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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1453 DIVORCE — DOCH 1454<br />

cation. » Cette interpretation a e"te fixee sans retour par<br />

le concile de Trente, sess. xxiv, cap. 7. Cf. Pillion, Saint<br />

Matthieu, Paris, 1878, p. 371-374; Knabenbauer, Evang.<br />

sec. S. Matthxum, Paris, 1892, t. i, p. 225-230; t. n,<br />

p. 140-145; Hurter, Theologize dogmatical compendium,<br />

Innspriick, 1879, t. in, p. 458-463; Corluy, Spicilegium<br />

dogmatico-biblicum, 2 in-8°, Gand, 1884, t. 11, p. 480-488.<br />

V. LE CAS DE L'APOTRE. — On donne ce nom a la decision<br />

donnee par saint Paul, I Cor., vn, 12-15 : « Si un<br />

frere a une epouse infidele (c'est-a-dire n'appartenant<br />

pas a la foi chretienne), et qu'elle consente a habiter<br />

avec lui, qu'il ne la renvoie pas. Si une femme fidele<br />

a un mari infidele , et qu'il consente a habiter avec elle ,<br />

qu'elle ne renvoie pas son mari... Mais si 1'infidele s'eloigne,<br />

qu'il s'eloigne; car ni un frere ni une soeur ne<br />

sont soumis a la servitude <strong>dans</strong> ce cas. » La servitude<br />

dont il s'agit est le lien matrimonial ; car telle est bien<br />

la servitude par excellence qui peut enchalner un fidele<br />

a un infidele. Y a-t-il la une loi divine etablie par<br />

Jesus -Christ et simplement promulguee par saint Paul,<br />

ou un privilege de droit humain formule par saint Paul<br />

en faveur des Corinthiens, etendu ensuite a toute 1'Eglise<br />

par 1'autorite souveraine et impliquant un pouvoir de<br />

dissolution devolu a cette autorite sur le mariage des<br />

infide<strong>les</strong>? Les theologiens discutent encore cette question,<br />

mais Benoit XIV, De synod., VI, iv, 3, est pour<br />

la premiere hypothese. En vertu du principe pose par<br />

1'Apotre, il est admis que le divorce n'est pas plus permis<br />

aux infide<strong>les</strong> qu'aux autres ; que, quand 1'un des deux<br />

epoux devient Chretien, le mariage subsiste, a condition<br />

que la partie infidele veuille vivre en paix avec le<br />

conjoint converti ; que , <strong>dans</strong> le cas contraire, le mariage<br />

est rompu, mais seulement au moment ou le fidele contracte<br />

une nouvelle union ; que la premiere union subsiste<br />

en droit, tant que le fidele n'a pas contracte un<br />

nouveau mariage , meme si 1'infidele en contracte un<br />

second ; que le fidele ne peut cependant contractor une<br />

union nouvelle sans s'e'tre authenliquement assure que<br />

1'infidele ne consent pas a vivre en paix avec son conjoint<br />

converti. Cf. Perrone, Prselect., t. ix, de matrimon.,<br />

ii, pr. 2 et 4; Gasparri, De matrimonio, Paris,<br />

1893, t. n, p. 244-277. H. LESETRE.<br />

DIZAHAB (hebreu: Dtzdhdb; Septante:<br />

Vulgate : ubi auri est plurimum), nom de lieu appartenant<br />

a la peninsule sina'itique, mentionne une seule fois<br />

<strong>dans</strong> la Bible, Deut., I, 1, et de tout temps reste obscur.<br />

Les Septante et la Vulgate 1'ont traduit en le decomposant<br />

d'apres le chaldeen et 1'hebreu : di zdhdb, « qui a de 1'or,<br />

dore, » ou « lieu de 1'or ». Le Targum d'Onkelos a, comme<br />

la version latine, rapporte ces mots a Haseroth, avec une<br />

paraphrase relative au « veau d'or ». La Peschito en fait<br />

plus justement un nom propre; <strong>dans</strong> le texte original, en<br />

effet, il est uni aux precedents par la conjonction vav,<br />

« et. » II fait done partie au meme titre que Pharan,<br />

Thophel, Laban et Haseroth, des localites traversees ou<br />

habitees par <strong>les</strong> Hebreux avant leur campement <strong>dans</strong><br />

<strong>les</strong> plaines de Moab , et designers en abrege <strong>dans</strong> le<br />

prologue du Deuteronome. Cependant on ne le trouve<br />

pas <strong>dans</strong> la liste des stations des Israelites au desert.<br />

Num., XXXIH. La courte enumeration de Deut., I, 1, va<br />

en remontant la suite des stations, a partir des rives<br />

orienta<strong>les</strong> du Jourdain jusqu'au Sina'i , ce qui place Dizahab<br />

au dela d'Haseroth, dont le nom survit encore aujourd'hui<br />

<strong>dans</strong> celui A'Aln el-Houdherah, au nord-est<br />

du Djebel Mouca, sur la route d'Akabah. Aussi quelques<br />

auteurs, comme K. von Raumer, Paldstina, Leipzig, 1850,<br />

p. 443, 1'identifient avec a<strong>les</strong> Sepulcres de concupiscence)),<br />

qui viennent immediatement avant <strong>dans</strong> la liste, Num.,<br />

xxxni, 17, et le mettent au sud-est d' Aln el-Houdherah,<br />

a Dahab, sur le bord occidental du golfe Elanitique. Le<br />

lieu appele en hebreu Qibrot hattaavdh, « Sepulcres de<br />

concupiscence, » a ete d'une maniere plus vraisemblable<br />

indique par <strong>les</strong> explorateurs anglais a Eroueis-el-Ebeirig,<br />

a quarante-huit kilometres du Djebel Mouca. Mais, quoi<br />

qu'il en soil de 1'assimilation proposee, un certain nombre<br />

de voyageurs et d'exegetes, a la suite de J. L. Burckhardt,<br />

Travels in Syria and the Holy Land, Londres, 1822,<br />

p. 523, ont cru reconnaitre Dizahab <strong>dans</strong> le cap de Dahab<br />

(Mersa-Dahab ou Mina-Dahab, « havre d'or »), que nous<br />

venons de mentionner. Cf. Robinson, Biblical Researches<br />

in Pa<strong>les</strong>tine, Londres, 1855, t. 11, p. 187, note 1; Gesenius,<br />

