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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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C43 CHAUX — CHEF 644<br />

lement: « Vous dresserez <strong>les</strong> pierres que je vous prescris<br />

aujourd'hui sur le mont Hebal, et vous <strong>les</strong> enduirez<br />

de chaux. » On doit <strong>les</strong> blanchir pour attirer 1'attention<br />

du passant, qui en apercevant la stele eclatante la distinguera<br />

facilement des rochers ordinaires du pays et viendra<br />

lire I'inscription. — Pour une raison analogue, au<br />

dernier mois de 1'annee, en Adar, <strong>les</strong> Juifs blanchissaient<br />

a la chaux 1'exterieur des tombeaux. Les pelerins, si nombreux<br />

aux solennites de la Paque, qui tombait le mois<br />

suivant, etaient ainsi avertis par la couleur blanche de<br />

ne pas approcher des sepulcres, dont le contact produisait<br />

une souillure legale. Matth., xxm, 27; Jerus. Maasar<br />

Scheni, v; Shekalin, i, 1, traduct. Schwab, t. in, 1879,<br />

p. 246-247; t. v, 1882, p. 259. Voir ENDUIT, col. 1783.<br />

H. LESETRE.<br />

1. CHAYIM ou Hayyim Joseph David Asula'i ben Serachia,<br />

rabbin, ne a Jerusalem en 1726, passa la plus grande<br />

partie de sa vie a Livourne et y mourut le 21 mars 1807.<br />

II a laisse, outre une celebre bibliographic des auteurs<br />

juifs, Sem haggedolim,« Le nom des grands, » plusieurs<br />

ouvrages d'exegese : un commentaire sur le livre de Ruth,<br />

Simhaf haregel 'al Rut,« Joie de la fete, sur Ruth, •» in-4°,<br />

Livourne, 1782; un commentaire sur Esther, Simhat<br />

haregel 'al 'Ester, « Joie de la fete, sur Esther, » in-4°,<br />

Livourne, 1782; des remarques sur le Pentateuque<br />

avec des notes tirees des anciens auteurs, Pene David,<br />

« Face de David, » in-f°, Livourne, 1792; un commentaire<br />

sur le Pentateuque, Nahal Qedumim, « Torrent de<br />

Qedumim, » Jud., v, 21, in-4°, Livourne, 1800; un commentaire<br />

sur <strong>les</strong> cinq Megillot (Cantique, Ruth, Lamentations,<br />

Ecc<strong>les</strong>iaste, Esther); Nahal 'eskol, « Torrent<br />

d'Eskol, » in-f°, Livourne, 1808; un commentaire sur <strong>les</strong><br />

Psaumes, Yose'f tehillot,« Multipliant <strong>les</strong> louanges,» in-4°,<br />

Livourne, 1801. E. LEYESQUE.<br />

2. CHAYIM BEN JOSUA. Voir HURWITZ Chayim.<br />

3. CHAYIM IBN ATIIAR. Voir ATHAR 2.<br />

CHAZZEKdNB, surnom de Chiskia ben Manoach.<br />

Voir CHISKIA ben Manoach.<br />

CHEBBON (hebreu : Kabbon; Septante : Xa6pa ;<br />

on lit Xa66wv, Xagcov, <strong>dans</strong> plusieurs manuscrits), ville<br />

de la tribu de Juda, mentionnee entre Eglon et Leheman.<br />

Jos., xv, 40. Elle fait partie du second groupe des<br />

cites de « la plaine » ou de la Se'phe'la, et est peut-etre<br />

identique a Machbena (hebreu : Makbe'nd') de I Par.,<br />

n, 49. Le nom et la place qu'elle occupe <strong>dans</strong> remuneration<br />

de Josue repondent suffisamment a une localite<br />

actuelle, El-Qoubeibeh, situee au sud-ouest de JBeit-<br />

Djibrin, et qui se trouve precisement entre Khirbet<br />

Adjlan (Eglon) et Khirbet el-Lahm (Leheman). Voir la<br />

carte de la tribu de JUDA. Cette colline semble avoir etc<br />

jadis comme place forte la clef des montagnes de Juda.<br />

Cf. Van de Velde, Reise durch Syrien und Palastina,<br />

Leipzig, 1855, t. n, p. 156; Robinson, Biblical Researches<br />

in Pa<strong>les</strong>tine, Londres, 1856, t. n, p. 50, 51. Les deux<br />

voyageurs ne signalent rien de particulier et ne font<br />

aucune allusion a la cite biblique. ^'identification, admise<br />

par Keil, Josua, Leipzig, 1874, p. 131, et d'autres, parait<br />

cependant acceptable. Cette localite est distincte du village<br />

plus connu, El-Qoubeibeh, situe au nord-ouest de<br />

Jerusalem, et que plusieurs regardent comme rEmmaiis<br />

de 1'Evangile. A. LEGENDRE.<br />

CHEBRON (Xigpwv), orthographe, <strong>dans</strong> I Mach.,<br />

v, 65, du nom de la ville d'Hebron. Voir HEBRON.<br />

1. CHEF. Terme generique, d'une signification peu<br />

determinee, par lequel sont designes <strong>dans</strong> 1'Ecriture tous<br />

ceux qui a un litre quelconque exercent 1'autorite.<br />

I. DAXS L'A^CIEN TESTAMENT. — Le peuple hebreu etait<br />

divise en tribus. Nous trouvons : 1° <strong>les</strong> chefs de tribus,<br />

en hebreu : nesi'im; Vulgate : principes, duces, Gen.,<br />

xxv, 16; Num., vn, 11, etc., ou ra'sim, principes, caput,<br />

I Reg., xv, 17, etc., constitues pour gouverner une portion<br />

du peuple. Us remplissaient particulierement <strong>les</strong><br />

fonctions de juges, quelquefois de commandants militaires.<br />

Nous <strong>les</strong> voyons, Jos., ix, 15, former avec Josue<br />

un conseil supreme pour dieter a 1'ennemi <strong>les</strong> conditions<br />

de la paix. — Les tribus se subdivisaient en families, d'ou<br />

2° Chefs de famille, ra'se 'abot, principes familiarum,<br />

litre donne aux principaux ancetres d'une famille,<br />

Exod., vi, 14, 25, etc., par le nom desquels on designait<br />

leurs descendants, par exemple : <strong>les</strong> fils de Phinees, <strong>les</strong><br />

