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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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63 CALEQON — CALENDRIER 64<br />

ancienne de I'Orient, 1883, t. n, p. 48. 79, 80, 124, etc.;<br />

t. in, p. 71-72. II faut observer cependant que meme en<br />

Egypte le calecon ferme et descendant jusqu'a mi-jambes<br />

etait en usage pour <strong>les</strong> rois (fig. 26), pour <strong>les</strong> representations<br />

des dieux, et par extension pour <strong>les</strong> pretres a<br />

leur service. Lenormant, ibid., t. n, p. 45, 65, 67,180, 212.<br />

Ces pretres le portaient sous leur robe sacerdotale, et ainsi<br />

il semble que leur habillement se rapprochait beaucoup<br />

de celui des pretres hebreux, d'ou 1'on peut conclure<br />

qu'en cela comrne en beaucoup d'autres choses la legislation<br />

mosaique s'etait inspiree des usages de 1'Egypte.<br />

V. Ancessi, Les vetements du grand pretre, in-8°, Paris,<br />

1875, p. 91. P. RENARD.<br />

CALENDES. Les Latins appelaient calendae ou kalendss<br />

le premier jour du mois. Ce mot, qui revient<br />

souvent <strong>dans</strong> la Vulgate, derive du verbe grec y.a).stv,<br />

« appeler, » d'ou <strong>les</strong> Romains avaient fait calo. Dans <strong>les</strong><br />

premiers temps de la republique, le pontife mineur avait<br />

coutume de convoquer, calare, le peuple a la Curia<br />

Calabra, et d'annoncer, entre autres choses, combien de<br />

jours il y avait du premier du mois aux nones, savoir<br />

six ou sept, selon <strong>les</strong> cas, et il 1'annoncait en se servant<br />

de cette formule : Quinque dies te calo, Juno novella, ou<br />

bien : Septem dies te calo, Juno novella. (Les premiers<br />

jours du mois etaient consacres a Junon.) Varron, De lingua<br />

latina, vi, 27. De la le nom de calendes. — El<strong>les</strong><br />

etaient inconnues des Grecs. Comme leurs mois etaient<br />

lunaires, de meme que chez <strong>les</strong> Hebreux, ils appelaient<br />

le premier jour de chaque mois vso^.r,v('a, par contraction<br />

vo*j(ir,vta, proprement « le nouveau mois » ou « la nouvelle<br />

lune », de vso?, « nouveau, » et IATJV, « mois, » ou [A^VY),<br />

« lune. » — En hebreu, il n'existait pas de mot special<br />

pour designer le premier jour du mois; <strong>les</strong> auteurs sacres<br />

j'appeHent simplement « le commencement (la tete, r'os)<br />

du mois », Num., x, 10, etc.; ou bien « le premier [jour]<br />

du mois », Exod., XL, 2, 15, etc. Les Septante ont traduit<br />

ordinairement ces passages par veo^vt'a ; la Vulgate a employe<br />

le plus souvent le mot latin calendse,. Num., x,'<br />

10, etc., mais quelquefois aussi le moineomenia, emprunte<br />

au grec. II Par., n, 4; Ps. LXXX, 4, etc. — La loi mosaique<br />

prescrivait pour le premier jour du mois des ceremonies<br />

particulieres. C'etait une sorte de fete qu'on appelle communement<br />

aujourd'hui « neomenie ». Voir NEOMENIE.<br />

F. VIGOUROUX.<br />

CALENDRIER. Ce mot, derive de kalendse., « calendes,<br />

» premier jour du mois chez <strong>les</strong> Romains, designe<br />

le catalogue des jours de 1'annee, ranges par ordre et<br />

partages en semaines et en mois (fig. 27). Les Hebreux<br />

n'avaient pas de calendrier proprement dit; ils en connaissaient<br />

du moins <strong>les</strong> elements et appliquaient a la division<br />

du temps certains principes, fondes sur des observations<br />

astronomiques et agronomiques. Les mouvements du soleil<br />

et de la lune formaient la metrique du temps. Gen., I, 14;<br />

Ps. CHI, 19; Eccli., XLIII, 6-9. Les imperfections de leur<br />

mesure etaient corrigees par la coincidence des saisons<br />

et des travaux de 1'agriculture. Tout ce qui constitue le<br />

calendrier peut se ramener, hormis <strong>les</strong> fetes liturgiques,<br />

au jour, a la semaine, au mois et a 1'annee. Nous ne<br />

ferons ici qu'un expose sommaire des connaissances des<br />

Hebreux sur ces quatre sujets; des artic<strong>les</strong> speciaux fourniront<br />

