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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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579 CHARACA — GHARBON DES RLES 580<br />

semble moins conforme aux donnees exegetiques et geographiques.<br />

— 11 est done permis de voir un nom propre<br />

<strong>dans</strong> Characa : c'est ainsi que 1'ont entendu la Vulgate et<br />

la Peschito, qui porte JLo^O, Kafka'. Mais oil retrouver<br />

cette localite? Assurement il est impossible de 1'assimiler<br />

a 1'anciemie Xapjoqiwoa (Qir Mo'db, Is., xv, 1),<br />

aujourd'hui El-Kerak, situee a Test de la mer Morte, au<br />

sud tfEr-Rabbah (Rabbath-Moab). Cette ville moabite<br />

etait loin du pays de Tob et <strong>dans</strong> urie direction diametralement<br />

opposee a celle que devait suivre Judas Machabee.<br />

II faut evidemment la chercher au milieu d'autres<br />

places oil etaient bloques <strong>les</strong> Juifs, comme Barasa (Basra),<br />

Bosor (Bousr el-Hariri), etc. "Voir BOSOR 2, 3, t. i,<br />

col. 1857, 1838, et CARNION. Quelques auteurs la reconnaissent<br />

<strong>dans</strong> El-Hardk, sur Youadi el-Ghar, au nordouest<br />

de Bosra, au sud-ouest de Bousr el-Hariri.<br />

Cf. K. Furrer, Zur ostjordanischen Topographie, <strong>dans</strong><br />

la Zeitschrift des deutschen Palastina-Vereins, Leipzig,<br />

t. xiii, 1890, p. 200. II nous semble qu'elle correspond<br />

aussi bien, et meme mieux au point de vue onomastique,<br />

a El-Kerak, situee au sud-est d'El-Harak, sur Youadi<br />

et-Ta'al ou Tdlit.Voir la carte de MANASSE ORIENTAL.<br />

Place a 1'embranchement de deux ouadis, a une altitude<br />

de 683 metres, cet endroit a du avoir une certaine importance.<br />

Cette identification souffre cependant une difficulte,<br />

c'est que la distance qui separe El-Kerak de<br />

Khisfin (emplacement suppose de Casphin) est loin<br />

d'egaler <strong>les</strong> sept cent cinquante stades (pres de 139 kilometres)<br />

indiques par le texte sacre, II Mach., xn, 17.<br />

D'autres savants croient retrouver Characa a Araq-el-<br />

Emir, a seize kilometres au sud-ouest A'Ammdm.<br />

Cf. R. von Riess, Bibel-Atlas, 2 e edit., Fribourg-en-<br />

Brisgau, 1887, p. 8. La distance marquee trouve mieux<br />

ici son application; mais, outre que la ressemblance<br />

onomastique est moins complete, la marche de Judas<br />

Machabee nous parait aussi moins facile a suivre. —<br />

Faut- il enfin ne voir ici qu'une contree, qui aurait tire<br />

son nom d'un « camp » ou d'une « forteresse », ce que<br />

scmblerait indiquer le texte sacre en disant que Timothee<br />

ne fut pas rencontre « <strong>dans</strong> ces lieux », im TWV<br />

TOTIWV, II Mach., xii, 18? C'est une question difficile a<br />

trancher. Nous avons expose et discute <strong>les</strong> elements du<br />

probleme: la solution ne repose pas seulement sur 1'explication<br />

du mot et sur 1'assimilation des noms; elle depend<br />

aussi de la maniere dont on etablit 1'harmonie entre<br />

le double recit de I Mach., v, 9-54, et II Mach., xn, 10-31,<br />

et dont on comprend 1'expedition du heros asmoneen au<br />

pays de Galaad. A. LEGENDRE.<br />

\. CHARAN (hebreu : Kerdn; Septante : Xappdtv),<br />

dernier lils de Bison, un des fils de Seir 1'Horreen.<br />

Gen., xxxvi, 26; I Par., i, 41.<br />

2. CHARAN. Le texte de la Vulgate, Tob., XI, 1, dit<br />

que lorsque 1'ange Raphael et le jeune Tobie retournerent<br />

a Ninive, ils arriverent le onzieme jour de leur voyage<br />

a Charan, qui est a moitie chemin d'Ecbatane a Ninive.<br />

Ce nom est altere ou du moins inconnu. II ne peut etre<br />

question de la ville syrienne de Haran (voir CHARAN 3),<br />

qui n'etait pas sur la route, et aucun auteur ancien ne<br />

mentionne de Charan <strong>dans</strong> ces parages. Le texte grec ordinaire<br />