fils d'lthamar, etc. I Esdr., vm, 1-14; cf. II Esdr., vn,<br />

70-71; vm, 13, etc. — La distinction du peuple hebreu<br />

en tribus et en families remonte a 1'origine meme de la<br />

nation. — A partir de l'e tablissement de la royaute, 1'organisation<br />

-de 1'armee et du service religieux du Temple<br />

donna naissance a de nouvel<strong>les</strong> dignites.<br />

3° Chefs de 1'armee, officiers, designes ordinairement<br />

par 1'hebreu sdrim, auquel s'ajoute quelquefois une determination<br />

plus speciale: sar 'ase'ret, « chef de dix » (Vulgate<br />

: decani), Exod., xvm, 21; sar hamissim, « chef de<br />

cinquante,» Septante: uevTrixovtap'/o?; quinquayenarium<br />

principem, IV Reg., i, 9; Is., m, 3; idre m&ot, « chefs<br />

de cent, » centuriones, Deut., I, 15; sar 'elef, « chef de<br />

mille, » tribunum super mille viros, I Sum. (I Reg.),<br />

xvm, 13; I Par., xv, 25; sar has-sdbd', « chef de 1'armee,<br />

» Septante: dp'/iaTapTYiyo;; Vulgate : princeps<br />

exercitus, Gen., xxi, 22; sar sebd', Vulgate: magister<br />

militias, I Reg., XH, 9; sar hat-tabbdhim,« chef des satellites,<br />

» Septante : apxttJ-ayeipo;; Vulgate : magister militum,<br />

Gen., xxxvn, 36; xxxix, 1; xn, 10; Jer., XL, 1;<br />

ou sirnplement sar, « chef, » qui se dit indistinctement<br />

d'un chef de milice. Num , xxi, 18; IV Reg., ix, 5; II Par.,<br />

xxxii, 21; Job, xxxix, 25; Is., xxi, 5; xxxi, 9. Dans le<br />

Nouveau Testament, le chef d'armee est appele yiXtap-<br />

•/o;, qui d'apres 1'etymologie designerait un chef etabli<br />

sur mille soldats. II est employe pour signifier indistinctement<br />

tout chef militaire. Marc., vi, 21; Joa., xvm, 12;<br />

Act., xxi, 31-37; xxv, 23. — Parmi <strong>les</strong> chefs sont a signaler<br />

specialement <strong>les</strong> chefs appe<strong>les</strong> en hebreu ros hasdlisi,<br />

ou mieux sdlisim, titre donne a Jesbaam 1'Achamonite,<br />

1'un des plus braves guerriers de David, II Reg.,<br />

xxm, 8; I Par., xi, 11; a Abisai, II Reg., xxm, 18, et a<br />

Amasai. I Par., xn, 18; cf. IV Reg., vn, 2,17,19; ix, 25;<br />

xv, 25. Voir ARMEE, t. i, col. 978.<br />

4° Chefs des chantres et musiciens, qui dirigeaient <strong>les</strong><br />

chceurs des levites, particulierement Asaph, Heman, Idithum.<br />

Voir ces mots. I Par., xvi, 5, 7, 37, 41; xxv, 1-4, 6;<br />

II Par., v, 12; xxix, 13, 14; xxxv, 15. Voir CHANTRES<br />

DU TEMPLE.<br />

5° Chefs des eunuques. — Dans le livre de Daniel,<br />

i, 11, il est question du chef qui, a la cour de Rabylone,<br />

etait charge de veiller sur <strong>les</strong> eunuques, sar has-sdrisim,<br />

princeps eunuchorum, et de diriger et controler leur<br />

service.<br />

II. DANS LE NOUVEAU TESTAMENT. — Plusieurs especes<br />

de chefs, dont il n'est pas question <strong>dans</strong> 1'Ancien Testament,<br />

sont nommes <strong>dans</strong> le Nouveau.<br />

1° Chefs des pretres, apxtepei?; Vulgate : principes<br />

sacerdotum, « princes des pretres, » dont il est question<br />

Matth., n, 4; xvi, 21; xx, 18; xxi, 15, etc. Plusieurs exegetes<br />

veulent <strong>les</strong> confondre avec <strong>les</strong> grands pretres actuellement<br />

ou autrefois en fonction, parce que du temps de<br />

Notre-Seigneur il en existait plusieurs, qui s'etaient succede<br />

a brefs interval<strong>les</strong>. Cette opinion est peu vraisemblable.<br />

D'autres pensent que ces chefs des pretres etaient<br />

<strong>les</strong> chefs des vingt-quatre families sacerdota<strong>les</strong>, comme<br />

II Par., xxxvi, 14, sare hak-,kohdnim, principes sacerdotum.<br />

2° Chefs de la synagoguey en grec ip'/KwaYWYOt,<br />

Marc., v, 22; Act., xin, 15, appe<strong>les</strong> aussi xp-/cme;, Matth.,

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