apres <strong>les</strong> autres, et<br />

au bout de deux ans ses entrail<strong>les</strong> sortirent par 1'effet de<br />

sa maladie, et il mourut de cette maladie mauvaise. »<br />

II Par., xxi, 14-19. Ces paro<strong>les</strong> expriment tres bien <strong>les</strong><br />

effets de la dysenteric. « II semble au malade, dit Sydenham,<br />

que toutes ses entrail<strong>les</strong> vont sortir du corps.» Colin,<br />

Dysenteric, <strong>dans</strong> A. Dechambre, Dictionnaire encyclopedique<br />

des sciences medicates, l re serie, t. xxxi, 1885,<br />

p. 27. Plusieurs medecins ont cru que <strong>les</strong> lambeaux de<br />

chair, appe<strong>les</strong> vulgairement « raclures de boyaux », rendus<br />

par <strong>les</strong> personnes atteintes de la dysenteric, n'etaient<br />

que « des productions exhalees a la surface de la muqueuse<br />

intestinale sans aucune alteration de cette muqueyse,<br />

des pseudo-membranes, en un mot, absolument<br />

comme il s'en forme et comme il en est rejete <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

affections diphteriques... Les autres, au contraire, n'ont<br />

vu en ces debris que le resultat de 1'exfoliation, plus ou<br />

moins large, plus ou moins profonde, de la muqueuse<br />

intestinale, et parfois des tuniques sous -jacentes; telle<br />

est 1'opinion qui a justement prevalu et qui a ete, en fin<br />

de compte, etablie par <strong>les</strong> medecins francais, specialement<br />

par ceux d'Algerie, et par <strong>les</strong> medecins anglais de<br />

1'armee des Indes. Le microscope a nettement demontre"<br />

la nature organisee de ces lambeaux et prouye que leur<br />

structure etait identique a celle des organes dont ils sont<br />

elimines ». Colin, Dictionnaire, p. 28-29. La dysenterie<br />

peut devenir chronique; c'est la forme qu'elle prit <strong>dans</strong><br />

le cas du roi Joram, et elle finit par amener sa mort.<br />

Colin, ibid., p. 50, 61-66; R. J. Wunderbar, Biblischestalmudische<br />

Medicin, in-8°, Riga, 1850-1860, Abth. in,<br />

p. 16-17.<br />

2° Saint Paul, <strong>dans</strong> 1'ile de Malte, guerit de la dysenterie<br />

(8uffevr£pt'a) le pere du ((Premier », c'est-a-dire du<br />

gouverneur de 1'ile, Publius. Act., xxvni, 8. Saint Luc<br />

dit que cette dysenterie etait accompagnee de fievres,<br />

uupETot, ce qui, en effet, arrive <strong>dans</strong> ce cas (aussi Hippocrate,<br />

Judicat., 55, 56, etc., joint-il souvent Svxrevrept'a<br />

avec rcupe-co;), et c'est la un des passages qu'on peut<br />

apporter en preuve des connaissances medica<strong>les</strong> de 1'auteur<br />

des Actes. K. Hobart, The medical Language of<br />

St. Luke, in-8°, Dublin, 1882, p. 52-53.« Saint Luc emploie<br />

le pluriel (nope-roT;) en decrivant cette fievre, dit R. Bennett,<br />

The Diseases of the Bible, in-12, Londres, 1887,<br />

p. 71-72, et il le fait indubitablement avec son exactitude<br />

ordinaire. On ne voit pas cependant avec une entiere<br />

clart6 ce que signifie ici 1'emploi du pluriel. C'est un fait<br />

bien connu que la dysenterie est frequemment accompagnee<br />

de fievres intermittentes paludeennes. II est done<br />

possible que le pluriel indique ici simplement cette intermittence.<br />

Mais il peut marquer aussi que, par addition<br />

aux signes febri<strong>les</strong> de la maladie produite par la malaria,<br />

la gravite de la dysenterie entretenait cet etat de fievre<br />

qui accompagne toutes <strong>les</strong> formes de desordres inllammatoires,<br />

et que le patient avait ainsi une double forme<br />

de fievre, symptomatique et essentielle, comme on <strong>les</strong><br />

appellerait aujourd'hui. » — Voir Eartulis (medecin a<br />

Alexandrie d'Egypte), Dysenterie (Ruhr) mit i3 Abbiidungen,<br />

ia-8°, Berlin, 1806. • F. VIGOUROUX,

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