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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1339 DECURION — DELEAN 1340<br />

hommes; le texte ne nous dit pas s'il s'agit de fantassins<br />

ou de cavaliers. — 2° Membres du sanhedrin (grec: pou-<br />

XeuTTJ;). Dans le Nouveau Testament il n'est jamais question<br />

des decurions de 1'armee romaine, c'est-a-dire des<br />

officiers de cavalerie qui commandaient une troupe de<br />

dix hommes. Ce terme est toujours employe au sens<br />

civil, comme synonyme de membre du conseil, c'esta-dire<br />

du sanhedrin. Voir SANHEDRIN. Joseph d'Arimathie<br />

est appele decurion. Marc., xv, 43; Luc., xxv, 50.<br />

Le mot decurio etait, en effet, employe en latin pour<br />

designer <strong>les</strong> membres des senats municipaux. C'est le<br />

titre que leur donnent <strong>les</strong> inscriptions et <strong>les</strong> textes juridiques.<br />

Lex Julia municipalis, <strong>dans</strong> le Corpus inscrfptionum<br />

latinarum, t. i, n° 206, lig. 86, 94, 109, etc.;<br />

of. t. n, n° 1963, c. xxvi; n° 1964, c. LXI; t. ix, n° 338;<br />

Ephemeris epigraphica, t. n (1874), p. 105-107, c. xcvi,<br />

etc.; Digeste, XLVIII,- x, 13, 1; L, n, 5; in, 12, etc. II est<br />

done naturel que saint Jerome ait traduit le mot grec<br />

pouXEUTrjs par le mot latin decurio, quoique le sanhedrin<br />

ne puisse pas a proprement parler etre appele un senat<br />

municipal. E. BEURLIER.<br />

DEDAN, nom de deux chefs de tribus, 1'un fils de<br />

Regma, dont parle Ezechiel, xxvn, 15; xxxvm, 13;<br />

1'autre fils de Jecsan, mentionne <strong>dans</strong> Jeremie, xxv, 23;<br />

XLIX, 8, et <strong>dans</strong> Ezechiel, xxv, 13; xxvn, 20. Voir<br />

DADAN 1,2.<br />

DEDICACE (hebreu : hanukdh; Septante : £yxaiviufxoi;<br />

ou eyxouvia; Vulgate : dedicatio). Ce mot a, <strong>dans</strong><br />

la Bible, trois significations, qui sont d'ailleurs connexes.<br />

— 1° II designe d'abord la ceremonie par laquelle on<br />

voue ou Ton consacre un lieu ou un objet, specialement<br />

un temple et un autel, au culte de Dieu. C'est ainsi, par<br />

exemple, que Salomon fit la dedicace tres solennelle<br />

du Temple qu'il avait bati au Seigneur. Ill Reg., vin.<br />

C'est ainsi egalement qu'on dedia le nouveau Temple<br />

qui fut construit au retour de la captivite de Babylone.<br />

I Esdr., vi, 16-17. — 2° II signifie, d'autre part, Yinauguration<br />

dun monument quelconque, sans affectation<br />

speciale au culte divin. C'est en ce sens qu'on fit la dedicace<br />

des murail<strong>les</strong> de Jerusalem, quand el<strong>les</strong> furent<br />

rebaties apres la captivite. II Esdr., xil, 27. L'inauguration<br />

fut d'ailleurs accompagnee de ceremonies religieuses.<br />

Cf. Deut,, xx, 5. — La « dedicace de la maison de David »,<br />

qui est mentionnee au Psaume xxix, en guise de titre,<br />

designe tres probablement non pas 1'inauguration du<br />

palais que David se batit a Sion, apres la prise de la citadelle<br />

jebuseenne; mais le choix que fit ce prince de<br />

1'aire d'Areuna, au mont Moriah, comme emplacement<br />

du Temple futur, choix qui avait d'ailleurs un caractere<br />

religieux, marque par un sacrifice. — 3° Enfin cette<br />

expression designe une fete liturgique, qui fut instituee<br />

apres la captivite. L'Evangile mentionne cette fete sous<br />

le nom ft Enemies, Joa., x, 22, mot caique sur le grec<br />

eyxaivta, qui signifie « renouvellement », et <strong>dans</strong> le Iangage<br />