de plus amp<strong>les</strong> renseignements.<br />

I. JOUR. — Les Hebreux designaient du meme nom,<br />

yotn, ce que nous appelons le jour civil et le jour naturel.<br />

Le jour civil, vux^jiepov, II Cor., XI, 25, allait du<br />

soir au soir, d'un coucher du soleil a un autre coucher.<br />

Dieu avait ordonne de celebrer ainsi <strong>les</strong> sabbats. Lev.,<br />

XXIH, 32. On pense que <strong>les</strong> autres jours etaient regies de<br />

la meme maniere. Cette mesure doit se rapporter aux<br />

jours de la creation, qui se composaient d'un soir et d'un<br />

matin, Gen., i, 5, etc., correspondant a la nuit et au jour<br />

naturels. Cette derniere division, Ps. LXXXVII, 2; II Esdr.,<br />

iv, 9, dependait de la variation de la lumiere et des<br />

tenebres. Gen., i, 4-5. Le jour proprement dit allait naturellement<br />

de 1'apparition de 1'aurore au lever des etoi<strong>les</strong>.<br />

It Esdr., iv, 21. 11 se divisait en trois parties, fournies<br />

par la nature : le matin, boqer, Gen., xix, 27-; midi, sohorayim,<br />

Gen., XLIII, 16; Deut., xxvni, 29, et le soir, 'ereb.<br />

Gen., xix, 1. Cf. Ps. LIV, 18. D'autres moments de la<br />

journee avaient des noms particuliers, tires des phenomenes<br />

naturels : sahar, «aurore, le matin, » Ps. LVII, 9;<br />

cvin, 3; nesef, « le crepuscule du matin, » Job, vii, 4;<br />

I Reg., xxx, 17; celni du soir, Job, xxiv, 15; Prov., vn, 9;<br />

IV Reg., vn, 5 et 7; Jer., xui, 16; ruah hayyom, « la fraicheur<br />

du jour, » Gen., in, 8. On distinguait deux soirs,<br />

Exod., xn, 6; xvi,12; xxix, 39 et 41; xxx, 8; Lev., xxin 5-<br />

Num., ix, 3; xxvm,4, 8, <strong>dans</strong> 1'intervalle desquels certaines<br />

ceremonies religicuses devaient s'accomplir La<br />

MENSIS MENSIS MENSIS<br />

IANVAR FEBRAR MARTIVS<br />

DIES-XXXI DIES-XXVlll DltS-XXXI<br />

NONQVINT -NONQVINT HON$fPTl*1A»<br />

DUSMORYHO OISS-HOR-XS WES- HORlCIl<br />

IVOXMOKXI»NOX-HOR-XI|T NOX-HOR-Xll<br />

SOL. SOLAQVARIO /COVtNOCTlM<br />

CAPRlCORNO TYTEUNEfTVNI VII|.KAL'APR<br />

TVTELA SECE7ES SOL-PISASV^<br />

IVNONJS SARIVNTVR<br />

PALVS VINEARVM 'iC/EPfOAMIN<br />

A9VrTvH [ivPERriC-l'OUT INPASTINO<br />

SALIX HARVNDINES PVfANTVR<br />

INCfNOVNT BIMEIR'SffllVft<br />

PARENTALIA N5IWSNAV1GIVM<br />

LVPERCALIA ACR-MAMVRIS<br />

'ARA-COGNATO LtBCRASigviXQVE<br />

TERMINALIS TRIA-LAVATIO<br />

27. — Calendrier remain indiquant <strong>les</strong> travaux<br />

Mus6e de Nap<strong>les</strong>. D'apres le Museo Borbonico , t<br />

'<br />

•<br />

° c ° <strong>les</strong> -<br />

X > Pl. XLIT.<br />

duree en a etc diversement fixee par <strong>les</strong> commentateurs<br />

juifs et Chretiens , soit depuis le declin du soleil jusqu'a<br />

son coucher, soit du commencement a la fin de ce coucher,<br />

soit du coucher du soleil a 1'entree de la nuit.<br />

Cf. Talmud de Jerusalem, Berakhoth, ch. i", trad. Schwab,<br />

t. i, p. 4; Gesenius, Thesaurus, p. 1064-1065. Les Juifs<br />

n'ont pas connu <strong>les</strong> heures de soixante minutes. Le mot<br />

sd'dh, traduit par hora, « heure, » apparait pour la premiere<br />

fois <strong>dans</strong> Daniel, HI, 6; iv, 16; v, 5; mais il designe un<br />

clin d'ceil, un instant , un temps court , et non pas une<br />

heure proprement dite. Dans le Nouveau Testament meme,<br />

wpa, « heure », ne doit pas non plus se prendre <strong>dans</strong> le sens<br />

strict. Le jour cependant y est divise en douze heures.<br />

Matth.,xx, 1-6; Joa.,xi, 9. El<strong>les</strong> se subdivisent en quatre<br />

parties, de trois heures chacune, et specialement mentionnees<br />

sous <strong>les</strong> noms de premiere, troisieme, sixieme ef<br />

neuvieme heures. La premiere commencait au lever du<br />

soleil, Marc., xvi, 9; la troisieme vers neuf heures du<br />

matin, Marc. , xv, 25; Act., n, 15; la sixieme a midi,<br />

Matth. , xxvii, 45; Marc., xv, 33; Luc., xxm, 44; Joa.,<br />

iv, 6; xix, 14; Act., x,.9, et la neuvieme vers trois heuresdu<br />

soir. Matth., xxvii, 45 et 46; Marc., xv, 34; Luc.,<br />

xxm, 44; Act., in, 1; x, 3. Ces douze heures etaient de<br />

duree inegale, selon <strong>les</strong> saisons, plus longues en ete,<br />

plus courtes en hiver, puisqu'el<strong>les</strong> dependaient du lever<br />

et du coucher du soleil. Pour <strong>les</strong> mesurer, on se servait<br />

probablement de sabliers et de clepsydres. Plus tard, <strong>les</strong><br />

rabbins partagerent 1'heure en one, qui est un vingtquatrieme<br />

de 1'heure; en moment ou vingt-quatrieme

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