Thesaurus, p. 334. D'autres trouvent cette position<br />

trop loin vers le sud, et L. de Laborde, Commentaire<br />

geographique sur I'Exode et <strong>les</strong> Nombres, Paris, 1841,<br />

p. 8, rejette cette hypothese comme fondee sur un trop<br />

faible rapport onomaslique. Au fait, nous ne sommes ici<br />

que <strong>dans</strong> <strong>les</strong> conjectures, et Ton se demande en outre si<br />

ce chemin n'offrait pas aux Israelites de grandes difficultes.<br />

Gf. Keil, Deuteronomium, Leipzig, 1870, p. 409.<br />

A. LEGENDRE.<br />

DOCH (grec : Atox; <strong>dans</strong> Josephe : Aaywv). La forme<br />

originale hebraique ou arameenne semble avoir ete Dug<br />

ou Duqd, mot conserve en syriaque avec le sens de specula,<br />

scopus, « lieu de garde. » — Ce nom, qui ne se lit<br />

qu'une seule fois <strong>dans</strong> la Sainte Ecriture, designe un<br />

petit fort (munitiuncula, o)(ypw|xaTtov), bati par Ptolemee,<br />

fils d'Abob et gendre du grand pretre Simon Machabee.<br />

Get homme, lisons-nous I Mach., xvi, etant<br />

constitue par son beau-pere Simon gouverneur du district<br />

de Jericho, « son coeur s'enorgueillit, et il voulut<br />

s'emparer de [tout] le pays; et il meditait une trahison<br />

contre Simon et contre ses fils pour <strong>les</strong> perdre. » Simon<br />

etant venu a Jericho avec ses deux fils Mathathias et<br />

Judas, « le fils d'Abob <strong>les</strong> accueillit avec perfidie <strong>dans</strong><br />

un petit fort appele Doch, qu'il avail fait batir, et il leur<br />

prepara un grand festin... Et quand Simon fut enivre,<br />

ainsi que ses fils, Ptolemee se leva avec <strong>les</strong> siens..., et ils<br />

le tuerent, ainsi que ses deux fils et quelques-uns de ses serviteurs.<br />

» ^. 13-16. C'est ainsi que peril Simon, le dernier<br />

survivant des Machabees, fils de Mathathias, au mois de<br />

sebdf de 1'an 177 de 1'ere des Seleucides, c'est-a-dire en<br />

fevrier 135 avant J.-G. — Peu de temps apres, Ptolemee<br />

fut assiege <strong>dans</strong> son fort de Doch par un troisieme fils<br />

de Simon, Jean Hyrcan, dont la mere etait aussi tombee<br />

aux mains de Ptolemee. La piete filiale, qui amena Jean<br />

a entreprendre ce siege, le forca aussi de le lever bientot;<br />

car Ptolemee fit flageller la mere sur <strong>les</strong> murs, et<br />

menacait de Ten precipiter tou<strong>les</strong> <strong>les</strong> fois que Jean se<br />

preparait a donner 1'assaul. Quand celui-ci se ful retire,<br />

Ptolemee n'en finit pas moins par faire perir la mere.<br />

Mais, ne se croyanl plus en surele a Doch, il se refugia<br />

au dela du Jourdain, chez Zenon Corylas, tyran de Philadelphie<br />

('Amman). Ces details nous sont donnes par<br />

Josephe, Ant. jud., XIII, vin, 1; Bell, jud., I, n, 3-4.<br />

Des savants du moyen age ont cherche le petit fort de<br />

Ptolemee a quelques lieues au nord de Jericho. Ainsi<br />

Brocard, Descriptio Terras Sanctse, ch. vn, <strong>dans</strong> UgClini,<br />

Tlies. antiq. sacr., t. vi, col. MXLII, le place a une<br />

lieue de Phasellum (Phasaelis, Khirbet Fasdil). Cette<br />

opinion est suivie <strong>dans</strong> <strong>les</strong> cartes de 1'epoque. Celle de<br />

Marino Sanuto, publiee par Tobler, Descriptiones Terras<br />

Sanctss, Leipzig, 1874, a un Dotum au nord-est de Phasaelis.<br />

Une autre carte, de 1'an 1300 environ, conservee a<br />

Florence et reproduite par Rohricht, <strong>dans</strong> la Zeitschrift<br />

des deutschen Pdlastina-Vereins, 1891, t. xiv, pi. i,<br />

montre au meme endroit une localite qu'elle appelle<br />

Dothaim; mais avec cette legende : Hie captus fuit<br />

Simon Machabeus, qui evidemmenl n'a rapport qu'a<br />

Doch. II nous semble done qu'ils ont cherche le fort de<br />

Ptolemee a Domeh, qui est a huit kilometres ouest-nordouest<br />

de Khirbet Fasdil. D'apres Conder, Survey of<br />

Western Pa<strong>les</strong>tine, Memoirs, t. n, p. 387; t. HI, p. 173,<br />

ils auraient eu en vue la haute montagne appelee Qurn<br />

Sartabeh. Mais peu importe; car, en tous cas, ils se soot,<br />

egares trop loin vers le nord. En effet, le texte sacre nous

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