sacre « dedicace ». Cf. Ill Reg., vm, 63; II Par.,<br />

vn, 5; Esdr., vi, 16, <strong>dans</strong> la traduction des Septante.<br />

Jesus-Christ assista a la fete des Encenies, ou Dedicace.<br />

Joa., x, 22-23. Quelques exegetes, Calmet entre autres,<br />

Dictionnaire de la Bible, au mot Dedicace, croient que<br />

cette fete, dont parle saint Jean, rappelait le souvenir de<br />

la dedicace du temple d'Herode, qui fut celebree avec la<br />

plus grande pompe au jour anniversaire de 1'avenement<br />

de ce roi a la couronne. Josephe, Ant. jud., XV,<br />

xi, 6. Mais la plupart des interpretes veulent, et avec<br />

raison, que la fete en question se rattache a celle qui<br />

fut instituee par Judas Machabee, Fan 164 avant J.-C.,<br />

pour celebrer le souvenir de la purification solennelle du<br />

Temple, apres la profanation sacrilege d'Antiochus IV<br />

Epiphane. I Mach., I, 23, 39, 49-50; iv, 59; II Mach.,<br />

x, 1-8, cf. Josephe, Ant. jud., XII, v, 4. — La fete de<br />

la Dedicace etait une des plus grandes fetes de 1'annee.<br />

Elle commencait le 25 casleu, II Mach., x, 5, c'est-a-dire<br />

<strong>dans</strong> la seconde moitie de decembre, et durait huit jours.<br />

On y faisait de brillantes illuminations; d'ou le nom de<br />

fete des Lumieres, -ra ^axra, qu'on lui donnait aussi. La<br />

celebration de la fete n'etait pas attachee d'une facon<br />

obligatoire au centre meme du culte juif, a Jerusalem,<br />

comme la Paque, la Pentecote et la fete des Tabernac<strong>les</strong>;<br />

on pouvait la faire partout. — L'Eglise a recueilli sur ce<br />

point une partie de 1'heritage de la synagogue, en s'inspirant<br />

de 1'Ancien Testament pour dedier ses lieux de<br />

prieres et de sacrifices, et etablir certaines fetes ou ceremonies<br />

liturgiques. J. BELLAMY.<br />

DEESSE. La langue hebra'ique ne possede aucun<br />

nom particulier pour designer une deesse, parce que<br />

<strong>les</strong> Hebreux savaient qu'il n'en existait point et que <strong>les</strong><br />

deesses des pai'ens etaient des fictions. Le mot deaf<br />

« deesse, » se lit <strong>dans</strong> la Vulgate, III Reg., xi, 5, 33,<br />

applique a Astarthe, « deesse des Sidoniens. » Le texte<br />

original porte : 'Elohim, « dieu. » Dans le Nouveau Testament,<br />

05a, « deesse, » est dit, Act., xix, 35, 37, d'Artemis<br />

ou Diane des Ephesiens. Voir ASTARTE et DIANE.<br />

DEGRES (CANTIQUES DES), nom donne a<br />

quinze Psaumes, cxix-cxxxin, designes en hebreu sous<br />

le titre de sir ham-ma'alot, « chant des montees, » soil<br />

parce qu'on <strong>les</strong> chantait en « montant » en pelerinage a<br />

Jerusalem, apres le retour de la captivite de Babylone,<br />

soit parce qu'ils ont ce qu'on a nomme le rythme de<br />

gradation, consistant en ce que le sens avance par degres<br />

et monte en quelque sorte de verset en verset. On <strong>les</strong><br />

appelle aussi Psaumes graduels. Voir F. Vigouroux r<br />

Manuel biblique, 9 e edit., t. n, p. 351-352.<br />

DEHAUT Pierre-Auguste-Theophile, exegete francais,<br />

ne a Montcornet (Aisne) le 29 mars 1800, mort a Septmonts<br />

le 22 avril 1887. II fit ses etudes theologiques au<br />

grand seminaire de Soissons, et fut ordonne" pretre le<br />

18 juin 1825. II professa d'abord la philosophic au petit<br />

seminaire de Laon, et ensuite la physique au grand seminaire<br />

de Soissons. Apres avoir ete charge de la paroisse<br />

de Billy-sur-Aisne, il occupa successivement la cure de<br />

Voyenne, en 1826; celle de Nampteuil-la-Fosse, en 1828;<br />

de Cuffies, en 1830; de Vassogne, en 1836, et de Septmonts,<br />

en 1850, ou il mourut. On a de lui: L'Evangile<br />

explique, defendu, medite, ou Exposition exegetique,<br />

apologetigue et homiletique de la vie de Notre-Seigneur<br />

Jesus-Christ, d'apres I'harmonie des Evangi<strong>les</strong>, 4 in-8°,<br />

Bar-le-Duc, 1864-1866; 2« edit., 5 in-8°, Paris, 1868;<br />

edition abregee a I'usage des laiques, 3 in-12, Paris, 1868.<br />

— Voir La Semaine religieuse de Soissons et Laon, 1887,<br />

p. 275 et 738. 0. REY.<br />

DELEAN (hebreu : Dil'dn; Septante : Aa^aX), ville<br />

de Juda, mentionnee une seule fois <strong>dans</strong> la Bible. Jos.,<br />

xv, 38. Elle fait parlie du second groupe des cites « de la<br />

plaine » ou de la Sephelah. Si 1'interpretation de Gesenius,<br />

Thesaurus, p. 341, dil'dn = « champ de courges ou<br />

de concombres », est exacte, le nom convient bien a une<br />

localite de cette fertile contree. L'emplacement de cette<br />

ville n'est pas connu. Magdalgad, qui la precede <strong>dans</strong><br />

l'enumeration de Josue, est bien identifiee avec El-<br />

Medjdel, a <strong>les</strong>t d'Ascalon, et Masepha, qui la suit, semble<br />

bien se retrouver <strong>dans</strong> Tell es-Safieh, plus loin, vers le<br />

nord-est; mais <strong>les</strong> conjectures faites a son sujet n'ont<br />

amene aucun resultat serieux. Van de Velde, Reise durch<br />

Sijrien und Palastina, Leipzig, 1855, t. n, p. 166, pense<br />

qu'elle pourrait etre representee aujourd'hui par Tina<br />

ou Tineh, au nord de Tell es-Safieh. Le seul motif de<br />

cette supposition est le rapprochement des deux endroits;<br />

il en faudrait d'autres pour 1'appuyer. La meme difficulte<br />

existe pour Beit Tima, au sud d'El - Medjdel. Enfin 1'hypothese<br />

de Knobel, cherchant Delean a Beit Oula, meme

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