n'indique aucune ville <strong>dans</strong> Tob., xi, 1. Un texte<br />

grec amplifie (B) porte Kouo-apetav, au lieu de Charan<br />

(Fritzsche, Exegetisches Handbuch zuden Apokryphen,<br />

part, n, in-8°, Leipzig, 1853, p. 98), lecon egalement inacceptable.<br />

L'ancienne Italique lisait Charam ou Caracha;<br />

le syriaque a Bazri. II est actuellement impossible de retablir<br />

la veritable lecon. H. Reusch, Das Buch Tobias,<br />

in-8°, Fribourg, 1857, p. 103-104; C. Gutberlet, Das Buch<br />

Tobias, in-8°, Munich, 1877, p. 2G9.<br />

3. CHARAN (Xappdtv). Le livre de Judilh, v, 9, et <strong>les</strong><br />

Actes, vn, 2, 4, ecrivent sous la forme Charan le nom<br />

de la ville de Syrie qui est appelee ailleurs Haran. Voir<br />

HARAN.<br />

CHARANQON , nom vulgaire donne a la plupart des<br />

especes d'insectes coleopteres qui forment la nombreuse<br />

famille des Curculionides ou Rhyncophores. Ce qui <strong>les</strong><br />

caracterise est surtout ce rostre ou bee plus ou moins<br />

allonge, qui leur a fait donner le nom de Rhyncophores<br />

ou porte-bees. Ils vivent sur <strong>les</strong> vegetaux de toute espece;<br />

c'est a 1'etat de larve qu'un bon nombre d'entre<br />

eux sont tres nuisib<strong>les</strong> aux cerea<strong>les</strong>. En particulier le<br />

charancon du ble (calandra granaria) (fig. 200), que<br />

<strong>les</strong> Egyptiens nommaient Mkit, cause parfois d'enormes<br />

200. — Charancon du b'.e.<br />

a, grain de b!6 perc6 par le chavan^on pour y d^poser son 03iif.<br />

— b, larve <strong>dans</strong> un grain de b!6. — c, nymphe. — d, insecte<br />

parfait fortement grossl. — e, grandeur naturelle.<br />

degats <strong>dans</strong> <strong>les</strong> greniers. Ce charancon et nombre d'autres<br />

especes comme le charancon du palmier (voir CA-<br />

LANDRE, col. 54), du pin, du chene, du gland, devaient<br />

exister autrefois en Pa<strong>les</strong>tine, oil Ton constate actuellement<br />

leur presence. Voir L. Fairmaire, Les Coleopteres,<br />

in-12, Paris, 1889, p. 247; M. Girard, Traite d'entomologie,<br />

1873, t. i, p. 69i. Mais la Bible ne <strong>les</strong> nomme pas. Le<br />

tiargol, <strong>dans</strong> lequel quelques auteurs ont cru le reconnaitre,<br />

est le nom d'une espece de sauterelle. II en faut<br />

dire autant de l"arbeh, autre espece de sauterelle nommee<br />

<strong>dans</strong> le meme verset du Levitique, xi, 22. Les versions<br />

ont traduit ce dernier mot par £poG-/o P Wff ' rt ? > Vulgate : exarcuit. Cf. le participe<br />

sedufot, Gen., XLI, 6, 23, 27; Septanle : cxvejio^eopoi;<br />

; Vulgate : percussse uredine, vento urente percusses.<br />

i I. DESCRIPTION. — Champignonentophyte, de la famille<br />

| desUstilaginees, vivant sur diverses graminees des cultures<br />

I (ble, avoine, orge, etc.) et meme sur plusieurs autres<br />

sauvages. Les especes,, assez nombreuses, se rangeiit <strong>dans</strong>

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